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LE SUD, dimanche 24 janvier 1937.
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La commission du tourisme s'est réunie
cendredi dernier, et elle a fait du bon tra-
ail. Parmi les divers points qui étaient
ordre du jour, notons l'extension du co-
îité dans lequel sont entrés deux nouveaux
îembres M- Bouquet qui l'on devait
ien cette marque de courtoisie pour le tra-
ail qu'il a fourni au temps de feu le syn-
icat d'initiative, et M. l'ingénieur Dumon.
Jautre part une commission provinciale
u tourisme étant constituée l'initiative
le M. le Gouverneur Baels, notre ville y
,era représentée par MM. Vanderghote et
Buckinckx.
Mais ce qui retient tout particulièrement
notre attention, c'est la constitution du co
mité restreint. Toute la propagande tou-
istique dépendra de l'activité de ce comité
estreint, et, disons-le nettement, les plus
grands espoirs sont permis. En effet nous
voyons figurer deux hommes qui ont l'es-
>rit moderne et les vues larges, et pour
qui le tourisme ne se limite pas l'admi
ration béate de leur clocher. Les chevilles
>uvrières du tourisme yprois seront l'ave-
tir MM. Buckinckx et FI. Vandevoorde.
Tous les Yprois se réjouiront vivement en
onstatant que cette fois nous sommes par
is du bon pied. MM. Buckinckx et Vande
voorde prendront cœur leur mission. Nous
savons qu'ils s'y intéressent, et, heureuse
ment, ce sont des hommes dégagés de toute
attache politicienne.
Il y a vraiment quelque chose de changé
en notre bonne terre de Belgique. Le co
mité restreint du tourisme est assuré de
notre concours le plus complet, et nous espé
rons vivement que LE SUD ne devra lui
décerner que louanges et félicitations. Nous
espérons surtout qu'il sera permis ces
Messieurs d'agir avec assez d'indépendance
et d'esprit d'initiative, et c'est pourquoi nous
approuvons vivement la collaboration d'un
échevin de la ville dans ce comité restreint.
Voilà de la bonne besogne.
La commission a étudié la possibilité de
ettre le bureau officiel de renseignements
n peu plus la portée du public. Ce qui
sera fait. Voilà encore un campagne du
SUD qui aboutit... non sans peines Quand
on songe que l'administration communale
ne répondait même pas aux lettres que les
hôteliers d'Ypres lui adressaient il y a trois
ans ce sujet.
Nous insistons sur l'urgence de la ré
daction des brochures de propagande.
11 est moins cinq pour 1937...
[LES MUSEES
i L'année 1937 sera décisive, nous dit-on,,
au sujet de l'organisation de? Musées d'Y-
rres. Nous mettons toute notre confiance
pans l'activité de l'échevin de l'Instruction
publique, M. Van der Mersch. Nous som-
nes convaincus que M. Van der Mersch
aura cœur d'étudier le problème dans son
ensemble. Car ce problème est d'une im-
Iportance capitale pour notre ville. Le tou-
Irisme anglais sera plus florissant que ja-
I mais cette année. Il serait indispensable que
I nos visiteurs rapportent dans leurs villes la
nouvelle qu'Ypres fait un très gros effort,
i Première mesure pratique, réaliser im-
mcdiatement donner au Musée du Sail-
lant d'Ypres l'occasion d'exposer convena
blement ses collections dans la grande salle
de la Boucherie. Mais, d'après nous, il ne
:a jt pas attendre le mois de mai oour pren
dre ce^e décision. Il faut que dès le mois
de mai, cette collection puisse être installée,
avec méthode et de façon intéresser et
retenir le public.
Seconde mesure étudier avec l'Assistance
publique la manière la meilleure de mettre
v><p„r u collections, oui lui appartien-
Iment, et éditer un petit guide et des cartes
postales des pièces principales exposées.
Troisième mesure hâter l'installation du
Musée de la Porte de Lille.
Quatrième mes.-re avoir dès maintenant
un plan très étii iié de l'aménagement en
musee du premier étage des Halles Pour
cela, que 1 on nous permette de signaler que
rien n'est négliger. Pas même certaines
offres faittr par de; pein tes qui la ville..
ne répond même pas Le Musee de la Ville
s est considérable:»? et n lu cette année,
grâce aux judicieux achats préconisés par
l'homme de goût et le vrai connaisseur qu'est
son Conservateur, M. Dar.iei Tack. Mais
nous aurons l'occasion d'obtenir cette an
née de nombreux accroissements 11 s'agit
de choisir avec un grand discernement, et
nous suggérons la ville de nommer rerte
fin une petite commission d'hommes com
pétents, choisis Ypres.. et Bruges.
Nous recommandons les verres URO ZEISS
dans tousles cas où l'oeil est exposé des radia
tions calorifiques intenses. Ces cas peuvent se
présenter au dehors pendant l'été, mais ils
sont surtout fréquents dans les longues soirées
d'hiver, l'éclairage artificiel.
Les personnes que l'éclairage artificiel incom
mode dans leur travail feront avec profit l'essai
des verres URO PUNKTAL. Non seulement
ceux-ci affaiblissent les radiations infrarouges
trop abondantes dans la lumière artificielle,
mais, en outre, ils procurent une impression
lumineuse voisine de celle donnée par la lu-
mière du jour.
La presse a donné un renseignement non
fondé en signalant que la partie des rem
parts entre la Porte de Menin et le Bassin
allait être restaurée en premier lieu. C'est
la pointe des remparts, où nous regretterons
éternellement de ne pas voir se dresser la
statue du Roi Albert, près de la Porte de
Lille, qui sera l'objet des premiers travaux.
C'est pourquoi nous insistons, afin que la
question des remparts et des casemates soit
envisagée, sans tarder, dans toute son am
pleur. Ce qui revient dire, non pas comme
simple réfection, mais avec comme objectif
de reconstituer complètement et méticuleuse-
ment une partie remarquablement intéres
sante des foritfications de Vauban. Ces for
tifications disparaissent presque partout.
Nous avons Ypres l'occasion d'avoir une
magnifique pièce de Musée militaire... en
plein air. Ne ratons pas l'occasion. Même
si cela fait dire ce pauvre sire de Mis-
siaen, comme dans son hebdomadaire de
cette semaine, que nous avons la folie des
grandeurs. Evidemment, pauvre cher hom
me, nous n'avons pas comme vous le sens
du vulgaire
Voilons-nous la face On nous assure que
tous les efforts de culture et de civilisation
de la démocratie politique ont donné de
bien curieux résultats, lors de la première
réunion de la nouvelle commission de l'As
sistance publique. M. Missiaen se vante dans
son hebdomadaire d'avoir été absolument
la hauteur de son adversaire. Ce fut, nous
dit-on, d'une correction et d'une courtoisie
très fin de siècle Que diraient les géné
reux donateurs qui au cours des siècles ont
enrichi les fondations charitables yproises,
s'ils assistaient pareil débat contradic
toire Lamentable et totale décadence.
Et quel splendide encouragement pour
les braves gens qui voudraient faire de nou
veaux dons l'Assistance publique... Voilà
où nous conduit la politique de l'Etat-Pro-
vidence. Où est l'esprit de charité de ces
politiciens répartiteurs de la bienfaisance
publique.
Que pensent les Yprois des projets Van-
dervelde Il nous revient qu'un membre
de la Commission, ayant Lu notre article
sur le discours prononcé par Vandervelde
Ypres, déclara qui voulait l'entendre
que nous ne comprenions pas le français
Que doivent penser les Yprois de ce bon
monsieur, maintenant qu'ils constatent que
nous n'avions, hélas que trop bien com
pris Et que doivent-ils penser des piaffe
ments de Missiaen ce sujet
Nou ne formons qu'un vœu c'est de voir
Vandervelde déeuerpir au plus vite de son
ministère, car il ne nous plaît pas de voir
l'avenir comDromis par ce vieillard caco
chyme. Vandervelde, bas les pattes Ni en
droit, ni en fait, les biens de l'Assistance
t-"bliqu° n'ont être l'objet de votre solli
citude. Bas les pattes, ou la porte, Van
dervelde
M
Georges
Cornets
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