j les Nouvelles L GRÈS BELGE de Warneton Pe Crande Réputation Mondiale, te Mutée de Guerre du saillant d'Ypres. 1 LE SUD, dimanche 29 Novembre 1936 DE LA COPIE, S. V. P. Nous vous demandons comment les hebdomadaires libéraux, socialistes, dé mocrates-chrétiens ou autres parvien draient trouver de la copie en quan tité suffisante si REX n'existait pas. Car la moyenne d'articles ou d'articulets sur REX est, chaque semaine, d'environ les 2/3 de tout le texte. Cette collabo ration indirecte du rexisme, dans tous ces hebdomadaires n'est pas sans pro voquer de légères contradictions entre ces Messieurs. Voulez-vous être con vaincu de leur mauvaie foi lisez les différents hebdomadaires de la région et vous constaterez une qualité com mune l'art de déformer les moindres paroles, ou les moindres gestes de l'ad versaire. Les rexistes sont en tout cas très fiers de constater qu'il faille cette coalition catholico-Kbéralo-socialo-dé- mocratique pour faire obstacle leur action. EMILE CONTINUE. Le très gouvernemental bulletin offi ciel du cabinet van Zeeland, le Ving tième Siècle, donne un long article sur les projets de notre Emile national. Le titre de cet article dont nous don nons des extraits est suggestif De dangereux projets d'étatisation. Nous avions donc fort bien compris le dis cours de Son Excellence, et nous som mes d'autant plus au regret de devoir signaler la stupéfiante incompréhension d'autres hebdomadaires locaux, qui ont manié l'encensoir avec une naïveté sur prenante. Nous souhaitons que notre confrère La Région d'Ypres revien ne sur son article de dimanche der nier. Il serait fâcheux que, se prévalant de cet article laudatif et enthousiaste, le Ministre de la Santé vienne un jour dépouiller notre Assistance publique de ses anciennes fondations. La Région d'Ypres a toujours dé fendu avec énergie les intérêts régio naux, et nous sommes convaincus qu'à la suite de nos articles elle comprendra que Son Excellence l'a roulée, et qu'elle joindra ses protestations aux nôtres. Le Ministre de la Santé a fait un laïus l'I.N.R., et, très utilement An drée Gleize reprend le thème de ce discours, car il est notoire que plus aucun auditeur de l'I.N.R. n'écoute les radotages des ministres en fonction. Voici ce qu'écrit A. Gleizë M. Vandervelde constate que, en réalité, c'est la somme d'un milliard et demi qui est consacrée chaque année la Santé, tant par l'initiative privée que par les organismes officiels. Et de conclure Plutôt que d'accroître dans de for- tes proportions la dépense totale, il faut coordonner, rationaliser, suppri- mer les doubles emplois, débrousser la jungle des initiatives concurrentes.» Nul ne songe nier que, dans le do maine de l'hygiène, il y a beaucoup faire, et que ce travail est urgent. Et, sans doute, beaucoup de catho liques trouvent séduisant le projet de centraliser tout ce qui se rapporte la santé publique. Vue du fond d un bureau, cette solution est d une belle logique. On se prend rêver de centres de santé qui supprimeraient tout dou ble emploi. Ils seraient installés dans des bâtiments superbes, lumineux et en tourés de plaines de jeux et de jar dins. On y voit déjà étmceler le mo- bolier d'acier chromé et de glace polie. On imagine l'aimable collaboration des médecins et des infirmières au service de la santé publique on rêve du dé filé de la foule des mamans qui se pres sent aux consultatoins. On peut même, première vue, faire le compte de l'économie qui se réali serait par cette centralisation. Mais faisons de plus près un exa men objectif de ce qu'il faut faire pour améliorer la santé publique. Sans lâ cher la réalité d'un pouce, voyons si la rationalisation, la suppression des doubles emplois réaliseraient efficace ment cet objectif. Depuis longtemps, tous les milieux du pays se sont inquiétés de la santé publique, et principalement de la santé des travailleurs. De tous côtés sont nées des institutions; d'hygiène, tantôt privées d'hygiène sont nées, qui subsis- provinces, les communes ont accordé des subsides quelques-unes de ces organisations privées. Pour l'enfance, une coordination a été réalisée par la loi du 5 septembre 1919, créant l'Œuvre Nationale de l'Enfance. Cette œuvre répartit les subsides aux œuvres qui réunissent les conditions prévues par le règlement. Le principe de cette loi est la création libre d'œu- vres de l'enfance. Et l'on a vu natîre dans le pays de nombreuses consultations de nourris sons l'initiative de différents groupe ments. Dans d'autres domaines, des œuvres privées d'hygiène sont nées, qui subsis tent par leurs seuls moyens. Leur nom bre est forcément restreint et leur vie pose un problème de tous les jours. On veut donc, aujourd'hui, suppri mer les doubles emplois. En fin de compte, cette formule doit nécessaire ment aboutir un monopole de l'Etat et la création de centres de santé uniques. Mme d'Ieteren (socialiste) a émis au Conseil supérieur de l'Œuvre Nationale de l'Enfance, le vœu suivant, qui mon tre clairement l'aboutissement logique de la rationalisation proposée Le Conseil supérieur de l'Œuvre Nationale de l'Enfance, réuni en séan- ce le 6 juillet 1 936, dans le but d uti- liser au mieux les subsides mis la disposition par le gouvernement, émet le vœu de voir un arrêté royal spécifier que, jusqu'à nouvel ordre, il ne sera plus accordé de subsides une consultation de nourrissons déjà affiliée ou se créer là où il existe une consultation ouverte tou- te la population et pouvant justifier d'un nombre de présence normales. En cas de demande d'agrégation tendance confessionnelle ou politique, l'Œuvre Nationale de l'Enfance pro- voquera immédiatement une réunion sur place, avisera l'Administration communale et les Œuvres sociales de la localité, et leur proposera de constituer une consultation ouverte tous et gérée par tous. En deux mots suppression, par la suppression des subsides, de ce qui exi- te dans le champ de l'initiative privée. Impossibilité l'avenir de créer une consultation de nourrissons qui ne soit pas officielle. Le débroussement de la jungle des initiatives privées doit, dans la con ception socialiste, faire table rase des institutions privées, et reconstruire de toutes pièces un édifice nouveau, quitte se servir pour cela des vieux maté riaux désaffectés. Sans doute, cela ne se fe/a pas du jour au lendemain. C'est par un lent grignotement que cette centralisation se fera. L'ORDRE EN FRANCE Grâce l'arrivée au pouvoir du gou vernement populaire de M. Blum l'or dre règne dans le Nord. La grève des charbonniers continue menaçant gravement toute l'industrie du Nord. La grève qui frappe l'industrie de la métallurgie n'est pas terminée et les nouvelles de jeudi restent pessimistes. On licencie un contremaître dans une entreprise lilloise tous les ouvriers se mettent en grève, prétendant imposer au patron la présence de ce contre maître. Les immeubles des Etablissements franco-belges Merville sont occupés par des piquets de grève, quoiqu'un bon nombre d'ouvriers souhaitent la re prise du travail. Lundi cinq usines métallurgiques de Lille ont été occupées par les grévistes, malgré les affirmations répétées du gou vernement contre les occupations d'usi nes. Et chaque jour dans les journaux*du Nord, nous trouvons pareille énumé- ration. Voilà, l'œuvre, le gouverne ment du Front populaire I ET L'ESPAGNE. L'Europe se bat en Espagne. Nous sommes loin d'approuver l'immixtion de différents pays dans la politique in térieure de l'Espagne. Nous ne l'avons d'ailleurs jamais approuvé quoi qu'en pensent les primaires qui rédigent l'hebdomadaire socialiste local. Nous avons continuellement protesté contre leur demande d'intervention dans l'af faire espagnole. Depuis le mois de juillet les socia listes demandent que l'on vienne au secours du Frente Popular. Depuis le mois de juillet nous protestons contre cette attitude déloyale des socialistes belges qui, au gouvernement décident la non-intervention, et qui, dans le pays, font campagne en faveur du Frente Popular. Nous n'avons cessé de démasquer ce jeu de dupes les catholiques et les libéraux sont roulés par les socialistes qui expédient en Espagne des muni tions... et des hommes. Les ministres catholiques restent inertes et le gros Bovesse laisse courir Jean Del vigne. Les socialistes pratiquent ouvertement une politique de mauvaise foi, et sont ce point maîtres du gouvernement van Zeeland que les ministres catholiques observent un silence lâche devant ces agissements. Nous l'avons écrit il y a trois semai nes. Nous le redisons aujourd'hui en connaissance de cause, avec tous les ar guments qui résultent des interpella tions au Sénat et la Chambre. Le gouvernement belge qui a décidé la non-intervention agit comme s'il était complice du Frente Popular voilà le fait précis que nous lui reprochons et voilà le manque de droiture qui fait que nous le méprisons. MADAME VANDENDRIESSCHE, DENTISTE, 49, nie de Dixmude, fpres. Consultations tous les jours. Spécialité de dentieTs perfectionnés et garantis. 265 SUCCES EXTRAORDINAIRE Pour augmenter la vitesse et l'endurance employez les Pilules Dopping Colombine 6 francs le cent. Vous ferez des prix de tête car l'action de ces pilules est nette, précisé, infaillible. Un simple essai vous convaincra La dépense est minime et le bénéfice se chiffrera des renrain<-s de francs. Réclamez la brochure gratuite Le Sucoès dans les Concours au préparateur La Phar macie c Saint-Eloi Gentbrugge-Gand. 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L L., 'tes. Commémoration de l'Armistice 1932. Décoré de la plus haute Distracrieo Mil)taise Française, etc., etc.

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