I
I
Les tix - jours.
La liberté de la Presse.
La fédération
Aéronautique
du Nord.
Politique Extérieure.
Vv, -I.
s rex n'a pas de programme con-
trjjictif On aurait pu l'affirmer il y
alun an, quoiqu'au début du rexisme,
■Élut le programme des réformes de
■ex ait été tracé dans ses grandes li
gnes. Mais depuis lors l'action conti
nue, le travail incessant des nombreux
'*t dévoués collaborateurs de Léon De-
■relle, ont permis rex d'avoir des
directives très précises, tendant des
Réalisations très complètes dans tous
Ss domaines de l'activité politique,
^Konomique et sociale.
,e ANNEE No 4.
Hebdomadaire 50 cent. le numéro.
DIMANCHE 24 JANVIER 1937.
M*
Pour qu'une nation soit, il faut qu'une
iarité nationale existe et qu'elle se cris
pa -tans la volonté du pouvoir.
ABONNEMENT 11 AN 20 FRANCS
Ch. van RENYNGHE,
19. rue Longue de Thooroot. YPRES. Compte-chèque» postaux 1003.43.
Nos aînés liquicent le passé pena&sf
que nous construisons l'avenir
Nous avons assisté la première
des six jours de REX, et nous n'avons
et, qu'un regret, mais bien profond
n'y point rencontrer l'équipe des
>lit;ciens de Westflandre qui affirment
laque semaine que le rexisme est dé-
int, et que le peuple belge ne se laisse
las prendre cet essai de dicta-
ire
Ceux qui ont assisté aux Six-Jours
le REX ne méritent plus le moindre
^prédit s'ils persistent déclarer que
►egrelle est un dictateur. Accordons
leur, jusqu'ici, le bénéfice de l'ignoran
ce
Mais le texte complet des discours
Léon Degrelle paraîtra sous peu.
jus nous ferons un plaisir d'en pro
curer un exemplaire nos adversaires
■olitiques, tout en nous réservant logi
quement le droit, de les taxer par la
S' ite de mauvaise foi et de mensonge
Ragrant, s'il persistent prêter au rex
isme et Léon Degrelle des intentions
An contradiction avec les déclarations
Ses Six-jours.
I Le rexisme n'a pas de programme
•lélèbre reproche, et qui cependant
Sous paraissait moins grave que celui
Jue l'on est en droit de faire aux par-
politiques avoir eu des program
mes, mais ne pas en avoir tenu comp-
te
I Le nier aurès les Six-jours de REX,
Rest être d'une vulgaire et éclatante
.Mauvaise foi. C'est, en d'autres mots,
Rge politicien I
V Mais quoi sert un programme, si
les hommes que le défendent se con-
BlJntent d une parfaite spéculation in
tellectuelle, sans la volonté de passer
1% 1 action, la réalisation. Cette réali-
jwtfition n est possible et effective qu'a-
■fec le consentement de la masse, avec
■appui de la masse, grâce l'enthou-
HSasme de la niasse. Les dictateurs s'em-
^■arent du pouvoir par un coup d'Etat
imposent leur volonté la Nation.
H.e mouvement rexiste demande au
■peuple de Belgique le consentement po-
^•ulaire, C est avec le peuple tout en-
Hier, c est par le peuple tout entier, c'est
'•our le ne""h tout entier ciue tous ceux
Bui ont REX, la lourde responsabilité
lie d:r"»er le mouvement travaillent
^■vec ténacité, sans renos. dans l'en-'
■lous-asme. guidés chaque ïour oar
ej emole admirable de l'abnégation,
-J" "nt'P"sme "t du dynamisme de
^^fur chef. I i^on Degrelle.
Croyez-nous, chers lecteurs du SUD,
le rexisme n'est pas une aventure. Il
est la conséquence logique de l'évolu
tion des idées et des faits. Il est l'assu
rance que la Belgique a une admirable
et indomptable volonté de vie.
Les Six-jours de Bruxelles témoi
gnent surtout de cette magnifique vo
lonté d'indépendance des Belges. Non
seulement indépendance l'égard de
l'étranger ou de l'envahisseur, mais aus
si indépendance farouche l'égard
des féodaux, de tous les féodaux qui
prétendaient exploiter merci le peu
ple de Belgique. Nous l'écrivions ré
cemment dans LE SUD c'est, en plein
vingtième siècle, la nouvelle révolte du
communier flamand, contre une double
tyrannie l'hypercapitalisme et le joug
des partis politiques.
Malgré les mensonges et les calom
nies de la horde politicienne. REX libé
rera la Belgique, et déjà maintenant
dans des meetings comme du Palais des
Sports la joie de cette foule, prouve
qu'elle a compris la signification de
l'œuvre entreprise par REX. Et cette
joie saine et franche est également le
gage de la victoire.
Laissons hurler les chiens bâtards et
galeux la caravane passe lourdement
chargée d'espérance.
Elle passe et traverse le désert van
Zeeland pour atteindre, dans l'ordre et
avec discipline, l'oasis de RF.X.
C. v. R.
Dimanche, 11 h., dans la salle du
Club-House, propriété du club des
avions légers des Flandres, au terrain
d'aviation de Fiers, s'est tenue l'as
semblée générale annuelle de la. Fédé
ration aéronautique du Nord.
Autour de M. Jacques Bréguet, on
notait MM. Rasson-Six, président de
la Fédération et président du club des
avions légers des Flandres d6 Parai-
ze, chef des services de l'aviation po
pulaire la Fédération aéronautique de
France le commandant Deschepper,
président des Ailes Roubaisiennes
Crombez, président de l'association
aéronautique Peltier, saus-prefet. de
Cambrai Kempé de Ferriet, directeur
de l'Institut mécanique des Fluides de
Lille Steverlynck, président de l'aéro
club de Lille et les présidents de di
vers clubs de la région.
M. Rasson-Six passe la parole M.
Jacques Bréguet, qui souligne l'activité
des clubs et examine la question de l'a
viation populaire, en indiquant que les
clubs ont le devoir de participer son
organisation générale.
Il rappelle la récente visite de M. Sa-
di Lecointe ce sujet et se montre par
tisan d'une instruction pré-aérienne. Il
annonce que la section de Douai a été
dotée d un appareil, qu'elle a créé une
Voir suite en' lime page)
Des Journalistes belges ont été sous
traits la juridiction prévue par la Con
stitution pour les délits de presse, et
condamnés par le Tribunal Correction
nel d'autres ont été purement et sim
plement arrêtés et emprisonnés au se
cret, de façon tout fait arbitraire,
le seul motif d'avoir exercé librement
leur métier de Journaliste en informant
l'opinion publique de faits notoirement
scandaleux. Près de six semaines se
sont écoulées depuis ces faits et on
attend, encore toujours, la première
réaction des dirigeants de l'Association
Générale de la Presse Belge.
Ce silence ertraordinaire permet de
supposer que l'A. G. P. B. se moque
de la liberté de la Presse comme si
celle-ci n'avait rien voir dans son
activité. Or, l'Article I des statuts de
de cette Association est catégorique
il dit en substance
L'Association Générale de la
Presse Belge a pour but
1 De discuter en commun et de
défendre les droits et les intérêts gé
néraux de la Presse, et de protéger, nar
tous les moyens qu'elle jugera utiles,
G dignité et les intérêts professionnels
de «es membres
Dans les cas précités, il s'agit donc
bien des buts prévus aux statuts Juri
diction des délits de Presse et Incarcé
ration arbitraire de Journalistes dans
l'exercice de leur profession l'un
d'eux, tout au moins, figure comme
membre de l'A. G. P. B. l'annuaire
de l'A. G. P. B.
Depuis lors, une nouvelle atteinte
la Liberté de parole a encore fait son
apparition dans l'affaire FAUSTUS. Il
s'agit d'un journal parlé, donc, d'une
forme d'activité de la Presse. L' A. G.
P. B. prétextera, évidemment, que pour
ce dernier cas, elle n'a pas intervenir,
puisque, tout récemment encore, elle
a manifesté sa volonté de ne pas re
cevoir les Journalistes radiophoniques
parmi ses membres. Oh doit déplorer
cette attitude, car, le journalisme radio-
phonique est appelé prendre, de plus
en plus d'importance; cette activité sera
liée trop étroitement aux principes de la
Liberté de la Presse, que pour pouvoir
admettre bénévolement que l'organisme
qui se charge officiellement de défen
dre les droits et les intérêts généraux
de la Presse, s'en désintéresse aussi to
talement.
Pour tous les journaux, comme pour
tous les Journalistes indépendants, l'en-
(Voir suite page 16)
Dans mon article -de la semaine der
nière, je disais que nous verrions bien
tôt s'établir un contrôle, au sujet des
engagements de volontaires pour l'Es
pagne. Mais, les choses ne vont pas aus
si vite qu'on l'espère
Moscou, répond qu'il ne veut pas
de ce contrôle
Rome et Berlin, après s'être concer
tés, très sérieusement, répondront d'ici
peu, qu'il sont d'accord qu'un contrôle,
effectif et efficace soit fait. Seulement
qu'il faut y ajouter le contrôle de l'en
voi des matériaux de guerre, et de l'ar
gent.
Ils ajouteront, nous pouvons e»
être certains, qu'ils ne toléreront pas
la mainmise sur l'Espagne par les So
viets. Cela découle naturellement des
récentes conversations Goering-Musso-
lini
Il est donc clair, que la victoire des
gouvernementaux mettrait le feu aux
poudres. Car les pays d'ordre, protec
teurs de notre civilisation Européenne,
considéraient ce fait comme une étape
de la bolchevisation de l'Europe. De
cela, ils n'en veulent aucun prix.
L'Italie, de plus, considérerait ce
fait comme un accroc dangereux au
statu quo en Méditerranée promis
par l'accord Italo-Anglais (gentlemens"
agreement)
L'angleterre, se rend compte du
danger et de l'interprétation Italienne,
et de la puissance menaçante des So
viets. Aussi, entendons nous M. Eden
déclarer aux communes Nous n'ad
mettons pas que les démocrates soient
un ferment du communisme. Nous le
tenons au contraire pour l'antidote du
communisme. Nous ne sommes pas sa
tisfaits de voir l'Europe s'armer fié
vreusement sous "étendard d'idéolo
gies rivales
Ici, évidemment beaucoup de
paroles. Mais ne vous laissez pas pren
dre Tout cela n'est que précaution
oratoire, afin de ne pas froisser les es
prits encore entachés des vieilles idéo
logies démocratiques -d'après guerre.
Afin de les amener tout doucement du
coté des sauveurs de l'Europe les
gouvernements forts, réalistes, et hon
nêtes Il est évident, que l'Angle
terre ne désire pas, elle la vieille tra-
ditionnaliste, voir sombrer, tout le pas
sé, dans la vague destructrice qu'est le
Communisme
Et la France, que va-t-elle faire
Blum, paraît-il, aurait un projet de rap
prochement Franco-Allemand seule
ment cela ne fait pas l'affaire des gau
ches, jadis pleines d'indulgence pour
l'Allemagne, et aujourd'hui pleines de
craintes vis vis d'elle.
Les Nationaux Français prépa
raient. une alliance nouvelle avec 1 Ita
lie Ce serait le bon sens même, mais
la gauche reste stupidement irréducti
ble 1
CeDendant ne perdons pas de
"ue, oue la majorité gouvernementale
française trouve des inspirateurs eu
Russie C* est assez due, qu'aucun de
ces projets n'est encore accompli
H. ERG£.