Menin
Rue de Tournai, 22, Coutrai
Liquidation de fin de saison
DE GOENE FRÈRES
des prix particulièrement bas
A partir d'aujourd'hui et jours suivants
LE SUD, dimanche 20 décembre 1936
HAUTE COUTURE MODES —MANTEAUX CHAPEAUX ETC.
ETC.
Maison Baert
Pas d'articles de solde mais de articlesnouveaux des prix de soldes.
Voyez nos étalages.
libère afin de rendre la non-interven
tion plus efficace. Comme s'il suffi
sait de jaser pour arranger les choses.
Aussi voyons-nous, les pays esprit
réaliste recevoir ironiquement, les pro
jets provenant de la S. D. N. décidé
ment morte I
Voilà ce que nous a apporté cette
deuxième semaine de décembre 1936.
Pourvu que les deux autres qui res
tent ne nous fassent pas avaler la Dose
finale
Nous sommes si fatigués par cette
année troublée de temps de ruines, que
nous voudrions jouir en paix des fêtes
de Noël, qui apportent toujours au
vieux monde croyant un peu de
joie et de bonheur
H. ERGÉ.
POLITIQUE INTERNE
J'ai sous les yeux un factum au nom
de la Démocratie chrétienne. Contre
le communisme et la Dictature de
droite
L'assimilation est une injustice. Elle
est injurieuse. Ceux qui veulent le re
dressement du pays sont mis sur le
même pied que ceux qui veulent le dé
truire. Injustice Pis encore. Sottise.
Elle rappelle une époque où certains
médecins, par esprit de système, par
amour-propre prétendaient mettre en
équation le sérum antidiphtérique et le
virus. La comparaison vaut d'être pour
suivie. Il est certain que le sérum peut
provoquer des troubles, voire quelque
fois des inconvénients sérieux. Un
mouvement tel que le mouvement re-
xiste peut avoir des inconvénients, des
maladresses. On n'a pas, dès les pre
miers jours le maniement d'un remède,
si efficace qu'il soit.
Le plus pénible, dans le papier cité,
ce sont des affirmations parfaitement
gratuites et que je ne peux qualifier
autrement que de mensongères. Rex
veut détruire les organismes chrétiens.
C'est faux. Rex demande même s'é
pargner la constitution de syndicats en
confiant la démocratie chrétienne
comme aux autres organismes pure
ment professionnels la défense des
droits de l'ouvrieT. Rex entend extirper
progressivement la politique des orga
nisations professionnelles. Ce n'est pas
extirper la religion. Adversaire résolu
du marxime, Rex fonde son action sur
les principes qui ont fait notre civili
sation, principes de justice, de charité,
de bonté les principes chrétiens. Affir
mer que Rex en tend enlever aux orga
nisations syndicales catholiques leur ca
ractère spécifiquement chrétien est une
erreur grossière. D'autant plus grossière
qu'elle mainteint la confusion entre po
litique et religion. Il est bien vrai d ail
leurs que la création du jour au lende
main d'un syndicat unique présenterait
cet égard un danger celui de voir
les syndicats submergés par les éléments
tendances marxistes. Ce danger ne
-nous échappe pas. Et nous n'entendons
pas brusquer les choses. Pas plus que
nous n'avons 1 illusion de réaliser du
jour au lendemain 1 état corporatif.
II.
L'animosité des dirigeants de la dé
mocratie chrétienne contre 1 Etat cor
poratif a de quoi suprendre Léon XIII,
dans son Rerum Novarum a ntt-
tement~ donné entendre que le isyn-
dicalisme unilatéral n'est qu'une étape.
Les premiers tenants de la démocratie
chrétienne n'ont-ils pas envisagé la col
laboration des classes Un Con
grès des Organismes professionnels
chrétiens, Gand, n'a-t-il pas envisagé
une solution corporative
Des nécessités électorales ont con
traint la Démocratie chrétienne en
visagée, au début, du seul point de vue
social faire symétrie au socialisme.
Le reproche qu'on peut faire certains
de ses tenants c'est de cristalliser leurs
doctrines dans une expectative hargneu
se l'égard de toute solution nouvelle.
Leur méfiance l'égard de la droite
légitimée par le libéralisme foncier
qui a mené celle-ci depuis un siècle
n'a pas de raison d'être notre égard.
C'est contre le laxisme et le libéralisme
de l'ancien parti catholique que la jeu
nesse s'est dressée. Elle a compris que
son avenir est lié une solution de
la question sociale qui satisfasse tra
vailleurs, producteurs et intermédiaires.
Cette solution est dans l'organisation
obligatoire des professions qui doit
mener la corporation. Solution de
coopération, en opposition avec l'idée
marxiste de la lutte des classes, en
concordance avec les encycliques de
Léon XIII et de Pie XL
III.
Voici l'épouvantail la dictature.
Rex ne veut pas la dictature. II veut
le renforcement du pouvoir central.
Pourquoi Précisément parce que le
régime corporatif confère une puissance
redoutable aux corps organisés de
l'Etat. Là réside un danger. Telle cor
poration peut entrer en conflit avec
telle autre. L'Etat, réduit sa fonc
tion essentielle, DIRIGER, sert de mo
dérateur. C'est le contraire de la dic
tature. C'est le contre-pied de l'Eta-
tisme actuel. Seulement ,au lieu de l'état
chaotique et mêle-tout de nos jours
libéralisme métissé d'autoritarisme bru
tal nous entendons créer un état qui
dirige, des corporations qui organisent
et règlent le rythme de la production.
Nous entendons organiser.
IV.
Ni Rex, ni Moscou. Beaucoup de
pays ont parlé de la sorte. Il y avait
des modérés en Russie. Ils ont été
broyés. En Italie, la démocratie chré
tienne s'est effondrée. Au Portugal, ses
principes ont prévalu grâce l'homme
d'extrême-droite Salazar. En Autriche,
grâce Dollfuss élevé l'école de Mus
solini. Partout ailleurs, elle s'est écrou
lée.
Imaginons une défaite des droites.
La démocratie chrétienne cherche un
compromis avec les socialistes. Cela
dure ce que cela dure. Le conflit est
au bout, inéluctable. La défaite aussi.
Contre les rouges, la démocratie chré
tienne ne lutte pas armes égales.
Pourquoi dès lors repousser ses alliés
naturels
Notre jeunesse n'est pas conserva
trice. L'hypercapitalisme, résultante du
libéralisme économique, est notre enne
mi comme celui des ouvriers. Nous de
mandons comme eux travailler en
peux. Ce ne sont pas les principes qui
nous divisent. Ce sont des questions de
personnes, ou des préjugés.
SPECTATOR.
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exemple la réalisation de cet idéal,
et félicite la Commission des admira
bles résultats obtenus ce jour.
M. le Doyen remercia l'assistance
de sa collaboration et souhaita une
prospérité toujours croissante la Gil-
de.
Une magnifique tombola de 20 su
perbes prix fut offerte ensuite aux en
fants présents.
La fête prit fin par le Chant des
Raphaèllistes entonné par toute la
salle.
REX FETA LA ST NICOLAS
J-î
Dimanche prochain 20, 1 6 h. 30,
en matinée et lundi 21, 19 h. 30, en
soirée, aura lieu la représentation de
la belle comédie française Le voya
ge de M. Perrichon de Labiche.
LES TRAVAUX DE LA DISTRI
BUTION D'EAU POTABLE qui avai
ent cessé tant soit peu pour question de
salaires ont repris. Les ouvriers ont
obtenu une augmentation de salaires de
0 fr. 27 l'heure avec effet rétroactif au
28 octobre écoulé.
Les travaux de canalisation conti
nuent fébrilement en plein centre de la
ville et avancent normalement.
LA GILDE ROYALE SAINT-RA-
PHAEL groupement du personnel de
l'Etat, des P. T. T., chemins de fer,
aviation et marine, a tenu sa grande
réunion annuelle en la salle paroissiale,
rue Yvonne Serruys, sous la présiden
ce de M. l'abbé Vroman, doyen de la
ville, prévôt d'honneur de la Gilde, et
en présence de M. Verhelle, président
provincial et chef diocésain, et d'une
très nombreuse assistance.
M. l'abbé Tossati, prévôt de la Gil
de, ouvre la séance. Le président sou
haite la bienvenue l'assistance. Il don
ne ensuite connaissance de l'action de
la Gilde durant l'année qui va prendre
fin, et fait appel aux membres pour
qu'ils se consacrent désormais de plus
en plus au bien-être de la Gilde.
M. Verhelle, en termes éloquents,
fait un remarquable exposé du rôle et
du but de la Gilde St Raphaël
apostolat et action catholique. II enga
ge les membres concourir par le bon
Le dimanche après-midi, 75 person
nes, tant hommes que femmes et en
fants étaient présents au local de I»
rue de Courtrai.
Une cinquantaine d'enfants reçurent
les cadeaux des mains de St Nicolas,
mais comme cadeaux l'on peu' dire que
tout le monde était ébahi par tant de
présents,
A part les jouets et les friandises
on avait offert des vêtements.
Tout le monde était satisfait, les
grands encore plus que les petits, et
cela est tellement vrai que nombre
d hommes se laissaient inserre dans le
syndicat et la mutuelle.
Notons encore la présence de Mon-
seiur Baeckelandt, Ernest Descamps et
Vangenneken.
Les demoiselles du Service Social
peuvent être citées pour leur dévoue
ment pour la bonne cause.
PAS DE POUCE A MENIN
Il faut croire qu'à Menin il n'y a
pas d'agents de police, car le trafic
qui est tellement dense dans notre raté
n est aucunement réglé par les agents.
Maintenant, plus qu'auparavant, l'on
se demande vainement pourquoi le
bourgmestre ne détache pas quelques
agents afin de faire le nécessaire pour
la circulation pendant les travaux en
cours dans les principales rues de la
ville.
Est-ce que les 250 additionnels que
les contribuables paient ne seraient pas
encore suffisants pour avoir un corps
de police en proportion avec l'impor
tance de la ville
Toutes les ressources de la ville sont
englouties par des futilités qui servent
faire de l'électoralisme.
CONCOURS DE BILLARD
Dimanche au local Voorurtgang,
grand concours de billard, partir de
13 heures.
MATCH DE BILLARD
Samedi soir 6 heures 30 chez An
dré Duprel, au café Jérusalem, grand
match de billard entre Vandeleene R.
de Courtrai et André Duprel de Menin.
JEU DE CARTES
Dimanche 16 heures jeu de car
tes Bieden chez Gaston Vrielynck,
rue de l'Emancipation.
