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POUR OU CONTRE LE
BOLCHEVISME
(suite de la première page)
CHRONIQUE VLAMERTINGHOISE.
Dosko F.C. Vichte 2
S.K. Vlamertinghe 2.
LICENCE ADLLR
et quatre roues indépendantes SIGNIFIANT
Suspension Idê* e
Tenue de rouî?» it.coT>pairrtbi<î
Maximum de sêtu* »té
11
PASCAL
parvenu fusionner avec ceux-ci, mal
gré l'interdiction officielle du parti. C'est
la première étape. Si le communisme
a contre lui le syndicalisme socialiste
et les hommes nouveaux du parti com
me les de Man, les Spaak, il a pour lui
deux anciens particulièrement influents
M. de Brouckère, promoteur actif du
Front populaire, et M. Vandervelde lui-
même qui, entre le fascisme et le bol-
chevisme, n'hésiterait pas, suivant une
de ses récentes déclarations, opter
pour Moscou.
Les sociétés de Libre pensée, le Se
cours rouge, où les socialistes et com
munistes fraternisent, ont aussi main
tenu le contact. Les jeunes gardes so
cialistes ont fait le reste.
Le premier pas est aujourd'hui ac
compli. Le première manche est gagnée
par les communistes. Les jeunesses com
munistes vont servir de pont pour réa
liser l'unité complète. Nous n'avons ja
mais voulu autre chose disent les
communistes. Et pour montrer leur bon
ne volonté, ils ajoutent Nous aspi
rons l'unité vers laquelle nous vou
lons nous acheminer par l'adhésion de
notre parti, en tant qu'organisation au
tonome, au Parti socialiste belge.
Et pour quoi faire C'est un député
communiste qui répond Nous ne vou
lons pas, écrit-il, détruire le parti so
cialiste nous voulons le redresser, le
consolider, le renforcer sur la base d'une
politique d'unité. Nous' voulons défen
dre notre point de vue dans le cadre
du parti socialiste.
Voilà le nouveau plan des communis
tes. Les socialistes ne pourront pas l i-
gnorer ni en refuser l'examen.
Le parti communiste salue comme une
grande victoire cette fusion des jeunes
gardes socialistes wallons et des jeunes
ses communistes. Et c'en est une en réa
lité, bien que les J. G. flamands soient
restés fidèles au parti socialiste. La fu
sion a été préparée et voulue par le
parti communiste' contre la volonté de
l'état-major du parti socialiste. C est
cet état-major qui est le vaincu, et les
communistes ne se font pas faute de le
répéter Ils mettent surtout en cause
MM. Spaak et de Man. Ces Mes
sieurs, disent-ils, ne sont pas tout le
parti socialiste. Evidemment. Mais nul
ne peut nier qu'ils en sont aujourd hui
une des plus grandes forces. Toutefois,
il faut comprendre que les communistes
leur en veulent particulièrement. M.
Spaak n'a pas craint, en effet, de re
fuser publiquement au communisme le
droit de finurer dans la Concentration
nationale. II n'a fait d'ailleurs, que re
dire d'une façon plus expresse aue M.
Vandervelde. la pensée des chefs du
socialisme belge.
Le parti communiste n'n pas
t'on de s'arrêter e-» si ho-" r',0^n.
Exclu, il v a une dizaine d'années du
parti socialiste, il n'a jamais abandonné
l'idée d'y rentre, non pas ra- -etite
porte et en suppliant, mais le front haut
et avec les honneurs de la guerre. Ta-
mais, même dans ses campagnes les
plus fortes, il n'a perdu de vue ce but.
Feu M. Jacquemotte y a employé ses
efforts et son intelligence roublarde et
tenace. Avec la Fédération socialiste de
Bruxelles, il gardait des amis dans la
place.
La rencontre opposant les Vert et
Noir aux Rouge et blanc s'est donc ter
minée par un match nul, chaque équipe
ayant marqué deux buts.
L'équipe des frères Veys une ex
ception près, Louf étant remplacé par
Jokrony Caïn, se présentait dans la mê
me formation qui avait fait si bonne
figure en face de Wervicq et Comines.
L'arbitre étant absent l'heure du
::ck-off, c'est le délégué de Vlamer
tinghe qui le remplace.
Jean Veys gagne le toss et Vichte
attaque immédiatement.
Les Rouge et blanc ne se laissent pas
faire, mais les backs semblent peu sûrs.
Sur une nouvelle attaque des Vert et
noir, l'inside drclt se rend maître du
cuir les backs hésitent un instant et
l'inside gauche en profite pour marquer
un premier but.
Vlamertinghe surpris par ce premier
goal inquiète son tour la défense des
visités mais le keeper dégage. Sur une
nouvelle o.ffensive de Vichte, notre dé
fense hésite une nouvelle fois et de
nouveau l'inside gauche en profite pour
marquer un 2e but.
Sur ces entrefaites, l'arbitre Mr. Van
Slembroeck arrive au terrain et prend
la direction de la partie. Maintenant
l'équipe des frères Veys semble plus
son aise et attaque plus fermement, mais
la chance n'est pas de leur côté. Cepen
dant Thomas Veys se rend maître du
ballon. Il lance fort habilement son
frère Jean qui passe half et back et sans
hésiter notre capitaine marque un ma
gnifique but.
A partir de ce moment, Vichte doit
se retirer en défense, car les Rouge et
blanc dominent nettement, mais au re-
nos, le score est encore toujours de
2-1 en faveur de Vichte.
Dès la reprise, Vlamertinghe attaque
carrément, mais Caïn se laisse malheu
reusement prendre au jeu d'off-side,
pratiqué par la défense des visités.
Ceux-ci font encore quelques bonnes
échappades, mais heureusement, notre
défense s'est reprise et dégagée. Voici
que Jacques Veys, bien lancé, file le
long de la ligne et centre un back ad
verse rate mais Jean Veys son tour
manque une occasion unique pour éga
liser en livrant côté du but.
Vlamertinghe veut égaliser coûte que
coûte, mais le temps passe et tout le
monde croit déjà que Vlamertinghe sera
battu lorsque, quelques minutes a.ant
la fin de la partie, Jacques Veys, en
possession du ballon, s'approche du but
et centre en force. Le keeper intercepte
ma:s laisse échapper le ballon un ca
fouillage s'en suit et Caïn en profite
pour égaliser la marque.
Chaque équipe tâche maintenant de
prendre l'avantage, mais le temps est
passé pour la tantième fois, les équi
pes retournent aux vestiaires, dos dos.
L'équipe des frères Veys et parve
nue arracher un match nul, in extre
mis. Est-ce dire que le partage des
points n'est pas mérité
En toute franchise nous pouvons dire
que le match nul ne réflète nullement
la physionomie du match. En effet, les
deux buts acquis par Vichte furent
chanceux. Aussi un score de 4-1 en fa
veur des Rouge et blanc aurait été
beaucoup plus équitable.
Les scolaires, chez eux, ont remporté
une belle victoire par 4-1 au détriment
de l'A.A. Mouscron. Dimanche pro-
hain, ils se rendent Poperinghe.
Comme c'est un derby, un match nul
n'est pas exclu.
Jean Veys et ses hommes rejoivent
au Pothem, l'excellente équipe de Ghe-
luwe, deuxième du classement.
Que feront les Rouge et blanc en
face des noir et blanc Au match-aller,
après un match sans histoire, sur un
terrain tout fait impraticable et par
un temps détestable. Vlamertinghe fut
battu par 5-1. Jouant toujours excessi
vement bien contre les fortes équipes
ayant l'avantage du terrain et du pu
blic qui ne ne manquera pas de venir
nombreux pour encourager ses parti
sans, je prévois un partage des points.
V1DI.