j les Nouvelles k
De Grande Réputation Mondiale. |e Mutée de Guerre du saillant d'Yores
LE SUD, dimanche 15 Novembre 1936
L'EXPERIENCE BLUM.
Nous avons donné dans LE SUD
la protestation des trois cents journaux
français contre l'expérience Blum. La
presse belge, catholique et libérale n'a
vait pas insisté sur cette protestation de
crainte de faire de la peine aux amis et
alfiés socialistes,
Les protestations continuent abon
der en France, et une des plus violentes
est celle de M. Flandin au cours du dis
cours de dimanche dernier. Ceux qui
ont écouté la T. S. F. le discours
de Flandin, auront été frappés par
l'enthousiaste ovation qui soulignait
les principaux passages du discours de
M. Flandin, et notamment les phrases
suivantes, que vous devez lire attentive
ment
Pas un jour ne passe, dit-il, sans
que chacun de nous perde une nouvelle
parcelle de liberté, sans que les multi
ples commandements de l'Etat ne s'aug
mentent et ne se fassent de plus en plus
impérieux.
Nul n'est plus maître du fruit de
son travail, ni de son épargne. Chaque
jour voit éclore une loi nouvelle qui
n'est même plus délibérée par les repré
sentants du peuple et qui ne réglemen
te pas seulement les rapports des indi
vidus entre eux, ce qui devrait être dans
une démocratie l'unique objet des lois,
mais que stipule de nouvelles contrain
tes édictées par l'Etat, la plupart du
temps son profit.
On cesse même d'appliquer des
lois qui garantissent la liberté indivi
duelle et la propriété.
Enfin, au nom d'un internationa
lisme de classes, l'obligation militaire
tend s'étendre de la défense nationale
proprement dite, un interventionnis
me d'idéologie politique, aggravant ain
si les risques de guerre étrangère par les
risques de guerre civile.
Ne croyez-vous pas que l'influence
croissante des socialistes en Belgique
conduit notre pays exactement aux mê
mes conséquences
L'INFLUENCE SOCIALISTE
Rien <ne dénonce plus clairement
l'abdication des partis libéraux et catho
liques, que cette admiration béate de
vant les socialistes, parce que ceux-ci
ont simplement la malice de les rouler
au lieu de les combattre.
Les catholiques n'ont la bouche
que la défense des classes moyennes.
Et les socialistes déclarent ouvertement
que le programme van Zeeland amè
nera dans leur parti toutes les classes
moyennes de Belgique
M. Delattre achevant la défense de
son budget, déclare la Chambre, aux
applaudissements des membres de la
majorité, catholiques et libéraux, qu'il
applique et réalise dans son ministère
tout le programme socialiste. N'est-ce
pas l'abdication complète
Les socialistes ne s'en pachent pas
ils gouvernent. Ils s'en vantent. Catho
liques et libéraux, pour demeurer au
pouvoir, trahissent le peuple, et leurs
électeurs.
LES LIBERAUX,
VALETS DES SOCIALISTES
Que dit l'ineffable Victor. Ce brave
de Laveleye aurait dû suivre notre con
seil et retourner ses charmants salons.
Lisez la déclaration d'admiration de
Victor l'égard des socialistes, parce
que ceux-ci veulent bien, momentané
ment, et en attendant d'avoir le pouvoir
et d'établir leur dictature, la dictature
du prolétariat cette dictature-là est
bien antérieure et moins discutable que
celle de Degrelle gouverner avec les
libéraux. Nous citons le moniteur offi
ciel de la vérité gouvernementale
l'Indépendance.
Le président du Conseil National en
treprend d'établir combien sont injus
tifiées les craintes de ceux qui redou
tent l'influence néfaste des socialistes
au gouvernement. Les socialistes sont
tout d'abord nécessaires pour réaliser
une majorité parlementaire qui, si elle
n^existlt pas, amènerait unie dissolu
tion avec toutes ses graves conséquen
ces passions politiques rallumées, cam
pagnes du rexisme et du communisme,
prospérité économique compromise au
moment où nous nous apprêtions en
recueillir les fruits. Les socialistes sont
ensuite utiles.parce qu'ils ont fait un ef
fort considérable pour gouverner avec
nous, effort auquel il fait rendre hom
mage. Le socialisme belge, d'autre part,
est devenu un socialisme réaliste qui
n'a certainement aucune envie de courir
les risques de l'aventure dans lequel est
entrain de sombrer le socialisme espa-
gnol.
L'ennemi c'est le rexisme, le com
munisme est un danger très grave, il
reste moins immédiat que le rexisme.
Mais nous mènerons la lutte contre les
deux avec la même vigueur.
Dans le rexisme actuel, il y a un
danger plus particulier qu'on se doit de
dévoiler c'est la politique adoptée
l'égard du séparatisme flamand.
DE LAVELEYE, MENTEUR
Hélas notre ami de Laveleye ne
se contente pas de dire des bêtises, il
doit y ajouter des mensonges auxquels
on ne peut donner de meilleurs quali
fications, que de dire qu'ils sont vrai
ment /Hes mensonges libéraux. Nous
connaissons, d'expérience personnelle
la mauvaise foi et l'ignoble veulerie
des campagnes politiques des libéraux.
Le chef est digne des troupes lisez
ceci La diplomatie hitlérienne avait
abandonné toute idée d'utiliser le na
tionalisme flamand pour servir ses fins
internationales et provoquer le sépara
tisme de la Belgique. Il a fallu que
Degrelle arrive et contracte son allian
ce avec les comparses de Borms pour
qu'immédiatement l'Allemagne se ré
intéresse au problème Pauvre de La
veleye en être là après quinze jours
d'activité poltique Métis où en serez
vous dans deux mois Au cabanon
Heureusement que tout est pardonné
grâce au charmant aveu Jamais et
en aucun cas il ne pourra être fait de
démagogie libérale (on annonce que
sur l'ordre du dictateur Victor, le jour
nal DE STRIJD est supprimé, et
que les frères Lahaye sont destitués)
Le parti bleu doit vivre sur la raison
et sur l'intelligence, sinon il est préfé
rable qu'il disparaisse de suite ce con
seil sera immédiatement su par les li
béraux de l'arrondissement d'Ypres).
Enterrons la démagogie, mais enterrons
aussi le sectarisme (De Profondis Van
Alleynes et consorts 1).
Et soudain, brandisant le programme
rexiste, et l'adoptant libéralement, le
bon Victor ajouta Il faut qu'un mur
infranchissable soit établi entre la poli
tique et la religion.
Conclusion après avoir annoncé une
guerre mort contre REX au nom de
la liberté, Victor de Laveleye déclare
c'est et ce sera toujours un grand spec
tacle que celui d'un peuple qui discute
librement de son avenir Depuis di
manche les libéraux de Belgique ont
consommé une quantité folle d'Aspirine
hitlérienne de la fabrique Bayer, en es
sayant de combattre la migraine qui les
accable depuis qu'ils ont lu les contra
dictions passionnément libérales de leur
chef, le bon Victor.
VAN ZEELAND
CHEF DE GOUVERNEMENT
En 1935 M. Van Zeeland a paradé
Genève Tout le Pacte, jusqu'au
bout. Le Négus n'ayant pas laissé
M. Van Zeeland le temps de s'engager
ses côtés et étant fichu le camp avec
les trésors du Lion de Juda, notre pau
vre premier ministre est parvenu nous
mettre dos une puissance amie. Nous
n'avons plus d'ambassadeur Rome,
car le successeur du Prince de Ligne ne
peut remettre ses lettres de créance
S. M. Victor-Emmanuel, Roi d'Italie et
Empereur d'Ethiopie. Première victoi
re de notre grand chef d'Etat.
En 1936 un sursaut national, parfai
tement expliqué dans la Libre Belgique
de dimanche, soulève l'Espagne catholi
que contre les anarchistes et les moscou-
taires du Frente Popular. M. van Zee
land ne bouge pas. Les ministres catho
liques laissent massacrer les prêtres et
les religieuses sans protester. Les catho
liques laissent détruire des chefs d'oeu
vres de l'art religieux, lâchement, sans
protester. La canaille qui dirige en Es
pagne les pillages et les meurtres est
reçue officiellement Bruxelles par un
ministre du Roi. Les collègues catholi
ques du ministère ne protestent pas.
On récolte de l'argent, on envoie des
munitions pour soutenir les anarchistes
et les pillards. Jean Delvigne accom
plit publiquement son œuvre infernale.
Les catholiques ne protestent pas. Fran
co entre dans Madrid. L'Espagne res
suscite. Que fera van Zeeland Et on
nous demanderait d'avoir de la considé
ration et de l'estime pour ceux qui se li-
ministre du Roi. Les collègues catholi-
vrent toutes ces veuleries, afin de ne
pas mécontenter les maîtres de la Bel
gique les socialistes
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309
L'AFFAIRE DELVIGNE.
Une série d'articles remarquables du
Pays Réel donne tous les détalis sur
l'activité du marchand de rrunit-cns
Jean Delvigne, secrétaire général r
parti ouvrier belge. Ces articles sont
parfaitement documentes, et ette po
lémique n'est plus dar,» .a ton de la
campagne contre les pourris. Les ren
seignements fournis par le Pays Réel
mettent Jean Delvigne et le parti so
cialiste au pied du mur. QUE FAIT
LA PREE.sE CATHOLIQUE Elle ne
bouge pas. Elle ne proteste pas contre
les agisesments du sieur Delvigne. Ain
si le régime van Zeeland livre le peu
ple belge pieds et poings liés au socia
lisme.
L'attitude de journaux tels que Le
Vingtième Siècle, l'Indépendance et la
Libre Belgique dans cette affaire Del
vigne est une attitude indigne d une
presse qui a un tant soit peu d honneur.
Mais attendez qu'un quelconque jour
nal gouvernemental dise le dixième de
ce que le Pays Réel révèle sur Delvi
gne et ce sera repris avec volupté par
tous les journaux gouvernementaux.
Odieuse servilité.
L'EVOLUTION DU REXISME
La presse adverse déclare que dans
certaines régions les cadres du mouve
ment rexiste ne donnent pas confiance
l'opinion. Ces cadres ont été impro
visés. Actuellement, partout le rexisme
s'organise et modifie certains cadres.
La presse adverse déclare que se pas-
se-t-il Rex nouvelles défections.
Le rexisme a fait sa trouée en créant
un grand mouvement d'opinion. Ce
mouvement a réussi, et nos adversaires
déclarent Ce n'est pas sérieux c'est
un mouvement de gamins il n'a rien
de constructif Cette première étape
étant franchie, le rexisme arrive la
consolidation et la progression en
profondeur. Les adversaires déclarent
Le rexisme se dégonfle.
Moralité ne jamais s'arrêter ce
que pensent les adversaires.
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