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LE SUD, dimanche 3 janvier 1937
11
r
PASCAL
OHE, JOSEPHTU DORS
partie de ces 20 des allocations
familiales conditionnées la présence
de la mère au foyer
Nombreux sont ceux qui élèvent des
objections contre la loi de 40 heures,
dont le but est la résorption du chô
mage mais ces mêmes personnes ou
ces mêmes groupements, au lieu de
s'enfermer dans des attitudes négatives
qui, suivant la récente expression de
M. Joseph Caillaux, n'aboutiront ja
mais rien, ne seraient-ils pas plus
écoutés, s'ils proposaient, eux aussi,
leur remède contre le chômage des
allocations familiales importantes qui
permettent le retour de la mère au
foyer d'où diminution du chômage et
augmentation de la natalité, c'est-à-dire
de la consommation.
Les industriels qui craindraient de
manquer de main-d'œuvre cause du
retour au foyer d'un certain nombre de
mères doivent se dire que, du train dont
vont les choses, leurs métiers seront,
dans quelques années, arrêtés par man
que non seulement de main-d'œuvre,
mais encore de consommateurs.
Tout le monde se réjouit des deux
semaines de congé payé qu'auront
l'avenir, tous les ouvriers français. Mais
pourquoi la mère de famille ménagère
est-elle la seule n'en pas avoir Des
allocations familiales importantes pour
son mari compenseraient en partie cette
perte.
Passons les lois au gabarit familial.
Ne croyons pas, toutefois, que la ré
forme des allocations familiales soit le
seule remède et la panacée universelle.
Le salaire lui-même, tout au moins
celui des hommes, doit être envisagé
d un point de vue suffisamment fami
lial. En outre, toute notre législation
sociale est revoir et corriger dans
un esprit familial, alors qu'elle a été
conçue, avant tout, dans un esprit in
dividualiste, avec, par-ci, par-là, des
velléités tendance familiale mais sans
aucun programme d'ensemble, ni idée
familiale directrice et dominante.
Pourquoi les Assurances Sociales ver
sent-elles des primes d'allaitement la
femme salariée seule Heureusement,
bien des caisses prélèvent sur leurs bo
nis de quoi verser les mêmes primes
d allaitement aux femmes ménagères.
Les Assurances Sociales ne versent
une pension qu'à la femme qui a été
salariée. Pourquoi pas celle qui a ren
du service la société en mettant au
monde des consommateurs et en res
tant son ménage ne prenant pas ainsi
1 atelier, la place d'un homme qui,
de ce fait, aurait été réduit au chô
mage
Cette perspective de pension main
tient seule, au travail salarié, beaucoup
de mères ouvrières ou fonctionnaires.
Il serait utile que sur toutes ces ré
formes vinssent se greffer des cours mé
nagers.
Mais, est-il équitable de demander
tout 1 effort la profession Comme
1 Etat serait, avec elle, un des premiers
bénéficiaires de la diminution du chô
mage et de l'augmentation de la com
sommation, n'est-il pas juste qu'il fasse,
lui aussi, un sacrifice dans ce but Les
familiaux répugnent être des budgé-
tivores, mais, étant donnés les impôts
indirects considérables payés par les pè
res de famille, n'est-il pas juste que
ceux-ci soient, leur tour les enfants
chéris de l'Etat
Celui-ci ne pourrait-il pas augmenter
dans d'assez fortes proportions les pri
mes d'encouragement national quand la
mère est au foyer
La plupart des ouvriers qui ont con
struits une maison avec les lois Loucheur
et Ribot font travailler leur femme en
usine et restreignent l'extrême, leur
nombre d'enfants cause de la diffi
culté de payer le loyer élevé. Une par
tie importante de leur dette ne pour
rait-elle pas leur être remise, par l'Etat,
la naissance de chaque enfant, con
dition que la mère soit au foyer
(A suivre.)
Voilà trois semaines que nous avons
offert au bourgmestre de Mouscron de
le rencontrer, quand il lui plaira, en
débat contradictoire
Et pas de réponse Aucun signe de
vie Ce n'est pas en faisant le mort,
Monsieur le Chevalier Vandevelde, que
vous ferez accroire aux Mouscronnois
que REX est l'agonie et le Parti so
cialiste en pleine force Nous avions
proposé d'attribuer la recette une
œuvre de bienfaisance c'est peut-être
le choix de cette œuvre qui vous em
barrasse Si ce n'est que cela, il y a
moyen de tourner la difficulté voyez-
vous un inconvénient faire servir le
bénéfice du meeting la création d'un
fonds de secours en faveur des victi
mes nécessiteuses de la Banque du
Travail Dans l'attente de vos nou
velle, Monieur le Chevalier
LE VILAIN PROVOCATEUR
Un petit papier anonyme, publié
par Le Vingtième Siècle est venu
nous apprendre qu'un matamore nom
mé Ghislain VAN HOU 1 1 était allé
insulter èt provoquer en leur repaire.
tenez-vous bien environ I 50 démo-
chrétiens en liesse. Mal lui en prit, com
me de juste Parmi les 150 musiciens
et membres d'Honneur, il s'en est trou
vé une douzaine alliant la bravoute
la charité, pour aller, poliment, en délé
gation, prévenir l'insensé chef rexiste,
que sa présence en ces lieux, pareil
moment, était fort peu désirée. Et com
me l'intrus redoublait d'injures et de
provocations les défenseurs de l'ordre et
de la Liberté contre la Dictature, s'em
parèrent délicatement de sa rétive per
sonne qu'ils allèrent déposer avec for
ce ménagements, sur la voie publique,
où des passants inconnus se chargèrent
de lui donner le châtiment qu'il méri
tait. Dans sa rage de se voir ainsi vain
cu, le vilain provocateur alla jusqu'à
déchirer lui-même ses vêtements.
Tout le monde comprend que nos
vénérables organisations Démocratiques
ne portent aucune responsabilité dans
cette affaire. D'ailleurs, Monsieur le No
taire NUTTIN, modèle de toutes les
Vertus, a cru de son devoir de déposer
plainte contre le chef rexiste pour atti
tude injurieuse et provocante... (Voir
LE VINGTIEME SIECLE des 25
et 26 décembre 1936).
Au moment de mettre sous presse,
nous apprenons que le sieur VAN
HOUTTE, dont question ci-dessus, a
envoyé au journal LE VINGTIEME
SIECLE un droit de réponse, comme
la loi le lui permet nous avons tâché
de nous en procurer le texte. Peut-être
les lecteurs du SUD en auront-ils la pri
meur Voici
au journal Le Vingtième Siècle
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BRUXELLES.
Monsieur l'Editeur,
Dans le No 360-361 de votre journal,
page 5, quatrième colonne, sous la ru
brique FAITS DIVERS, vous avez im-
LICENCE ADLLR