OU. SBEY i Fils CHRONIQUE HORTICOLE LE SUD, dimanche 20 décembre 1936" I? centre il s'ensuit une mêlée et André Veys, bien que dans une difficile posi tion ouvre magistralement la marque. Wervicq n'en revient pas tandis que Vlamertinghe jubile Les rouge et blanc sont maintenant irrésistibles et Wervicq doit se défen dre des mains et des pieds. Julien Louf se rend maître du cuir, il feint habile ment et attire un back lui, il le drib ble, mais un' autre joueur veut sauver le péril et passe son keeper. Celui-ci étant sorti de son goal, manque le ballon et Jean Veys qui s bien suivi, loge le eu-'- pour la 'e fois au f->nd des filets. L'équipe des frères Veys continue dominer mais au repos, la marque res te 2-0. Dès la reprise, malgré le vent et le soleil, les Rouges et blanc attaquent de nouveau, mais Wervicq ayant changé son équipe, mène son tour quelques bonnes attaques. Les supporters encou ragent tue-tête et Jean Veys et ses hommes ne se reposent pas un instant. Wervicq veut coûte que coûte diminuer son retard. Sur un foui, magnifique ment botté, le ballon rebondit sur la botte un joueur reprend de la main et marque, mais le point n'est naturel lement pas validé. Jean Veys, quoique étroitement sur- veillé est magnifiquement aidé par An dré Veys. Aussi chacune de leurs atta- Une industrie bien flamande. POUR SAUVER LA DENTELLE Il y a peu de temps sous la signa ture de Mr. Adolphe HARDY, la Li bre Belgique consacrait un long ar ticle la dentelle et concluait en fa veur d'une aide des pouvoirs publics pour sauver cette industrie ou cet arti sanat d'une ruine très prochaine. Il est exact que l'industrie dentel lière, dont nous observons la décadence bien marquée en Flandre, est en train de mourir lentement et qu'elle ne tar dera pas disparaître si les pouvoirs publics ne s'y intéressent au plus tôt. Pour sauver la dentelle il faut tenir compte de plusieurs facteurs. Le pro blème social que l'on rencontrera dès que l'on aura abordé la question, dé pend du problème commercial et vice versa, comme dans toutes les branches de l'économie politique. Après la guerre les jeunes filles, atti rées vers les usines, les bureaux et, en général vers les ouvrages moins fémi nins mais plus rémunérateurs, ont dé laissé la dentelle qui avait pris une si large part dans l'existence de leurs aïeu les. On ne pourrait leur endoser tous les torts. Le métier était et reste loin d'être rémunéié se'.n les capacités qu'i' exige. Le sali.re de la dentellière est ri dicule, voire immoral, dans la plupart des cas. Nous avons admiré plus d'un ouvrage de dentelle véritable pour le quel la dentellière la plus habile n'a pas reçu un salaire dépassant 1 fr. 50 l'heure. Dans ces conditions-là, nous dira-t on, augmentez sans tarder les salaires. Oui certes, la mesure est indispensable, condition toutefois qu'elle tient essen tiellement ;omVe du travai' l'heure. Après avoir porté le salaire de la den tellière un taux plus conforme aux conditions de vie actuelle, on pour suivra de pair la formation des clas ses populaires dont on guidera les jeu nes filles vers les écoles dentellières. Ce premier effort accompli pour sau ver la dentelle nationale, voyons ce qu'il convient de faire pour sauver son industrie. Maintenir la dentelle ordinaire, mais ques constitue un réel danger pour les bleu et blanc. Aussi, sur un nouveau cor tre de fe.n Veys, jn back commet hands dans la zone dangereuse. L'ar bitre ne siffle pas et Depoorter qui s'est rendu maître du ballon, n'hésite pas et marque un troisième but. Wervicq est déchaîné. Encore quelques attaques et la fin est sifflée. Jean Veys et ses hom mes remportant la victoire par 3-0. Que dire de cette rencontre L'équipe des frères Veys peut être félicitée en bloc. Certes, elle a fourni une partie de toute beauté et la vic toire est entièrement méritée. La dé fense, les halfes et l'aile gauche fu rent franchement formidables. Chez les vaincus, les halfes et la dé fense furent excellents. Le trio du cen tre aussi fut très bon, mais était im puissant contre nos hommes. Quant l'arbitrage, il aurait pu être meilleur. Dimanche prochain, les matches-re- tour commencent. Les scolaires se rendent Menin. Un partage des points n'est pas exclu. Nos ténors se rendent Rolleghem, lanterne Rouge. Si Jean Veys et ses hommes pren nent la tâche au sérieux, Vlamertinghe pourra continuer sa remonte par une éclatante victoire. Mais-gare l'excès de confiance. VIDI CHRONIQUE HORTICOLE véritable, un taux abordable serait sans doute la première mesure effec tive et devrait faire partie des initia tives patronales. Il est nécessaire, en effet, pour lutter contre l'imitation ou dentelle mécanique, de mettre ou de maintenir la dentelle véritable por tée des bourses moyennes et d'éduquer le public sur sa valeur et ses qualités propres. Mais sur ce chapitre nous ris quons de trouver une certaine apathie auprès des marchands parce que ceux- ci n'apparaissent pas comme organisés et surtout parce qu'ils sont une multi tude de petits commerçants entre les quels une entente paraît difficilement réalisable, faute de compréhension mu tuelle. Il est évident que la solution du problème apparaîtrait avec beau coup plus de simplicité si les négociants en dentelle formaient une corporation bien coalisée. Celle-ci aurait pu avan tageusement user des moyens modernes dont tous les organismes collectifs de vraient plus largement se servir, nous voulons parler de la publicité sous tou tes ses formes. Faute d'une organisa tion corporative solide, sur laquelle on pourrait asesoir toute la campagne en faveur de l'industrie dentellière, il fau dra bien se confier aux pouvoirs pu blics en ce qui concerne la partie com merciale du problème si 1 on veut arri ver un résultat. Nous voyons donc tiès bien les ser vices commerciaux des ambassades en tamer des expositions de dentelles bel ges l'étranger pour en rappeler toute la beauté et toute la finesse. Par le même procédé on pourrait également consolider l'initiation de nos conci toyens aux mérites de la dentelle. Enfin, pour terminer ce plan de ré formes dont nous avons esquissé les grandes lignes, un mot sur les expor tations. La dentelle ne fut peut-être pas toujours prise avec le sérieux voulu lorsque l'on discuta les tarifs douaniers avec les pays étrangers. Il faudrait donc agir dans ce domaine afin de trouver une solution équitable et profitable a la fois, élargissant d'indispensables dé bouchés. Sauver la dentelle est, on le voit, un problème plus complexe qu'il appa raît de prime abord. Souhaitons que l'on ne tarde pas la résoudre et que bientôt cette in dustrie qui contribua si largement la renommée de notre Flandre, soit dé finitivement rénovée avec méthode. Questions posées dans Le Sud du 20 Décembre 1936. 1A quel moment doit-on tailler les arbres fruitiers plantés en verger 2. Peut-on chauler ou asperger les arbres fruitiers avant l'hiver 3. Comment fait-on la plantation de3 framboisiers 4. Quand' sème-t-on les tomates de pleine terre 5. Doit-on asperger ses plantes de tomates et quelle époque 6. Comment conserve-t-on le persil pendant l'hiver 7. Quelle est la meilleure époque pour semer des endives 8. Quand sème-t-on les chicorées pour l'obtention des chicons LA VIE DES INSECTES Le Scarabée. Quel empressement autour d'une mê me bouse Jamais aventuriers accourus des qua tre coins du monde, n'ont mis une telle ferveur l'exploitation d'un placer ca lifornien. Avant que le soleil soit de venu trop chaud, ils sont là par cen taines, grands et petits, pêle-mêle de toute espèce de toute forme de toute taille se hâtant de se tailler une part dans le gâteau commun. Une bouse, fraîche point ne se trouve pas quand on veut. Quelques retardataires arri vent encore. Quel est celui-ci qui trottine vers le monceau, craignant d'arriver trop tard Ses longues pattes se meuvent aVec une brusque gaucherie, comme poussées par une mécanique que l'insec te aurait dans le ventre ses petits an tennes rousses épanouissent leur éven tail, signe d'inquiète convoitise. Il arri ve, il est arrivé, non sans culbuter quel ques convives. C'est le Scarabée sacré, tout de noir habillé, le plus gros et le plus célèbre de nos bousiers. L'Anti que Egypte l'avait en vénération et le regardait comme un symbole de l'im mortalité. Le voilà attablé côte côte avec ses confrères, qui du plat de leurs lar ges pattes donnent petits coups la dernière façon leur boule. Par un soleil vif quand l'ouvrage presse, on est émerveillé de la fébrile prestesse du tourneur. D'abord de la grosseur d'une maigre pilule elle atteint bientôt la grosseur d'une noix voire même celle d'une pomme. Alos commencent les traits de mœurs les plus frappants du Scarabée. 11 em brasse la sphère de ses deux longues jambes postérieures, dont les griffes terminales implantées dans la masse servent de pivots de rotation il prend appui sur les jambes intermédiares et, faisant levier avec les brassards dente lés des pattes de devant, qui tour tour pressent sur le sol, il progresse reculons avec sa charge, le corps in cliné, la tête en bas, l'arrière-train en haut. Et hardi Ça va, ça roule, on ar rivera, mais peut-être pas sans encom bre. A tout instant des scènes se pas sent dans le genre de celle-ci Un Scarabée s'en va, paisible, tout seul roulant sa boule, propriété légiti me, acquise par un travail conscien cieux. Un autre survient au vol, je ne sais d'où se laisse lourdement choir, re plie sous les élvtres ses ailes enfumées et du revers de ses brassards dentés culbute le propriétaire, impuisant pa rer l'attaque dans sa posture d'attela ge. Pendant que l'exproprié se dégage et se remet sur ses jambes, l'autre se campe sur le haut de la boule, posi tion la plus avantageuse Dour reoousser l'assaillant. Les brassards repliés sous la poitrine et prêt la riposte, il at tend les événements. Le volé tourne autour de la pelote, cherchant un point favorable pour tenter l'assaut le vo leur pivôte sur le dôme de la citadelle et constamment lui fait face. Si le pre mier se dresse pour l'escalade, le se cond lui détache un coup de bras qui l'étend sur le dos Inexpugnable du haut de son fort, l'assiégé déjouerait indé finiment les tentatives de son adversai re, si celui-ci ne changeait de tactique pour rentrer en possession de son bien. La sape joue pour faire crouler la cita delle avec la garnison. La boule infé- rieurement ébranlé, chancelle et roule, entaînant avec elle le bousier pil lard, qui s'escrime de son mieux pour se maintenir au-dessus. Il y parvient, mais non toujours, par une gymnasti que qui lui fait gagner en altitude ce que la rotation du support lui fait per dre. S'il est mis pied parr un faux mouvement, les chances s'égalisent et la lutte tourne au pugilat. Voleur et volé se prennent corps corps, poitri ne contre poitrine. Les pattes s'emmê lent et de démêlent, les articulations s'enlaçent, les armures de corne se cho quent ou grincent avec le bruit aigre d'un métal limé. Puis celui qui parvient renverser son adversaire et se dé gager, la hâte prend position sur le haut de la boule. Le siège recommence tantôt par le pillard, tantôt par le pil lé. suivant que l'ont décidé les chances de la lutte corps corps. Le premier, hardi flibustier sans doute et coureur d'aventures, fréquemment a le dessus. Après deux ou trois défaites, l'expro prié se lasse et revient philosophique- met au tas pour se confectionner une nouvelle pilule. Quant l'autre, toute crainte de surprise dissipée, il s'attelle et pousse la boule où bon lui semble. J'ai vu parfois survenir un troisième larron qui volait le voleur. En con science, je n'en étais pas fâché. J. H. FABRE VERRES A VITRES Firme Cyr. TAVERNIER-VAN UXEM Dépôt des Usines DE KEYN frs Fabrique de Couleurs Vernis Emaux Tout pour le peintre et le vitrier. 29, Place Van den Peereboom YPRES Tél. 35 7. 309 29, Rue de Groemnghe COURTRAI. Quincaillerie Générale Tous articles industriels. IMMENSE CHOIX de et Foyers GAZ NESTOR MAR TIN, TAMINES, KREFFT, etc...

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