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le an Delvigne,
:ynique, menteur et socialiste.
édié aux Libéraux!
L'agriculture et la finance.
La betterave sucrière.
Politique Extérieure.
LE SUD"
4e ANNEE No 3
DIÎ NCHE 17 JANVIER 1937.
Pour qu'une nation soit, il faut qu'une
olidarité nationale existe et qu'elle se cris-
llise dans la volonté du pouvoir
ABONNEMENT 1 AN 20 FRANCS
Directkm-Administration Ch. van RENYNGHE,
19. rue Longue de Thourout, YPRES. Compte-chèques postaux 1003.43.
Nos aînés liquidant le passé pendanF
que nous construisons l'avenir
Nous avons vu la semaine dernière
jusqu'où Delvigne, secrétaire du P.O.B.,
srotégé par le gouvernement van Zee-
|and et chou-chou du patron Emile et
lu matraqueur Spaak, poussait le cy-
lisme en faisant l'éloge funèbre du
îaron de Borchgrave lâchement assas
siné par les bandits du Frente Popu-
lar. Et nous disions que de Borchgrave
Jetait mort pour avoir tenté de sauver
|es Belges envoyés en Espagne par le
charognard Délvigne.
Les faits depuis lors abondent, qui
lous donnent raison
C'est le retour en Belgique de ces
nlontaires - partis en Espagne et qui,
Icœurés de ce qu'ils ont vu et subi
Jans le paradis rouge du gouvernement
le Barcelone, ont tout fait pour reve-
îir en Belgique. Ce sont ceux-là que de
lorchgrave voulait sauver ce sont
ceux-là que Delvigne avait envoyés là-
is
Mais plus menteur que cynique Jean
elvirne a eu l'audace, dans le PEU
PLE des 24 et 25 décembre d'affir
mer qu'il n'y avait pas un seul Belge
Inécontent, et il écrivait même Tous
étaient (il y a quinze jours) dans les
Branchées, ou au îepos, en seconde li-
•ne. Et, depuis le début un seul belge
m derrtv -rlé être rapatrié. Non, nos
c. .marades ne se mutinent pas. Dans
les rangs de la colonne internationale,
JK occupent une place de chotx et on
les aime oour leur vaillance et leur en-
t! ousiasme.
I Cette fois Jean Delvigne est-il dé-
Inasqué
I Le parti socialiste va-til encore dé-
larer officiellement que Delvigne a
oute sa confiance Le Gouvernement
elge vient de déclarer qu'il doit mé-
iager le gouverneront rouge d'Espagne
>our pouvoir y protéger ses nationaux
9 Nous supposons les libéraux, gens
B^e'''gents. Que serait la vie sans illu-
Bons Aussi est-ce leur intelligence
■re nous nous adressons en leur offrant
Brtte semaine la lecture d'une lettre qui
Bur permettra de bonnes et salutaires
Kf.exions Cette lettre n'est pas sus-
■ecte elle est signée, ce qui est rare
ment le cas dans la presse libérale. Elle
w>us paraît pleine de bon sens, et nous
prions 1 hebdomadaire libéral westfla-
mand, soucieux d'informer objective
ment ses lecteurs, de bien vouloir re
prendre le texte de cette lettre, et de
commenter comme il convient.
■ous ne manquerons pas de tenir nos
Bcteurs au courant de lr suite donnée
«cette requête.
A M. le Président
de l'Association Libérale
de Koekelberg.
M. le Président,
J'ai le regret de vous adresser par
la présente lettre ouverte ma démission
de membre du parti libéral.
Je tiens p.èciser les motifs de
cette décision mûrement réfléchie.
Appartenant une famille entière
ment libérale et de to-jc temps, je me
devais d'assister au meeting contradic
toire entre le chef actuel du parti libé
ra! et le chef de Rex.
J'ai spécialement reienu mon atten-
t'or. connaître les éléments essentiels
de l'exposé présenté par M. de Lave-
kye, et j'ai dû c-nckue aue le pro-
expédiés par Delvigne Cette comédie
tourne au tragique.
Et comme argument le gouvernement
se vante d'avoir obtenu la libération et
le rapatriement de trente belges, qui
étaient coffrés en Espagne au moment
où Delvigne déclarait que les Belges
y avaient une place de choix, et qu'ils
étaient aimés pour leur enthousiasme
Est-ce clair Delvigne mentait avec
un culot infernal, et apportait comme
message de Noël dans les colonnes du
PEUPLE le plus parfait chef-d'œuvre
du cynisme, de la duplicité et du men
songe. Mais, voilà qu'importe aux
socialistes de tromper la masse Toute
leur force réside dans cette perpétuelle
duperie. Il fallait comme cadeau de
Noël offrir au Frente Popular de nou
velles recrues arrachées au peuple de
Belgique.
Qu'allez-vous faire, politiciens libé
raux et démocrates-chrétiens, devant
cette attitude de vos très chers alliés
socialistes Est-ce là l'idéal de votre
grand mouvement de concentration na-
tiohale Est-ce pour de pareils indivi
dus que vous prostituez cette belle de
vise Belgique toujours Nous plai
gnons le Comte Eugène de Grunne, que
nous avons connu gentleman, de se
trouver en pareille compagnie, et de
n'être plus que le pauvre palefrenier du
Don Quichotte Delvigne.
C'est tout bonnement odieux. Jamais
les partis politiques n'étaient tombés
aussi bas. Les ministres catholiques et
libéraux sont-ils résignés au point de
demeurer les complices de pareille for
faiture, et n'y aura-t-il parmi eux aucun
homme ayant le courage de clamer son
dégoût
Régime épuisé Hommes avilis I
C. v. R.
Les citoyens belges clairvoyants ne
peuvent nier les services quotidiens ren
dus par REX au pays. Il n'est pas in
dispensable d avoir le pouvoir. Déjà
dans l'opposition, mais une opposition
énergique et décidée on peut rendre
d'immenses services. L'exemple de la
question sucrière illustre parfaitement
l'utilité de la crainte de REX, qui est
le commencement de la sagesse gouver
nementale.
Mais ce qui est particulièrement si
gnificatif c'est un article tel que celui
signé par notre ami Delvaux, dans le
Vingtième Siècle Lisez et relisez at-
tentivement les passages en lettres gras
ses. Il faut le dire parce que c'est la
vérité, depuis de nombreuses années, les
fabricants de sucre ont eu une position
de force l'égard des planteurs de bet
teraves. Et plus loin On peut sup
poser et ceci n'est pas une supposi
tion purement gratuite que les fabri
cants de sucre se sont réservé la part du
lion dans cette protection Enfin cette
phrase qui résume nos articles Est-
il exagéré de définir comme suit la su
crerie belge depuis plusieurs années
prendre les betteraves, faire du sucre,
déduire tous les frais et un certain bé
néfice ou plutôt un bénéfice certain et
donner le reste aux planteurs.
(Voir suite page 13)
FAITES VOS ANNONCES DANS
Ces dernieis jours sont tellement rem
plis d'événements politiques troublants
que le chroniqueur de politique exté
rieure, dans un Journal Hebdomadaire,
ne peut que se trouver terriblement em
barrassé.
En effet, les événements en cours se
précipitent et évoluent si rapidement,
qu'il risque, de voir les lignes tracées
aujourd'hui, vides de sens et sans inté
rêt pour les lecteurs qui les liront dans
trois jours.
Aussi doit-il se contenter de relater
les faits sans vouloir en préciser la por
tée.
La question d'Alexandrette, lancée en
Europe comme une torche brûlante, a
provoqué une vive réaction en France,
qui ne désire pas pour les beaux yeux
des Turcs, perdre son prestige auprès
des Arabes. Cependant la France ne
s'affole pas elle veut gagner du temps,
se disant que le temps arrange bien des
choses. Aussi a-t-elle porté l'affaire de
vant la fameuse S.D.N. qui s'entend
si bien faire traîner les choses, tel
point qu'elle arrive toujours trop tard
pour prendre une initiative de poids.
Mais elle a du moins ceci de bon, c'est
que pendant ses hésitations, les partis
en cause ont, eux, pris une décision
Pour le moment, l'important pour la
France, embarrassée dans 36 affaires
dangereuses, c'est le gain de temps.
Pour le reste, rien ne presse car cela
a-t-il une importance quelconque, qu'à
Antioche les indigènes s'entretuent sous
les étiquettes turcophobes - ou turco-
philes
En Chine, la Bagarre recommence,
cause des menées sournoises de Moscou,
mais nul ne peut dire exactement ce
qui se passe Sian-Fou.
(Voir. su.te page 16) La question d'Espagne semb'e évo
luer, un peu plus rapidement.
Après les réponses allemandes et ita
liennes, admirables par leur sens pra
tique et réel, nous voyons tout coup
I Angleterre, se presser, prendre cette
fois, sans en avertir la France, afin de
ne pas donner prise l'Allemagne qui
ne manque pas de l'accuser de faire jeu
lié avec la France-pro-soviétique. Je dis
donc, que nous voyons Mr. Eden pren
dre des mesures sévères contre l'envoi
de volontaires pour n'importe quel front
espagnol, et prier en même temps les
puissances du Pacte de non-intervention
d'en faire autant.
De ce fait, l'Empire Britannique
épouse les idées des pays gouverne
ments autoritaires, et s'alarme de la
tournure inquiétante que prennent les
événements espagnols.
Dans quelques jours nous verrons
donc s'établir un contrôle Ce con
trôle sera-t-il efficace, ou non Sur ce
point la question reste pleine et en
tière
Cependant la presse allemande, char
ge de toutes ses forces, la France pro
soviétique en 1 accusant de projets les
plus infamants et les plus belliqueux.
La France réagit diplomatiquement,
se met en rapport avec Berlin, et l'on
va voir, paraît-il, sortir de cette cam
pagne de suspicion réciproque, un gen
tlemen's agreement Franco-Allemand!
Cela, c'est de la diplomatie
Mais Madrid, l'on évacue, le canon
tonne de plus en plus. Les ruines de
Madrid seront-elles conquises par les
Nationaux
Il faut l'espérer Car si Franco flan
chait il ne faut pas douter que les évé
nements prendraient immédiatement une
tournure très inquiétante, de par le fait
que l'Allemagne et l'Italie, ayant re
connu Burgos, tiennent ce que Burgos
sorte av-c la victoire totale.
H. ERGE.