I Le roi Albert. e chômage parmi les employés comptables, techniciens, etc... de la région frontière. Liberté de la Presse Politique Extérieure DIMANCHE 14 FEyRIER 1937. ABONNEMENT 1 AN 20 FRANCS 4e ANNEE No 7. Hebdomadaire 50 cent, le numéro. Pour qu'une nation soit, il faut qu'une lidarité nationale existe et qu'elle se cris- dans la volonté du pouvoir. S Ch. van RENYNGHE, 19, rue Longue de Tbourout, YPRES. Compte-chèques postaux 1003.43. Nos aînés liquident le passé pendaUl que nous construisons l'avenir. Troiilèmï anniversaire. Le temps asse. Mais il ne faut pas qu'avec les nnées qui fuient, vienne s'installer l'ou- li, 11 ne faut pas que la veulerie de otre régime obscurcisse la gloire pu- e de notre grand souverain. Les. luttes politiques en Belgique s'ar- êter.t au pied du trône. Autour du rôns, tous les citoyens belges doivent etrouver l'unité indispensable la randeur du pays, aussi âpres que oient les luttes partisanes ou doctrina- La dignité et la grandeur de la dynas- ie rendent cette tâche aisée pour tous eux qui conservent dans leur esprit exaltation des sentiments .les plus éle- és. Le souvenir du Roi Albert, doit, haque année, le 17 février .permet- re tous les Belges de songer avec oi et enthousiasme la grandeur de a Belgique. Les administrations communales ont omme devoir essentiel de saisir cette cession pour prouver leurs adminis- rés qu'elles conçoivent leur mission, on pas avec mollesse, comme une ccr- ée, mais bien avec toutes les obliga- ions çui résultent de leur position de irigeants. L'anniversaire de la mort d_ Roi lbert ne doit pas être commémoré, omme une simple et ennuyeuse formo- ité imposée par le pouvoir contrai, est l'occasion d'éxafter le sentiment atr ciique. de rappels* tous les ci- oyens les services "immenses rendus a Belgique par la dynastie. Selon un principe admis partout et [Particulièrement mis en pratique chez "os voisins français, aucune espèce de air-d'œuvre étrangère n'est admise il se trouve des nationaux de la même 'yorie en chômage. Ce principe est assez normal. Ces mesures prohibitives qui en dé coulent étant appliquées avec une ex trême rigueur pas nos voisins, il ne se rait pas inutile de veilleT, chez nous, ne pas être dupes du système Et, l'heure actuelle, nous sommes dupes, ®ur une grande échelle, dans la person ne d îs employés, chefs de service, fccch- c:ens. comptables, spécialistes etc. 1 faut signaler notamment la pénible s tuation dans laquelle se trouve cette cat''~brie ^e. main-d'œuvre, dans un im- rayon de la frontière franco- helo», D-»'-*<■ -->-n^r fuses usines nouvel- - Ces ré'T''*Tvs. b "••sp-ra' -maîtrise est, eu règle n?rale. exclusivement français. Les Bel ges sont systématiquement écartés de tous les ipostes quelque peu lucratifs... Une partie des étrangers occupés de la sorte, s'en viennent, il est vrai, ha biter en Belgique. Mais une partie seu lement. Car, nombreux sont ceux qui continuent habiter en France, lors que leur domicile n'est pas trop éloi gné de leur lieu de travail. D'autre part, il est notoire que toutes les fabriques et entreprises ainsi mises aux mains d'étrangers, battent tous les records en fait de bas salaires. Leurs propriétaires n'ont généralement pas eu d'autre but, en émigrant chez nous, que de comprimer outrance leurs prix de rer 'oornant le plus poss'ble sur les frais d« la main-d'œuvre de base. Voir soite narre 111 ZEFBRUGGE A partir de la semaine prochaine, vous trouverez dans LE SUD la remar quable étude sur Zeebrugge de Mar cel PATERNOSTRE. Les administrations communales doi vent l'occasion de cet anniversaire, veiller ce que dans toutes les écoles le corps enseignant souligne la noblesse et la grandeur d'un Roi, que le monde entier a admiré, et qui restera dans l'histoire universelle une des figures les plus symboliques de l'Honneur. Com ment un, peuple pourrait-il ne pas avoir le sens de la grandeur, quand ses Prin ces lui montrent de tels exemples Et si ce sens de la grandeur fait dé faut notre peuple droit et honnête, que l'on se retourne avec colère contre les coupables, trops vils ou trop médio cres pour le comprendre. Que le 1 7 février, dans la Cité com me dans les Ecoles, soit une journée dédiée la grandeur nationale. Dans les écoles surtout. Le deVoir des éducateurs est impératif. C'est l'in stituteur qui forge la Nation. Nous in sistons pour que le 1 7 février nous puis sions constater que le corps enseignant belge a compris son devoir, et l'a com pris non pas avec résfgnation, mais avec exaltation. Nous serions bien obligés, sinon, pour défendre la glorieuse mémoire du Roi Albert, de reconnaître une fois de plus la nécessité d'accomplir cette révo lution que Lui, avec cette hauteur de vue qui caractérisait son intelligence, iugeait indispensable la révolution morale et sprituelle. Ch. van RENYNGHE Les articles du Sud sont venus leur temps Dès Lundi, le Comité Général de l'Association, de la Presse Belge s'est rendu, en grande pompe chez le Premier Ministre pour lui pré senter les revendications dont nous avons déjà parlé. Tout en manifestant les dispositions les plus bienveillantes aux délégués de l'Association, le Pre mier Ministre ne prit aucun engagement formel, se bornant déclarer que le Crédit de l'Etat devait être efficace ment défendu. Il ajouta que s'il faisait droit la requête de l'A.G.P.B., il de manderait au parlement de remplacer les dispositions abrogées, par des dis positions efficaces. La liberté de la presse est en dan ger, et bien davantage que certains le pensent. Nous l'avons déjà dit et nous le répétons une presse libre est notre seule garantie réelle du respect de tou tes nos autres libertés constitutionnel les du jour où une loi d'exception sur gira pour la vinculer, du jour où, cer tains précédents étant admis, ils con stitueront une nouvelle jurisprudence en matière de délits de presse, nous se rons sous le règne absolu de l'arbitrai re. Le fait d'avoir incarcéré au secret des journalistes pour délit d'informa tion est d'une gravité exceptionnelle. Si, faute des protestations énergiques nécessaires, ce précédent reste admis, on peut s'attendre dès bientôt voir ce système se généraliser. Dès qu'une information dénonçant des faits scan daleux fera son apparition dans la presse non asservie, le mot d'ordre se ra En prison comme du temps des boches. Et nous pouvons être certains qu'ois n'en restera pas là. Certains symptô mes autorisent supposer que dès présent, un bon petit projet de loi exis te pour la correctionalisation des délits de presse. Pour le sortir, on attendra une circonstance favorable. Il suffira de détourner l'attention de l'opinion pu blique pour quelques jours, on récla mera l'urgence et... passez muscade I l'affaire sera dans le sac. Il se trouvera toujours, dans notre parlement d'Union Nationale une majorité pour accorder au gouvernement actuel tout ce qu'il désire.. On en a eu la preuve dans tant de circonstances, dont les dernières en da te sont l'affaire Vigneron, l'affaire de Borchgrave et la Commission Servais. Et qu'on ne vienne pas nous accu ser de pessimisme. Pour parler ainsi nous nous basons sur une série de dé clarations, faites en diverses circonstan ces. par plusieurs ministres de Mr Van. Zeeland toutes sont inspirées du mê- (Voir suite page 16) Malaga la rouge est devenue Malaga la blanche. Non seulement la ville de Malaga mais encore toute' la province de Ma laga est aux mains des Nationaux Tels sont les titres annonçant cette importante progression des troupes na tionalistes. Cette victoire, en effet mé rite, toute l'importance qu'on lui donne. Désormais, la guerre civile en Es pagne approche de sa phase termina le. Les gouvernementaux n'ont! plus aucune route d'évacuation qui ne soit de près ou de loin tenue par les na tionalistes. Sur les sept routes aboutis sant Madrid, plus aucune ne reste aux gouvernementaux pour communiquer li brement avec l'est. La route de Madrid Avila. vers La Corogne est coupée la sortie mê me de la capitale. La route de Madrid Burgos est coupée Lozoguela, dans U Sierr? La route d'Aragon est couoée devant Arganda. Les trois autres, celles d'Aranjuez, de Tolède et de Maquera sont entièrement occupés. Prn'-t ]es Routes dp*** une s'tupt'on oui sera bientôt angoissante. Us n'ont plus qu'une issue nour échap per la fanvne et l'énuisement des armements et munitions le Guada- lajara, trajet long et précaire. On nous dit même "ue cette sta tion n'est que temporaire, car mais-ré la pluie, les nationaux l'ardeur extra ordinaire, continuent leurs attaques. D'ici peu de jours des résultats extrê mement importants peuvent être acr quis. Il paraîtrait, d'après les journaux italiens, que si l'aide française aux Rouges n'avait pas été permise, car d'après Doriot, 25.000 Français com battent pour les soviets d'Espagne, la péninsule Ibérique se trouverait déjà depuis longtemps dans le calme et la paix. Mpis la France, est plus que jamais décidée aider, les destructeurs. On peut lire dans le Populaire organe de Blum-la-guerre, que Madrid rappelle Verdun, que la France s'est sauvée en résistant Verdun, et que la démocra tie «e sauvera en résistant Madrid. Rien n'est donc changé, dans les projets implicites de la France Moscou- taire, malgré ses beaux appels la paix 1 Cependant, malgré toute haine des rouges Malaga est prise, qu-»i- qu'er dise ou qu'en pense la peste socialo-communiste. Le Gouvernement de Londres a le devo:r de mener la auestion de non-in tervention un stade réalisateur, afin que par le resnect des engagements de cet accord, l'Espagne puisse librement se libérer, de l'emprise sanglante dn communisme international. H. Ergé.

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