Chez Mattre-Tailleur 23, Rue au Beurre, YPRE/ Football La voiture de l'avenir GARAGE NATIONAL Van der Bauwherîe F TRACTION AVANT dualité Coupe Rapidité 6cv IBBifOifill 9 cv Prix partir de 26-900 fr. S 29"'S'y e "de s YPRES Télé jhoneT43!) POUR OU CONTRE LE BOLCHEVISME (suite de la première page) CHRONIQUE VLAMERTINGHOISE. Dosko F.C. Vichte 2 S.K. Vlamertinghe 2. LICENCE ADLLR et quatre roues indépendantes SIGNIFIANT Suspension Idê* e Tenue de rouî?» it.coT>pairrtbi<î Maximum de sêtu* »té 11 PASCAL parvenu fusionner avec ceux-ci, mal gré l'interdiction officielle du parti. C'est la première étape. Si le communisme a contre lui le syndicalisme socialiste et les hommes nouveaux du parti com me les de Man, les Spaak, il a pour lui deux anciens particulièrement influents M. de Brouckère, promoteur actif du Front populaire, et M. Vandervelde lui- même qui, entre le fascisme et le bol- chevisme, n'hésiterait pas, suivant une de ses récentes déclarations, opter pour Moscou. Les sociétés de Libre pensée, le Se cours rouge, où les socialistes et com munistes fraternisent, ont aussi main tenu le contact. Les jeunes gardes so cialistes ont fait le reste. Le premier pas est aujourd'hui ac compli. Le première manche est gagnée par les communistes. Les jeunesses com munistes vont servir de pont pour réa liser l'unité complète. Nous n'avons ja mais voulu autre chose disent les communistes. Et pour montrer leur bon ne volonté, ils ajoutent Nous aspi rons l'unité vers laquelle nous vou lons nous acheminer par l'adhésion de notre parti, en tant qu'organisation au tonome, au Parti socialiste belge. Et pour quoi faire C'est un député communiste qui répond Nous ne vou lons pas, écrit-il, détruire le parti so cialiste nous voulons le redresser, le consolider, le renforcer sur la base d'une politique d'unité. Nous' voulons défen dre notre point de vue dans le cadre du parti socialiste. Voilà le nouveau plan des communis tes. Les socialistes ne pourront pas l i- gnorer ni en refuser l'examen. Le parti communiste salue comme une grande victoire cette fusion des jeunes gardes socialistes wallons et des jeunes ses communistes. Et c'en est une en réa lité, bien que les J. G. flamands soient restés fidèles au parti socialiste. La fu sion a été préparée et voulue par le parti communiste' contre la volonté de l'état-major du parti socialiste. C est cet état-major qui est le vaincu, et les communistes ne se font pas faute de le répéter Ils mettent surtout en cause MM. Spaak et de Man. Ces Mes sieurs, disent-ils, ne sont pas tout le parti socialiste. Evidemment. Mais nul ne peut nier qu'ils en sont aujourd hui une des plus grandes forces. Toutefois, il faut comprendre que les communistes leur en veulent particulièrement. M. Spaak n'a pas craint, en effet, de re fuser publiquement au communisme le droit de finurer dans la Concentration nationale. II n'a fait d'ailleurs, que re dire d'une façon plus expresse aue M. Vandervelde. la pensée des chefs du socialisme belge. Le parti communiste n'n pas t'on de s'arrêter e-» si ho-" r',0^n. Exclu, il v a une dizaine d'années du parti socialiste, il n'a jamais abandonné l'idée d'y rentre, non pas ra- -etite porte et en suppliant, mais le front haut et avec les honneurs de la guerre. Ta- mais, même dans ses campagnes les plus fortes, il n'a perdu de vue ce but. Feu M. Jacquemotte y a employé ses efforts et son intelligence roublarde et tenace. Avec la Fédération socialiste de Bruxelles, il gardait des amis dans la place. La rencontre opposant les Vert et Noir aux Rouge et blanc s'est donc ter minée par un match nul, chaque équipe ayant marqué deux buts. L'équipe des frères Veys une ex ception près, Louf étant remplacé par Jokrony Caïn, se présentait dans la mê me formation qui avait fait si bonne figure en face de Wervicq et Comines. L'arbitre étant absent l'heure du ::ck-off, c'est le délégué de Vlamer tinghe qui le remplace. Jean Veys gagne le toss et Vichte attaque immédiatement. Les Rouge et blanc ne se laissent pas faire, mais les backs semblent peu sûrs. Sur une nouvelle attaque des Vert et noir, l'inside drclt se rend maître du cuir les backs hésitent un instant et l'inside gauche en profite pour marquer un premier but. Vlamertinghe surpris par ce premier goal inquiète son tour la défense des visités mais le keeper dégage. Sur une nouvelle o.ffensive de Vichte, notre dé fense hésite une nouvelle fois et de nouveau l'inside gauche en profite pour marquer un 2e but. Sur ces entrefaites, l'arbitre Mr. Van Slembroeck arrive au terrain et prend la direction de la partie. Maintenant l'équipe des frères Veys semble plus son aise et attaque plus fermement, mais la chance n'est pas de leur côté. Cepen dant Thomas Veys se rend maître du ballon. Il lance fort habilement son frère Jean qui passe half et back et sans hésiter notre capitaine marque un ma gnifique but. A partir de ce moment, Vichte doit se retirer en défense, car les Rouge et blanc dominent nettement, mais au re- nos, le score est encore toujours de 2-1 en faveur de Vichte. Dès la reprise, Vlamertinghe attaque carrément, mais Caïn se laisse malheu reusement prendre au jeu d'off-side, pratiqué par la défense des visités. Ceux-ci font encore quelques bonnes échappades, mais heureusement, notre défense s'est reprise et dégagée. Voici que Jacques Veys, bien lancé, file le long de la ligne et centre un back ad verse rate mais Jean Veys son tour manque une occasion unique pour éga liser en livrant côté du but. Vlamertinghe veut égaliser coûte que coûte, mais le temps passe et tout le monde croit déjà que Vlamertinghe sera battu lorsque, quelques minutes a.ant la fin de la partie, Jacques Veys, en possession du ballon, s'approche du but et centre en force. Le keeper intercepte ma:s laisse échapper le ballon un ca fouillage s'en suit et Caïn en profite pour égaliser la marque. Chaque équipe tâche maintenant de prendre l'avantage, mais le temps est passé pour la tantième fois, les équi pes retournent aux vestiaires, dos dos. L'équipe des frères Veys et parve nue arracher un match nul, in extre mis. Est-ce dire que le partage des points n'est pas mérité En toute franchise nous pouvons dire que le match nul ne réflète nullement la physionomie du match. En effet, les deux buts acquis par Vichte furent chanceux. Aussi un score de 4-1 en fa veur des Rouge et blanc aurait été beaucoup plus équitable. Les scolaires, chez eux, ont remporté une belle victoire par 4-1 au détriment de l'A.A. Mouscron. Dimanche pro- hain, ils se rendent Poperinghe. Comme c'est un derby, un match nul n'est pas exclu. Jean Veys et ses hommes rejoivent au Pothem, l'excellente équipe de Ghe- luwe, deuxième du classement. Que feront les Rouge et blanc en face des noir et blanc Au match-aller, après un match sans histoire, sur un terrain tout fait impraticable et par un temps détestable. Vlamertinghe fut battu par 5-1. Jouant toujours excessi vement bien contre les fortes équipes ayant l'avantage du terrain et du pu blic qui ne ne manquera pas de venir nombreux pour encourager ses parti sans, je prévois un partage des points. V1DI.

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Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 11