j Les Nouvelles De Grande Réputation Mondiale. |e Mutée de Guerre du saillant d'Ypres. VICTOR DE LAVELEYE MAUVAISE-FOI LIBERALE PAIX SCOLAIRE LA HAUSSE DES CHARBONS AU CONGO POUR PROTEGER LES ARTISANS LE SUD, dimanche 20 décembre 1936 IL N'Y A PAS ASSEZ D'ECOLES MOYENNES... L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE CONTRE LE RECRUTEMENT. La mrillfinu collection qui exâte complétée en 1935. I OUVERT TOUS LES JOURS FM FAPF rurc haï i fc qn ente complétée en 1935. Toute» les branches des différente» armées y sont représentées 1 Quiconque visitera le MUSÉE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES YPRES, ira de Pavant et peCchcra toujours la Paix entre Nations OUVERT TOUS LES JOURS, EN FACE DES HALLES ENTREE RUE DU VERGER, YPRES. Un ancrai C.nsulnltnit donne gratuitement toutes les explications. Crmeusiitia» L. N. MURPHY, F. L L., Nous avons entendu Victor de Lave- leye lundi soir, et ce fut une grande déception. Les lecteurs du SUD se souviennent de nos réflexions au mo ment de la nomination de de Lave- leye en qualité de champion du libé ralisme moribond. Nous regrettions que ce parfait gentilhomme de salon se lan ce dans une carrière pour laquelle il n'était vraiment pas faut. Les événe ments nous donnent terriblement rai son. Car au cours du meeting Degrelle- de Laveleye ce dernier a même perdu sa qualité de gentilhomme. Est-il possible que la politique par tisane puisse rendre un intellectuel aussi rapidement médiocre. Que nos petits jpoliticiens du libéralisme brassicole et villageois se vautrent dans la polémique la plus basse, cela se comprend et mé rite les circonstances atténuantes les plus larges. Mais qu'un de Laveleye sor te des tirades au cours desquelles il se permet d'être platement démagogique, et d'insulter les Schrynmaeckers, les Behaeghel et tous les hoberaux au mi lieu desquels il vit bien volontiers, voilà qui nous paraît profondément écœu rant. Nous signalons aux admirateurs du champion de Laveleye que celui-ci a déclaré Bruxelles que les châte lains n'étaient capables d'utiliser le fla mand que pour renvoyer leurs domes tiques, qu'ils tenaient les paysans sous le joug de fermages odieux, etc., etc. Évidemment cela ne pouvait s ap pliquer aux propriétaires libéraux qui eux, ne vivant que... de privations, ont eu de tout temps pour la culture fla mande une affection illimitée, Gand comme ailleurs, et ont été les véritables champions de toutes les lois sociales... Quand un de Laveleye en arrive là pour défendre les vieux partis, ce n'est plus qu'une simple constatation de crier Rex vaincra 1 la Brabançonne en hurlant l'Internatio nale. Que vous le vouliez ou non, nous en revenons toujours la terrible ques tion Rex ou Moscou Quelques perles de Victor si les li béraux n'ont pas poursuivi, ni flanqué par terre les pourris politico-financiers du Boerenbond et de la Banque belge du Travail, c'est par patriotisme Le rexisme n'est que du cléricalisme, et To-tor est farouchement anticléri cal pas d'immixtion du clergé dans la vie politique. Cette déclaration de de Laveleye ayant provoqué de la part des rexistes une ovation formidable, ce fut un spec tacle exquis de considérer l'air ahuri de de Laveleye il ne parvenait pas comprendre, le pauvre Degrelle ayant exposé le programme rexiste de corporatisme économique, de Laveleye, sans s'en soucier, parla uniquement de corporatisme politique, et dans sa réplique Degrelle eut facile de démontrer la mauvaise foi du cham pion libéral. D'ailleurs de Laveleye eut le don de raconter des bourdes, notamment dès ses premières phrases, quand il se vanta d'avoir forcé Degrelle accepter ce débat La Madeleine. Mensonge ab solu et volontaire, car de Laveleye ne pouvait ignorer que l'organisateur de la réunion avait fait toutes les démar ches en plein accord avec le secrétariat de Léon Degrelle. Pauvre de Laveleye, en être tombé là par nécessité politique Etes-vous enchanté de vos supporters qui vous saluaient le poing fermé, et qui, se ren dant en cortège vers le bas de la ville, répondirent aux rexistes qui chantaient Paul-Emile Janson, qui est un bel esprit, s'imagine parler au nom des li béraux. Citons Janson et mettons en regard deux faits. L'ancien député libéral de Tournai, a été interroge par la Gazette de Charleroi de dimanche, laquelle pu blie cette déclaration de l'homme d'Etat J'ai demandé depuis bien des an nées et ma franchise ne m'a guère servi au point de vue électoral que socialistes et libéraux s'appliquent dissiper les malentendus qui existent entre eux et les catholiques. On m'a accusé de tiédeur et d être un modéré Je n'ai pas changé d'opinion il faut résoudre la question scolaire dans un sentiment d'équité et de justice. 11 faut chercher actuellement, non pas comme on le fait quelquefois en temps d'élection, ce qui divise les hom mes, mais ce qui les rapproche pour le bien de tous Mais d'autre part le Comité direc teur de la Fédération des Jeunes Gar des libérales a voté un ordre du jour félicitant les députés libéraux qui ont voté contre toute nouvelle dépense en faveur de l'enseignement libre et re poussant toute mesure qui serait de na ture changer le statu quo actuel, en faveur des subsides 1 enseignement libre. ^uraan^ Et, second fait, la Fédération libé rale de la province de Liège a voté un ordre du jour déclarant inoppor tunes les conversations entamées pour réaliser la paix scolaire. La section charbons de la Chambre de Commerce d'Anvers -vient, en as semblée extraordinaire, d'émettre une motion protestant contre le fait que la hausse des charbons domestiques réellement pratiquée par les charbon nages et non portée la connaissance du public atteint jusqu'à 25 fr. la ton ne, alors qu'un récent communiqué an nonçait seulement 6 francs de hausse sur les charbons domestiques et 4 5 francs sur les industriels. Il est bon que le consommateur sache, une fois pour toutes, que les prix et augmenta tions décrétés par l'Office National des Charbons sont des prix et augmenta tions minima et que les charbonnages sont libres de majorer ceux-ci comme ils l'entendent L'ordre du jour proteste contre ces publications incomplètes et en demande la rectification. Il note ensuite que, mal gré ces hausses, les négociants ne peu vent plus s'approvisionner d'une façon normale en produits belges par suite de l'exportation, les charbonnages bel ges ne sont plus même de satisfaire aux besoins du pays, situation grave en cas d'hiver rigoureux. En conclusion, il est dit que la phase de prospérité des charbonnages pourrait les dispenser du bénéfice de la taxe d'importation de 1 5 francs la tonne. En présentant le rapport du Con seil et le bilan l'assemblée générale de la Banque du Congo Belge, le 15 décembre 1936, le président constate que l'amélioration des affaires du Con go, signalée dans son discours de l'an passé, s'est maintenue et développée au cours de l'exercice 1935-1936. Sur le marché congolais, nous con statons la présence de nombreux pro duits japonais, qui tentent les indigènes par leur bon marché et ne sont pas sous ce apport sans exercer une in fluence favorable sur le coût de la vie. Nos textiles nationaux et spécialement ceux fabriqués sur place se mettent en mesure de soutenir la concurrence par une adéquate adaptation aux besoins des populations et par la qualité. Décide l'envoi d'urgence du pré sent ordre du jour toutes les fédé rations d'anciens combattants et d'asso ciations patriotiques pour l'organisation d'une action commune en vue de la cessation de ce scandale. Nous lisons dans La Libre Bel gique Un certain M. Missiaen, député so- cailiste, trouvant qu'il n'y a pas assez de lycées, athénées et écoles moyen nes vient de déposer une proposition de loi tendant obliger les commune» créer des établissements de ce genre si un certain nombre de pères de fa mille le demandent. Ce député impose le coût de son invention l'Etat, c'est-à-dire aux con tribuables. Un projet de loi vient d'être déposé la Chambre, il a pour but d'instituer un droit de patente en vue d'éviter la concurrence déloyale faite aux arti sans. Les lois sociales, dit l'exposé des motifs, ont pour effet d'augmenter les loisirs des travailleurs, et nous nous en réjouissons grandement. Cependant, il serait peu équitable que ces loisirs fus sent employés par les bénéficiaires des travaux habituellement exécutés par des artisans horticulteurs, jardiniers, maçons, électriciens, etc. Le remède cette situation serait se lon les signataires de la proposition, de rétablir le droit de patente et de prendre les mesures de contrôle néces saires. Les agents et ouvriers des adminis trations publiques se verraient refuser la patente. La Fédération des Volontaires de guerre, réunie en assemblée générale de toutes ses sections du pays Proteste avec la dernière éner gie contre le recrutement systématique ment organisé, par des agents de l'é tranger restant eux-mêmes l'abri, de malheureux envoyés en première ligne se faire tuer au bénéfice d'idéologies étrangères. S'insurge contre l'inertie gouverne mentale et judiciaire qui permet le dé part au service d'un pays étranger de nombreux Belges, astreints aux obliga tions militaires et qui, en quittant le pays, deviennent justiciables des con seils de guerre du chef de désertion, ainsi que contre l'absence de poursuites contre ces hommes et leurs recruteurs, sciemment complices. Contate que l'embauche de mer cenaires est un acte contraire au prin cipe de non-intervention admis par le gouvernement et peut nous entraîner dans des difficultés internationales, du fait de la reconnaissance des belligé rants par certaines puissances. Le Conseil supérieur et le Conseil de perfectionement de l'enseignement technique ont tenu le lundi 14 décem bre 1 0 heures du matin, une réunion au Palais des Académies. M. Hoste, ministre de l'Instruction publique, a prononcé cette occasion, un long discours dans lequel il a insiste sur le rôle du conseil supérieur et du. conseil de perfectionnement. Il a rap pelé un passage du rapport remis au gouvernement par la commission d o- rientation industrielle. Ce passage fait ressortir que le problème de la main- d'œuvre qualifiée dans beaucoup de spécialités industrielles, réclame la for mation de techniciens capables. Cette constatation a amené M. le ministre aborder la question de la prolongation de la scolarité jusqu'à l'âge de 15 ans et du remaniement du programme du quatrième degré. Il a parlé ensuite de la mission du Conseil de perfectionnement de l'en seignement technique. Ce Conseil se trouve saisi par l'Office de l'enseige- ment technique des questions suivan tes 1 l'enseignement normal pour jeu nes gens et notamment la formation de professeurs pour l'enseignement tech nique 2)' la modification des programme» de l'enseignement textile, qui se sont avérés déficients 3) l'industrie du bois, qui devrait être l'objet d'un enseignement spécial suffisamment adéquat aux besoins et tenant compte des ressources de notre colonie 4) l'industrie du livre, de la céra mique et de la terre plastique dans leurs rapports avec l'enseignement, le» métiers caractère d'art et les divers métiers artisanaux 5) l'enseignement commercial 6) le travail féminin et le rôle de» écoles professionnelles. M. le ministre a signalé que M. le Sénateur Matagne, a été nommé par ar rêté royal en qualité de président du Conseil supérieur, en remplacement de M. Paul Pastur, qui avait déclaré ne pas pouvoir accepter ces fonctions. II a fait le plus vif éloge de M. Matagne,. qui a accompli une longue carrière dans l'enseignement technique, et qui a fait sur le dernier budget de l'instruction publique, un rapport remarquable. Prirent encore la parole, M. Matagne, président, en français et M. Heyman, vice-pésident, en flamand. Paroles de l'Evéque de Willesdu, prononcées en l'Eglise de St. Manm's-n-dte-Ftelds, •*res. Commémoration de l'Armistice 1932. Décoré de k plus haute Dnnscwvi Militaire Française, etc., etc. 381

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