GRÈS BELGE de Warneton DE GOENE FRÈRES i LE SUD, dimanche 10 janvier 1937. BIBLIOTHEQUE COMMUNALE FIANÇAILLES ACADEMIE DE MUSIQUE... DANS LA PRESSE ETRANGERE Ce que Courtrai offre aux visiteurs LE BEGUINAGE GRIBOUILLE DELVIGNE. ATELIERS D'ART DE COURTRAI Tél. 113-4*03-1033 Société Anonyme, Adr. tél. MOBIUER-COURTRAI. MOBILIER-DECORATION La plus vaste usine du pays de bois contreplaqués. INSTALLATIONS ET TRANSFORMATIONS DE MAISONS PARTI CULIERES, CAFES, HOTELS, BANQUES, MAGASINS, ETC., ETC. Visitez nos Salons d'Exposition contenant plus de 200 mobiliers. Ouverts de 9 12 et de 1 Vi 5 Va b. Sur demande le dimanche de 9 11 h. en sont ceux QUI DURENT. 7 Le public est admis le mercredi de 18 20 h. 30 le jeudi de 1 4 1 7 h. le vendredi de 18 20, 30 h. et le samedi de 14 1 6 h. (du 1er octobre au 31 mars seulement). Le prêt des livres domicile est ré servé aux habitants de la Ville et est subordonné en règle générale au dépôt d'un cautionnement proportionné la valeur de 1 ouvrage, mai qui ne peut dépasser 30 francs. En dehors de la Ville le prêt ne peut se faire que par l'entremise d'une bibliothèque lo cale. Sont officielles les fiançailles de Mlle Charlotte De la Croix, fille de feu M. Gérard De la Croix et de Ma dame née Van Roye, avec Mr. Geor ges Pollet, d'Herseaux. Le Concert annuel, suivi de la distri bution des prix, aura lieu au Théâtre Communal, dimanche 17 janvier 1937, 16 h. Pour obtenir gratuitement des places numérotées, il suffit d'en faire la de mande au secrétaire de l'Académie de Musique, 2, rue du Saint-Esprit, avant le 10 janvier. Au bureau de location du Théâtre la veille du concert, partir de 15 h. 30. maisonnettes qu'habitent de vieilles de moiselles et une dizaine de béguines authentiques. La plupart de ces mai sons datent du XVIIe siècle et sont de style Renaissance. Au centre, se trouve la Maison- de la Grande demoiselle, qui fut restau rée en 1 898. A gauche, un bâtiment de briques rouges, accompagné d'une tourelle en 1875. C'est là qu'à l'origine l'on met tait en vente, des toiles damassées et autres. Actuellement une école de cou ture y est installée. La Chapelle, dédiée Saint Mathieu, construite en style gothique, fut l'ob jet de multiples transformatons et res taurations. L'autel, de style Louis XVI, est dû aux sculpteurs courtraisiens Casaar et Van Réable. Un tableau du XVIIe siècle, repré sentant l'Assomption de la Vierge est digne de notre attention. Sans le maître-autel, dans un reli quaire de bois, reposent les reliques de Saint Générosus Le Béguinage conserve précieuse ment une merveilleuse remontrance da tant de 1 656. Voilà les détails historiques de cet enclos de calme et de prières, mais nul ne pourra assez en décrire toute la pro fonde poésie qui s'en exhale UNE DECOUVERTE SENSATIONNELLE jf Le Journal Il corriere délia Sera du 2 janvier, consacre un long article, en première page, au rexisme belge. Cet article est intitulé Il Rexismo l'Uomo et il movimento. (Le rexis me l'hcmme et le mouvement) et est dû la plume, de Guido Mana- corda. Après le film parlant... le film en relief. Découverte vraiment extraordi naire et qui est appelée bouleverser complètement la technique du cinéma actuel. Le génie humain, dit-on, n'a plus de limite.' C'est ce que l'on serait tenté de croire en voyant ce premier film en re lief, découverte déconcernante mais qui a coûté depuis des années, combien d'ef forts, combien de patience et de recher ches. Le principe est enfin établi... la troisième dimension est conquise, com ment obtient-on ce relief sur un écran deux dimensions Nous avons jugé intéressant de donner nos lecteurs quelques explications avant qu'ils puis sent se rendre compte par eux-mêmes au cinéma FLORA où ce film passera bientôt. L'oeil humain ressemble assez un appareil photographique, on y retrouve une lentille et une plaque sensible a la lumière, la rétine sur laquelle se for me une image de l'objet regardé. Sup posez les deux yeux regardant une pou tre. L'œil droit voit naturellement une plus grande partie d'un côté de la pou tre, tandis que l'œil gauche voit davan tage de l'autre chacune des images, formées par chaque œil est dissemblable et elles sont transmises toutes deux au cerveau, qui les rassemble de façon former le relief. Remplaçons présent les deux yeux par deux objectifs d'ap pareil et photographions la poutre avec les deux appareils et imprimons sur un film l'image œil gauche en rouge et sur un autre film l'image œil droit en vert, puis réunissons les deux images obtenues travers des lunettes compo sées d'un verre rouge pour l'œil droit et vert pour l'œil gauche. L'œil droit regardant la poutre travers le verre rouge ne pourra voir l'image verte donc l'image qu'il enregistrait en naturel en regardant la poutre. Même raisonne ment pour l'œil gauche avec verre vert et qui enregistrera donc l'image rouge. Ainsi est restitué par voie de syn thèse le travail effectué par la nature et qui provoque l'impression de relief dans le cerveau. Des effets étonnants sont ob tenus ainsi. La poutre dont il est ques tion semble jaillir de l'écran, s'avancer, traverser toute la salle et s'arrêter quelques décimètres du spectateur. Un cliché vous montrera l'effet obtenu par ce nouveau procédé dont le Cinéma FLORA vous offrira bientôt la primeur. Durant ces mois, tristes et brumeux, je crois que la visite qui convient le mieux cette atmosphère est celle du Béguinage. Les petites rues grises, aux maisons F basses portent au rêve et l'admira- lion. Ce joyau de notre vieille cité, est fort peu connu et cependant, il est sans conteste fort digne d'intérêt. Pour ceux qui aiment les souvenirs des temps passés, je trace un court aper çu historique de cet enclos, source d'in spiration de tant de poètes et de pein tres Le Béguinage de Courtrai, encastré entre les deux magnifiques Monuments religieux, les églises Notre-Dame et St- Martin, fut fondé en 1238 la i gloire de Dieu et de Sainte Elisabeth de Hongrie par Johanne de Conçtan- tinople. Il est composé d'une vingtaine de Sous le titre Monsieur Gribouille Delvigne verse des larmes de croco dile La Libre Belgique répond d'une parfaite façon l'article aussi révoltant que cynique de Jean Delvigne dans le Peuple De baron de Borch- grave a été tué Madrid ipour avoir arraché de la mort des Belges que le charognard Delvigne envoyait la bou cherie espagnole. Et ce Delvigne a l'in fernal culot de verser un pleur la mé moire de l'idéaliste de Borchgrave, et de le comparer l'anarchiste de Rosa. Le père de de Borchgrave est l'ambas sadeur de Belgique Rome de Rosa est l'anarchiste qui a tiré sur le Prince de Piémont la Colonne du Congrès Ce rapprochement témoigne du tact de ces Messieurs du Fronte Crapular. Mais passons la plume la Libre Belgique Comment osez-vous comparer le ba ron de Borchgrave dont le courage se (portait au seul secours de ses compa triotes et notamment de ceux entraînés par vous dans cet enfer, celui de Pierre Brachet lequel fit le coup de feu Celui-ci embrassait l'idéal des dé terreurs de carmélites et de ceux qui brûlent vifs des otages arrosés de pé trole. Le baron de Borchgrave avait une mission officielle, vous l'oubliez. Monsieur Delvigne. Faut-il croire que ivotre sympathie angoissée pour le Fren- te Popular vous trouble ce point l'esprit Or, dans l'exercice de sa mis sion, le baron de Borchgrave apportait l'ardeur que lui inspirait son idéal d'ordre et de charité. Ne pouvant assu rer l'ordre, il tenait execer la charité au point de distribuer, vous le dites vous-même, Monsieur Delvigne, soi» charbon ses compatriotes dans le besoin. Et cette charité, il l'a exercée au profit même de ceux qui servaient l'idéal opposé du sien. Mais cela n'est rien encore. Comment osez-vous poussant plus loin l'incon séquence comparer un honnête hom me, tel le baron de aorchgrBve un meurtrier qui, dissimulé dans la foule, tira sur un prince sans méfiance et ir responsable de ce que le meurtrier de Rosa estimait des crimes politiques Pour que vous osiez faire de tels rapprochements, il faut vraiment. Mon sieur Delvigne, que la passion politique vous aveugle complètement. Croyez-vous que de telles bassesses puisent aider notre ambassadeur près le Saint-Siège et la baronne de Borchgrave supporter leur immense douleur comme vous vous en flat tez Et d'ailleurs les regrets que vous étalez ne sont-ils pas purement plato niques Les responsables de cette mort La guerre... les généraux fé lons... pour reprendre votre expres sion. C'est bien vite dit. Et c'est bien peu. Vainement nous avons cherché dans le Peuple depuis deux jours me marque d'indignation contre le si lence du Gouvernement belge, contre la mollesse du Gouvernement es pagnol dans son enquête. Si quelqu'un dans cette affaire, té moigne de tendances politiques, c'est vous. Monsieur Delvigne, vous et vos amis qui cherchez les plus odieuses oon- fusions lorsque le silence n'est plus possible. Les Articles Sanitaires *9*

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