Coimiigs "LE SUD 12 primé une relation absolument fausse de l'agression dont je fus l'objet, Mouscron, le dimanche 20 décembre. Cette version vous a été adressée, di tes-vous, par Le Cercle Ouvrier de cette localité. Je doute fort que ce texte fantaisiste ait été signé par un dirigeant qualifié de cet organisme. Monsieur Al phonse BLEUZE, Conseiller provincial et Président du Cercle Ouvrier est, je pense, trop loyal pour avoir pu rédiger un tel papier il est trop courageux pour redouter d'y ajouter, éventuellement, sa signature. De tels mensonges n'ont pu être enfantés que par quelqu'un ayant gros intérêt mentir en l'occurrence, par un de mes agresseurs. Quoi qu'il en soit, je tiens opposer le démenti le plus catégorique aux assertions dt votre corespondant occasionnel, notam ment lorsqu'il vous fait dire 1° Que je fus invité poliment di verses reprises par diverses personnes, quitter l'établissement 2° Que j'entamai une discussion et, pris une attitude provocante 3° Qu'une fois arrivé la porte, je fus pris partie par quelques pas sants A ces trois affirmations, je réponds que 1° Ni le tenancier du Café, ni le Pré sident du Cercle, ni personne, ne m'a fait la moindre observation ni la moin dre remarque, pendant tout le temps (un bon quart d'heure) où je me suis trouvé, soit au comptoir, où le tenancier m'avait servi boire, soit une table, en com pagnie de Mr. MILLECAMP, reporter du Journal de Roubaix, qui avait solli cité mes services. C'est l'instant pré cis où, M. MILLECAMP m'ayant quitté, je m'apprêtais m'en aller, qu'un groupe de consommateurs, musiciens en uniforme et autres sont venus grossière ment, m'enjoindre d'avoir déguerpir en vitesse. 2° Aux débordements de ces gens, j'ai opposé tout le calme dont j'étais capable. Mon attitude n'a eu absolu ment rien de provocant ceux qui me connaissent savent que ce n'est pas du tout dans ma manière. Le Président du Cercle, se trouvant dans le Café, avait autorisé le tenancier me servir boire. Ayant payé mon verre et même donné un ècurbcirs, j'avais au moins le droit de me retirer en paix 3° Il est archi-faux que je fus pris partie par quelques passants Ce sont les mêmes hommes qui m ont sorti du café et qui m ont poursuivi en me brutalisant jusqu'à mon domicile, une cinquantaine de mètres du Cercle Ouvrier plus de la moitié d entre eux, dont plusieurs sont d'ailleurs inculpés, étaient des musiciens en uniforme qui fêtaient la Ste Cécile. Tous vos lecteurs mouscronnois vous auraient su gré, Monsieur 1 Editeur, d'avoir publié la première relation que vous avez faite de cette affaire, dans votre numéro du mardi 22 décembre et moi-même, j'aurais rendu hommage votre impartialité, si vous n aviez pas, la légère, j'en suis convaincu, donné l'hospitalité de vos colonnes, par la suite, une si peu courageuse défor mation des faits. Les responsables de ces actes, qu'on est unanime blâmer Mouscron, ont pensé que leur prose mensongère imprimée dans un journal, aurait la valeur d'un témoignage, le jour où ils devront répondre de leurs coups et menaces de mort, devant la Justice... J'ose espérer, Monsieur 1 Editeur, qu'en réparation du dommage me causé par la publication de cette mauvaise dé fense de mes agresseurs, vous ferez loyalement, dans votre prochain numéro et sous la même rubrique, la place qui lui revient la présente lettre je vous l'adresse d'ailleurs comme droit de ré ponse, selon la loi. Avec mes remerciements anticipés, je vous prie d'agréer, Monsieur l'Editeur, mes civilités empressées. Gh. VAN HOUTTE. L'ANIMAL PREFERE Pour tenir la promesse que nous avons fait il y a 15 jours nos lec teurs, nous avons tâché de savoir si aucun Mouscronnois notoire, l'instar d autres vedettes de la politique et no tamment de notre léopard local, n'avait envoyé sa réponse au curieux concours de La dernière Heure du parti Libé ral Le discret enquêteur que nous avions chargé de nous enseigner ce sujet, nous avait laissé sans nouvelles... Nous commencions ne plus espérer... lorqu'un express et venu nous apporter ce qui suit ...Comment est-il possible de n'en aimer qu'une seule Moi j'en aime des quantités. Toutefois j'ai une prédilec tion marquées pour les mammifères. D habitude, ces êtres ont des mamel les, c'est-à-dire qu'ils donnent du lait. Plus j avance en âge et plus je sens naître et grandir en moi, un sentiment de reconnaissance envers la vache lai tière. Je ne suis pas de ceux qui créent Mort aux vaches Mon amour de la vache lait est de la même veine que mon amour de la classe ouvrière. Outre qu'avec son lait on fait son beurre et son fromage, on peut aussi 1 utiliser comme bête de somme. La vache a toutes les qualités d'une Bonne Bête du Travail. (B. B. T.) C'est bien dommage que beaucoup de vaches por tent des cornes il ne faut pas leur en vouloir c'est pas de leur faute si elles sont venues au monde comme-çà... D'ailleurs, en braves bêtes qu'elles sont, elles ne s'en plaignent pas. Les vaches sont très pacifiques. On les conduit fa cilement par le bout du nez. Bref, rien ne vaut la vache C'est mon humble avis et je le partage. (signé) Joseph Vandevelde, Député-mère, Chevalier de la Légion d'Honneur. 3ans Grec, sans Latin, sans grands mots Avec une her^e, une racine, Coulei guérit de tous les maux Et surtout de la médecine. Coulie n'eut jamais dessein De s'ériger en médecin L honneur qu on lui fait le chagrine Lui médecin Comment Par où Il guérit ceux qu il traite et parfois sans [un sou ...Deux contresens en médecine. BILLET COMINOIS Le Dentiste Hubert GRAULICH (fils) ^ouriren Maladies de ia bouche et des dents Orthodontie - Prothèses Rayon X EST A CONSULTER A COURTRAI, 10, Rue Albert Tous les jours de 2 6 heures (sauf le samedi) et sur rendez-vous. Téléphone 1323. A COMINES, 20, Rue de la Gare Les JEUDIS de 9 12 heures. Les SAMEDIS de 2 j/2 6 heures A WERVICQ 13, Place de la Gare Les VENDREDIS de 9 1 2 heures Société de Tir LA PATRIOTE COMINOISE Nous portons la connaissance des tireurs que les séances de tir se tien dront. Les dimanche 3 et lundi 4 janvier les dimanche 10 et lundi 11 janvier, aux heures habituelles. La Commission. CHRONIQUE AGRICOLE Noël 1936 restera une date dans la vie liturgique cominoise, car c'est la pre mière année que nous avons le bonheur d'avoir une messe de minuit. Ce fut un essai, paraît-il, mais un essai concluant, car le public fut nombreux et très digne. Déjà, l'on fait des projets pour l'an née prochaine on parle d'une messe avec chants et philharmonie... J'ai rencontré ces derniers temps mon camarade Henri, qui m'a renseigné qu'à Comines-France avait lieu une mis sion d'ailleurs très suivie. Il m'a dit que le père prédicateur avait déclaré que les pénitents belges devaient aller se confesser... en Belgique. Est-ce cause de la différence du change Est-ce qu'un péché belge est moins grave qu'un péché français Pour ma part, je dis Favorisons l'in dustrie nationale. Samedi dernier eut lieu au conseil communal l'élection d'un nouveau rece veur communal. C'est Monsieur Augus te Béaghe qui est élu... Nos félicita tions les plus chaleureuses. Si dans quelques jours nous appre nons une troisième élection et un troi sième receveur... nous allons encore lui présenter nos félicitations. Tout ce que nous demandons c'est qu'il n'appartien ne pas au Frente Crapular. Le jugement de notre concitoyen Coulie, guérisseur, a été remis quin zaine. A ce sujet voici ce que l'on nous envoie LE SUD, dimanche 3 janvier 1937 FAITES VOS ANNONCES DArvi LE HOUBLON DANS L'OASIS (suite de la première page) Une conférence intéressante a eu lieu au local de la Société la Basse-Cour, chez Mr. Masquelin. Elle a été donnée par Mr. Didier, qui a donné mille dé tails sur 1 organisation de l'élevage, le logement, la nourriture, l'hygiène de nos oiseaux de basse-cour. On ne sau rait assez recommander ces conférences qui sont de véritables cours pratiques d'élevage. La revue des petits éle vages est auss; des plus intéressantes et devrait trouver place dans tous les petits ménages. On y trouve de tout pour le jardin, les petits élevages, la cuisine, les conseils de toutes sortes. S y abonner est la source de grands profits pour toutes les ménagères. Un point, entre mille autres des plus intéressants de la conférence, a attiré notre attention de constructeur, c'est celle des poulaillers. Ceux construits en béton sont très économiques, mais ils pèchent par la minceur de leurs parois qui se refroidissent trop et ont les dé fauts de tous les matériaux en ciment celui de ne pas transpirer. Ces deux défauts peuvent être aisément évités, soit en faisant les parois doubles en briques ordinaires de 0.1 1 ou mieux en faisant ces parois en briques creuses. Un autre point c'est la couverture qu'on fait généralement en Eternit, tant pour l'économie que pour la durée. Il me semble qu'on ppurrait aussi amélio rer cette couverture en la faisant dou ble, moins renforcée au point de vue chaleur en la doublant de paille entre les deux plaques d'éternit. Mais, vous direz que cela nous amènera les insec tes, des rongeurs etc. Non, la con dition de rendre cette paille imputres cible et incompréhensible. Comme l'est le solomite qui remplit ces deux conditions. Tout cela n'est pas bien difficile réaliser et je livre ces idées aux ama teurs et constructeurs. DEEL. 25 60 centimes représentent les droits d'accises. L'industrie brassicole belge, puissance financière, se montre d'un égoïsme in transigeant devant les justes revendica tions des cultivateurs. Le gouvernement s'incline servilement devant la puissan ce d'argent de la brasserie. Si les culti vateurs ont vendu assez facilement leur leur houblon cette année,c 'est unique ment dû la détestable récolte des 12.000 hectares d'houblonniers des Etats-Unis. Le houblon y est passé cet te année de 220-500 francs 1250- 1700 francs Situation exceptionnelle. Que la récolte 1937 soit bonne, et c'est l'effondrement des prix des houblons. Il faut que les cultivateurs qui immo bilisent des capitaux considérables dans des installations, soient assurés d'un rendement minimum. C'est pourquoi, de puis longtemps, ils demandent qu'un droit d'entrée sérieux protège leur cul ture. Non pas de 730 2660 francs com me l'étranger, mais seulement de 500 francs. Nous estimons pour notre part, que ce droit d'entrée ne devrait frapper que le houblon de mauvaise qualité, et tout en protégeant les cultivateurs, ce droit rendrait également service aux brasse ries évitant qu'ils se laissent mettre dans les mains une marchandise trop... fa briquée. Nous croyons qu'une échelle pourrait fort bien être appliquée frap pant de 500 francs de droits d'entrée les houblons achetés un prix inférieur 250 francs les 100 kilos; un droit de 400 francs pour les houblons de 250 500 francs un droit de 300 francs pour ceux de 500 750 francs un droit de 200 francs pour ceux de 750 francs 1.000, et au-delà un droit de 100 francs. De fortes amendes seraient prévues en cas d'inexactitude dans la déclaration du prix d'achat, ou en cas de présen tation de factures de complaisance. Evidemment, cela présuppose une or ganisation du commerce du houblon qui ne pourrait que consolider la position des marchands réputés et ensuite, il fau drait aue la brasserie belge, délaissant tout patriotisme verbal, prouve par sa collaboration avec les planteurs, qu'elle a le sens de la solidarité nationale II faudrait qu'elle prouve que la loi du plus fort n'est pas la meilleure, et que 1 ac cord intervenu le 3 juillet 1935 entre les brasseurs et les planteurs garantis sant l'achat des houblons belges de qua lité, ne soit pas qu'un chiffon de pa pier. Problème d'ordre corporatif, qui exi ge une organisation professionnelle com plète, et un gouvernement fort, capable de protéger le producteur contre les puissances d'argent. Mais vous n'atten dez pas cela des politiciens, n'est-il pas vrai Les politiciens ont été le plus grand obstacle l'amélioration rapide de la culture houblonnière. en faisant du houblon une plante politique et les politiciens auront garde également de mécontenter l'industrie brassicole, qui elle seule, représente dans nos ré gions un des trois grands partis tra ditionnels La culture du houblon offre un des plus parfaits exemples des possibilités réelles et considérables d une économie nationale corporativement organisée et qui respecterait la branche la p!us portante de cette économie l'agricul ture actuellement méconnue par un ré gime hvpercaoitaliste la merci des puissances d'aroent pt de ses défen seurs attiras les hom^s nolitioues Charles van RENYNGHE

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Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 12