J Les Nouvelles
o* Grande Réputation Mondial*. |e Mutée de Guerre du saillant d'Ypres.
LE SUD, dimanche 7 février 1937
LA VILLE DE VERVIERS
TAXE LES GRANDS MAGASINS.
OUVERT TOUS LES JOURS, EN FACE DES HALLES
i T.J* nwiilVw collection qui existe complétée en 193F>
Toute* les lffundu* des différente, eto*®» v sont représentées
Omcoroue visiter* le MUSÉE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES
YFRES. ïce do et prêchera toujours le Paix entre Nations
ENTREE RUE DU VERGER, YPRES.
Un ancien Combattant donne gratuitement toutes les expEcations.
Conservateur Monsieur L N. MURPHY, F. I. L.,
L'ORGANISATION DU TRAVAIL
DANS L'INDUSTRIE DU UN.
j
Sous la présidence de l'inspecteur
général Mommens, le 30 janvier 1937,
le comité paritaire de l'industrie du teil-
lage et rouissage du lin s'est occupé
Courtrai de l'organisation du travail
dans les entreprises dénommées Vlas-
oprnakerije'n et a décidé de soumet
tre l'approbation du ministre du Tra
vail et de la Prévoyance Sociale un
projet d'arrêté royal.
D'autre part, un échange de vues eut
lieu au sujet de l'application en 1937
de la loi sur les congés payés. Cette
discussion sera continuée le 2 7 février
prochain.
Ensuite les délégués patronaux ont
communiqué la décision suivante
En regard la situation améliorée
de l'industrie du lin, les fabricants de
lin, sans modifier en rien le contrat
des salaires existant et établi au se n
de la commission arbitraire, accorde
ront partir du 1 er février une aug
mentation extra de 1 3 centimes par
heure.
Cette augmentation extra, qui sera
maintenue aussi longtemps que dure
l'amélioration de la situation dans l'in
dustrie du lin, est considérée comme
un acompte sur les majorations éven
tuelles des salaires résultant de la haus
se de l'index moyen des deux Flan
dres.
NOUVELLES REVELATIONS
SUR L'ASSASSINAT DE
JACQUES DE BORCHGRAVE.
M. Spaak a, dit-il, rencontré en le
ministre del Vayo in interlocuteur sym
pathique avec lequel il y a moyen de
s'entendre. Le rubicond ministre des
Affaires Etrangères ne semble pas dif
ficile en matière de fréquentations.
Pendant qu'il conférait St-Quen-
tin après avoir commis la bassesse de
faire une moitié du chemin en vue de
cette rencontre, les journaux du soir
publiaient Bruxelles quelques nou
veaux détails édifiants sur l'infâme as
sassinat. Résumons-les, d'iprès, no
tamment, la Nation Belge
11 y a dans les 14 ambassades de
Madrid quelque 5.000 étrangers di
vers abrités depuis le début de la guer
re. C'est même un des motifs pour
lesquels les diplomates ont jusqu'ici
maintenu résidence dans la capitale.
C'est en vain que, par'ant et agissant
en leur nom tous, M. Edwards, am
bassadeur du Chili en Espagne a es
sayé Genève d'obtenir que le gou
vernement de Valence consente or
ganiser avec le concours de la S.D.N..
l'évacuation des réfugiés de Madrid
dans des condiLons propres garantir
leur vie.
M. del Vayo, ministre des Affai-es
Etrangères du gouvernement de Va
lence, (le sympathique interlocuteur de
M. Spaak s'est é'evé avec indigna
tion ccmtre cette proposition simple
ment humaine. Son opposition a été
appuyée énergiquement par M. Litvi-
noff, au nom du gouvernement des So
viets, et la presse socialiste des diffé
rents pays.
Le Conseil de la S.D.N. a dû Enter
rer la proposition.
C'est le sort de ces réfugiés oui doit
avoir été l'un des mot'fs de la con
damnation mort de Jacques de Borch-
grave.
Lors de la rupture entre le gouver
nement de Berlin et celui de Madrid,
le corps diplomatique se préoccupa de
sauver ceux qui étaeint réfugiés l'am
bassade allemande les membres du
personnel des diverses légations se
chargèrent d'aller les chercher pour leur
donner chez eux un nouvel asile. Mais
leurs efforts se heurtèrent l'opposition
forcenée des rouges qui arrachèrent de
leurs mains plusieurs des réfugiés et
les massacrèrent.
Sur cette scène atroce attestée par de
nombreux témoins étrangers, on a quel
ques mots griffonnés par Jacques de
Borchgrave dans une de ses dernières
lettres.
Ilfut possible, écrivait-il, au prix
de grands efforts (et, en ce qui me
concerne, mon paletot de cuir fut dé
chiré) de faire sortir quelques-unes
des femmes et puis hélas Ce fut af
freux. Le déchaînement de la passion
basse et cruelle, l'aopétit du sang hu
main est abominable la pensée que
des êtres humains que vous essayiez de
protéger vont être tués après être sor
tis de vos mains, la terreur pe:nte sur
leur visage et la joie sur celui de leurs
bourreaux, c'est un souvenir atroce.
La cruauté de cette révolution dé
passe probablement tout ce que l'on
peut imaginer et il est probable aue
les témo-ns oculaires ne seront jamais
crus lorsqu'ils pourront librement ra
conter ce qui .aura passé sous leurs
yeux.
Parmi les femmes dont Jacques
de Borchgrave a essayé de préserver
la vie, certaines furent massacrées
dans les autos mêmes des diploma
tes
Le gouvernement allemand adressa
au gouvernement belge des remercie
ments officiels pour la part prise cou
rageusement par l'attaché de notre am
bassade au sauvetage des malheureux
réfugiés.
II est encore une autre activité ds
Jacques de Borchgrave qui a dû exci
ter la colère des rouges.
Le mécontentement de beaucouo de
Belges enrôlés par Ies soins de M. Jean
Delvigne et de ses amis dans la bri
gade internationale est un fait que l'on
ne peut .plus essayer sérieusement de
contester.
Jacoues de Borchgrave a eu s'oc-
cuner c!e certains de nos compatriotes
follement égarés dans cette aventure.
'I va maintenant, au fur et mesure
qu'apparaissent les détails véritables de
ce drame, une ignominie plus grande
que tout ce qui apparaît de plus en plus
aux yeux c'est celle des socialistes et
communistes, même belges, qui ont es
sayé, publiquement ou sournoisement,
de salir la mémoire de la victime par
les plus infâmes ra ■-on tard".
La Méfrono'e
wwsw MW
«vu
LE TRAFIC DES AUTOS" T.
En 1929 il existait d->ns le pays 1 56
lignes régulières d'pntobus parcourant
un total de 1.889 kilomètres. Il existe
actuellement 455 lignes avec un déve
loppement de 9.222 kilomètres.
Les entreprises de chemins de fer
concédés ont compris l'intérêt qu'il y
avait pour elles d'exploiter les servi
ces de cette nature, qui dans la plu
part cas, constituent le complé
ment de leur activité originaire. Elles
exploitent 153 lignes régulières.
Imitant la ville de Bruxelles, les
édiles verviétois, au cours d'une séance
qui a duré plusieurs heures, ont déci
dé la majorité des voix catholiques,
des classES moyennes et libérales, la
création d'une taxe sur les grands ma
gasins.
Cette taxe tout en rétablissant un
plus juste équilibre devant l'impôt, (les
grands magasins étant privilégiés sous
ce rapport) permet de trouver les res
sources suffisantes pour augmenter les
traitements du les barèmes.
La taxe sur les grands magasins doit
rapporter 800.000 francs.
Elle sera appliquée suivant les ba
ses suivantes 1 Commerce exonéré
2) Commerce 250 francs 3) 500 fr.
4) 1.500 fr. 5) 2.500 fr. 6) 3.500
fr. 7) 4.500 fr. 8) et cha cun des
suivants 5.000 francs.
Le conseil a ensuite examiné le bud
get en boni de 800.000 frs.
Dans ce budget, la taxe sur les
grands magasins non encore ap
prouvée est portéée pour 300.000
frs et l'ancien compte de 1935 se sol
dant par un déficit de 1.450.000 frs.
a été apuré en utilisant une partie d'un
emprunt réalisé en 1931.
La discussion "générale du budget a
été remise une prochaine séance.
UN CHEF-D'ŒUVRE
D'INCOHERENCES.
On a lu l'essentiel du projet de loi
qui sera incessamment discuté la
Chambre et qui vise la mise la retrai
te des Gouverneurs de Province l'â
ge de 67 ans. Déjà le choix de cet
âge, entre deux âges constitue une
première incohérence et démontre
suffisance que le pays se trouve nou
veau dsvant une loi d'exception.. Il faut
satisfaire coûte que coûte les appétits
vop^ces de MM. Bovesse et Consorts.
Pourquoi le projet de loi prévoit-il.
in fine, deux prolongations successives
d un an Pour permettre aux nou
veaux gouverneurs de ne pas être mis
la pension, eu^. 67 ans Comme
on le voit, ici, l'incohérence est com
plète.
Mr van Zeeland espère-t-i! aue de
telles inepties rehausseront l'auto
rité de son gouvernement
LES VACANCES OUVRIERES
La Presse a fait largement allus:on,
il y a ouelques semaines un Drojet
de M. Marcel Jasnar tendant ''orga
nisation des vacances ouvrières. Ce pro
jet parait être actuellement en bonne
voie de réalisation et le ministre des
Transports en a saisi le Premier mi
nistre.
Une commission a été créée pour
examiner les moyens de- réalisation.
Tous les organismes intéressés la mi
se en œuvre de cette réofrme y étaient
représentés organiationss syndicales,
organisations féminines, organismes de
Jeunesse, groupements d'employés, Co
mité central Industriel, patrons catho
liques, Viaamsch Economiscch Ver-
bond,, Touring Club, Club de cam
ping, Société des Chemins de fer, Vici
naux Fédération des transporteurs par
autocars, Fédération des hôteliers, Cen
trale d'Education ouvrière. Office
National des Musées, Croix Rouge, mi
nistères de la Santé Publique, du Tra
vail et de l'Instruction Publique, Offi
ce national du Tourisme, etc.
On connait le but de l'jnitiative mi
nistérielle permettre aux ou\rriers de
s'échapper des centres industriels l'é
poque de la belle saison pour aller
prendre des vacances reposantes dans
les lieux de villégiature. Une sous-com-
mission s'est occupée de la répartition
dss congés. Il faut, en effet, que les
industriels organisent les vacances par
catégories de manière éviter les en
combrements dans les hôtels l'enva
hissement des tramways, la prise d'as
saut des autocars. Les grands groupe
ments industriels ont accepté d'échelon
ner les vacances entre le 1 er avril et
le 30 septembre, et des mesures seront
prises pour éviter que les mêmes tra
vailleurs bénéficient toujours de la pé
riode la plus favorable de l'année. II
faudra pour cela aussi la collaboration
des syndicats et des grands organismes
touristiques.
La S.N. des Chemins de fer a con
senti une réduction de 35 sur les
tarifs de transport en faveur des famil
les et des individus. Cette réduction
pourra atteindre 50 pour cent pour des
groupes de 25 personnes. Les mêmes
réductions ont été accordées nar 'es
Chemins de fer Vicinaux et la Fédéra
tion nat:ona!e des Autocars. D autre
part, le Département de la Marine or
ganisera des croisières d'un jour dont
le prix variera entre 60 et 90 francs en
y comprenant le transport par chemir.
de fer. Les conditions de réduction se
ront identiques sur les bateaux d'ex
cursion de la Meuse. Et les sociétés de
tramways créeront, d'accord avec la
Société des Chemins de fer, des bil
lets combinés. On songe étendre le
bénéfice de ces mesures aux employés
Et-' ce. qui concerne le logement, un
accord est intervenu avec les hôteliers
de la partie ouest du littoral qui ont
accepté de loger 2.000 personnes par
semaine-pension comprise au prix
de 25 francs par personne et car jour.
Ces conditions ne seront valables que
pour les mois de mai, juin et septem
bre, les hôteliers devant réserver Ies
mois de juillet et août leur clientèle
de rapport habituelle. Ainsi, il n'y au
rait plus de saison morte
Les Agences de voyage ont aussi
prom:s leur collaboration. Grâce el
les. l'ouvrier pourra être muni de ti
ckets comportant la fois le coupon
de chemin de fer, les divers coupons I
tourstic'ies et 1? coupon d'hôtel avecj
combinaison éventuelle pour les tram-
wavs.
Tous ceux qui ont été invités colla
borer ce travail l'ont fait gratuite
ment pour participer une oeuvre in
téressante du point de vue social.
Voir tuite en lime page)
Croies Je C°vé—e A' TVtl!*-deo. prononcées e* '"Pplise de *9 ^-«"-in's-in-the-Fîelds,
Londres. Commémoration de l'Armistice 1932.
ÏV-W de la plus haute Distinction Militaire Française, etc.. rte
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