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Meeting Rexiste.
Le socialisme
c'est la guerre.
Anciens Combattants et
victimes civiles de la guerre
3e ANNEE No 48.
Hebdomadaire 50 cent. le numéro.
DIMANCHE 29 NOVEMBRE 1936.
Pour qu'une nation soit, il faut qu'une
solidarité nationale existe et qu'elle se cris
tallise dans la volonté du pouvoir.
ABONNEMENT
19. rue Lonpue de T >m-
1 AN 20 FRANCS
Ch. van RENYNGHE,
Compte-chèque» postaux 1003.43.
Nos aînés liquidant le passé pendant#
que nous construisons l'avenir.
Selon notre habitude, et désireux de
permettre nos lecteurs d'apprécier
par eux-mêmes l'objectivité et la bonne
foi de nos adversaires, nous conseillons
vivement ce dimanche la lecture des
follicules libéraux, démocrates-chrétiens
ou socialistes. Comment vont-ils apprér
cier les réunions rexistes d'Ypres et de
Courtrai
Vont-il déclarer que ce fut un four,
que le rexisme se dégonfle Vont-ils
dire qu'il n'y avait que quelques ga
mins Vont-ils affirmer que les dis
cours de Paul de Mont et de Léon De-
grelle furent des discours de démolis
seurs négatifs, sans programme con-
structif C'est leurs appréciations que
nous jugerons définitivement leur ob
jectivité, leur loyauté et leur conscience.
Car ce furent des réunions splendi-
des. Si le programme n'avait pas été
aussi chargé, nous eussions organisé
deux meetings Ypres. L'affluence
énorme qui remplissait la salle Lapière,
dans laquelle les auditeurs étaient vrai
ment entassés, comme d'ailleurs au
théâtre de Courtrai atteste que tout ce
qu'il y a de vivant, d'indépendant, de
loyal, de vibrant dans nos populations
est REX, travaille pour REX, est to
talement conquis au rexisme.
Reportons-nous huit mois en arrière,
quand nous faisions venir Y près le
conférencier Léon Degrelle. Vous vous
souvenez de notre présentation Ac
cusé, levez-vous Le rexisme se con
tenterait-il de balayer les pourris, d'in
sister pour que s'accomplisse la réforme
de l'Etat, au moyen des partis anciens,
ou bien allait-il entrer lui-même dans
la campagne électorale rien n'était en
core décidé ce moment-là. !1 n'y a
que huit mois de cela. Et depuis lors
le rexisme marche de victoire en vic
toire.
Combien de fois les gouvernemen
taux n'ont-ils pas déclaré que REX,
mouvement de gamins, n'était qu'un
feu de paille. Mouvement de gamins
dans l'arrondissement d'Ypres Mais
■voyez comment sont composés nos co
mités c'est toute l'élite de l'arron
dissement qui nous suit. En face de
nous, oui trouvons-nous les froussards
et les cliques des politiciens. Tous ceux
qui ont un peu de sang dans les veines,
qui prétendent réagir contre la viscosité
du régime, tous ceux pour qui la poli
tique a une signification noble, élevée,
tous ceux qui prétendent faire de no
tre société une société d'ordre, de jus
tice sociale, de solidarité nationale, tous
ceux-là sont dès maintenant REX.
Et nous disons aux hésitants, aux peu
reux. aux citovens loyaux mais crain
tifs lisez la prose de nos adversaires
et dites avec qui vous voulez être le
rexisme enthousiaste et vivant ou les
•partis cadavériques
Ce que furent les meetings, vous
l'avez lu dans la presse rexiste. At
mosphère d'enthousiasme, de généro
sité, de claire et sincère volonté. Que
nous étions loin de tous ces discours
de politiciens, qui utilisent des mots
pour trahir leur pensées et manient des
sentiments pour camoufler leurs ambi
tions.
Paul de Mont, sans effet oratoire,
traça admirablement le programme re
xiste de la résurrection de la Flandre.
Il ne lui fallut pour cela ni phrases am
poulées, ni clameurs, ni appels senti
mentaux ce fut clair, sobre, et pro
fondément sincère. Où sont les petits
politiciens de village comparés cette
noble figure de grand citoyen. Et c'est
c^ héros qu'un vulgaire petit bon
homme comme Missiaen a l'audace
d'injurier, de couvrir de boue et de
bave chaque semaine. On juge l'arbre
ses fruits, et le socialisme ses man
dataires Paul de Mont c'est le re
xisme, Edgard Missiaen le socialisme
allié aux catholiques gouvernementaux
et aux libéraux
Acclamé par la foule debout, Léon
Degrelle prit la parple et, Ypres
comme Courtrai, développa le pro
gramme de l'Etat rexiste. Pendant qu'il
parlait, qu'il traduisait toute la beauté
et l'élévation de son idéal démocrati
que et national, nous ne pouvions nous
empêcher de songer avec amertume aux
basses et ignobles polémiques de ses
adversaires. Léon Degrelle le dictateur,
le tyran, le traître, Léon Degrelle qui
a soif du pouvoir, qui est gonflé d'or
gueil, qui n'agit que par une folle am
bition
Nous qui vivons quotidiennement
ses côtés, qui chaque jour voyons af
fluer, non seulement de Belgique, non
seulement d'Europe, mais du monde
entier, des témoignages d'admiration
et d'estime, nous constatons que rien ne
parvient ébranler la camaraderie, la
simplicité, la bonté de celui en qui nous
reconnaissans l'âme et la volonté d'un
chef. Et c'est tout Degrelle quand il
disait Ypres dimanche dernier J'ai
demandé tous mes amis de 3ervir
avant tout le rexisme si j'en suis le
chef c'est qu'ils m'en jugent digne. Mais
je leur ai demandé surtout, de ne pas
hésiter, le jour où ils estimeraient que
je n'accomplis plus ma mission, de
m'en exclure.
Voilà le dictateur, le tyran Com
parez cette attitude celle de nos pe
tits dictateurs locaux qui s'accrochent
avec désespoir leurs mandats, ou qui
même imposent leurs candidatures un
corps électoral, qui doit voter pour eux
au nom des grands princioes Où
est la démocratie vraie celle du re
xisme qui triomphe parce qu'il vit en
contact continuel avec la foule, qu'il
travaille pour le peuple, soutenu par
le peuple, ou bien la démocratie des
Voir suite page 16)
Les débats la Chambre et au Sé
nat viennent de démontrer que la non-
intervention n'est pour les socialistes
qu un vain mot. On pouvait le croire
maintenant on en est convaincu.
Dans le grand duel qui se joue, non
pas dans notre pays non pas seulement
en Europe, mais dans le monde entier
entre les communistes et les anti-com
munistes, la Belgique doit éviter de se
laisser entraîner. Le seul danger qui
puisse exister réside dans la politique
du parti ouvrier belge.
L'exemple de l'Espagne est frappant.
Le gouvernement décide la non-inter
vention. Les socialistes organisent sys
tématiquement l'envoi de munitions et
font le trafic de chair humaine. Inter
pellation la Chambre des rexistes, qui
demandent que le Gouvernement pren
ne toutes les mesures pour arrêter ce
trafic. Croyez-vous que les libéraux et
les catholiques applaudissent cette in
tervention Ils sont trop lâches. Ils
sont les domestiques du dictateur
Spaak, et ils réservent leurs applaudis
sements au pître Bovesse, qui, avec
cette hypocrisie qui caractérise tout le
régime, annonce que la Justice est sai
sie de l'affaire, que l'instruction suit
son cours, etc... etc
L instruction sera terminée le jour
où la guerre civile sera finie en Ee-
pagne
L'attitude des rexistes est plus nette.
Elle est la seule loyale. La Belgique
a décidé la non-intervention, et auand
des Belges désirent partir pour l'Espa
gne, on les en dissuade, en leur fai
sant remarquer que si nous sommes très
justement jaloux de notre indépen
dance politique, nous n'avons pas plus
nous immiscer dans la politique des
autres pays.
Cependant un grave problème se
pose devant la Belgique. L'acte diplo
matique le plus important depuis Ver
sailles vient d'être conclu: l'accord ger
mano-japonais. Cet accord exprime la
ferme résolution des deux nations de
s'opposer vigoureusement l'anarchie
rouge et de ne jamais céder devant
ses menaces. Attitude défensive, mais
qui dans l'article 2 prend un carac
tère mondial. Les parties contractantes
invitent, en commun, d'autres Etats,
dont la paix intérieure est menacée par
les menées subversives de l'Internatio
nale communiste, participer cette
convention, qui a donc pour seul ob
jectif d'opposer une barrière très nette
aux tentatives de subversion de Moscou.
Enfin on ne se paye plus de mots f
Comme le dit M. Goebbels cette con
vention écarte le sombre brouillard
dans lequel l'internationale communiste
s'efforce de plonger l'Europe. Souli
gnons-le cette convention est défensive,
par conséquent n'est pas une interven
tion dans la politique russe. Elle est la
consécration de la politique de non-in
tervention ...des soviets dans nos pays.
Il ne s'agit point de changer le régime
de la Russie, mais d'interdire aux So
viets de changer le nôtre.
Nous allons voir l'œuvre nos poli
ticiens de la non-intervention. Le mo
ment est unique. Le problème politi
que qui se pose est d'une simplicité
élémentaire. Ils ont choisir ou Mos
cou chez lui, ou Moscou chez nous.
L'accord germano-Japonais demande
tous les peuples qui souhaitent voir
Moscou rester chez lui de collaborer.
Sin notre gouvernement refuse, c'est
qu'il estime devoir laisser aux Soviets
toutes les chances de réussir la seconde
proposition Moscou chez nous.
Que feront les catholiques Leur
domestication est-elle ce point par
faite qu'ils obéiront aux Moscoutaires
belges du P. O. B. C'est le moment de
juger la solidité de leurs opinions anti-
moscoutaires.
C. v. R.
Le Gouvernement a créé une Com
mission chargée d'examiner la situation
des anciens combattants et des victi
mes civiles de la guerre. Cette com
mission est composée
1de fonctionnaires représentant les
Départements des Finances, de l'Inté
rieur et de la Défense Nationale
2. de délégués des Associations
d'anciens combattants et de victimes
civiles de la guerre, l'exception des
Croix de Feu
3. de trois parlementaires, savoir un
député catholique, un sénateur libéral
et un sénateur socialiste.
Nous serions curieux de savoir der
rière quel prétexte le gouvernement va
s abriter cette fois-ci pour expliquer que
presque tous anciens combattants, n'ont
point de représentation au sein de cette
Commission De même d'ailleurs que
les Nationalistes flamands C'est le
coup de la Commission militaire mixte
qui se renouvelle, avec cette différence
que, cette fois, on ne oourra plus se
(voir suite page 16)