Bruges. Automobilistes, CHRISTIAEN Oompagnie Belge osstras des ciesses1 t'tpies AU SUD" M. COMYN REGOM PNEUS La Maison Telefunken Philips La Voix de son Maître Novak Scarabée S. B. R. Point=Bleu etc. Baron Noël de VINCK Zonnebeke Daniel LELEU LE SUD, dimanche 14 février 1937. BILLET DE BRUGES QU'EST-IL ADVENU DES RESTES DE CHARLES LE TEMERAIRE ET DE MARIE DE BOURGOGNE ZEEBRUGGE La fin tragique de Charles le Téméraire ABOa NEZ-VOUS Pour obtenir le meilleur kilométrage de voe pneus, adressez-vous un technicien 4, Place van den Peereboom, YPRES. Tel. 103. CONSEILS GRATUITS TOUTES REPARATIONS. Vous y trouverez toutes les marques de pneus neufs garantit et aux conditions les meilleures. SERVICE DE GONFLAGE GRATUlf. 28, Rue au Beurre, YPRES POSSEDE LE PLUS GRAND CHOIX D'APPAREILS DE T. S. F. 395 EN WESTFLANDRE LA VOUS ASSURE VOUS SOUTIENT VOUS DÉFEND. SA CARACTÉRISTIQUE LA RAPIDITÉ DANS LE RÈGLEMENT DES SINISTRES. Siège social GAND. INSPECTEUR pour la WESTFLANDRE L TOUSSEIN, 11, Rue Nicolas Despars, BRUGES. AGENTS DANS LE SUD YPRES et environs COMENES L'événement mondain de la saison fut, sans conteste, le mariage de Nelly Adamson avec Pierre Landry. Le Sud présente ses cordiales félicita tions aux jeunes époux, et nos'lecteurs trou veront avec plaisir en page 13 le reportage de notre confrère Le Pays Réel Le comité des fêtes des Croix de Feu l'honneur de porter la connaissance de la population brugeôise que, le dimanche 14 février prochain, 10 h. du matin, la salle du Cinéma du Vieux Bruges l'ancien brancardier du Régiment des Grena- dieri R. Van Ravestyn donnera en flamand une conférence sur ce sujet Une prome nade au front belge pendant la guerre Cette causerie qui a remporté partout le plus vif succès sera illustrée de plus de trois cents projections lumineuses. Ces photogra phies de Nieuport, Dixmude, St-Jacques Ca- pelle, Loo, Reninghe, Boesinghe, Steenstraet, Ypres, Passchendaele, etc... sont inédites. Prix d'entrée par personne 2 francs. 1 Cette cônférehec ayant 'pour but principal de faire connaître nos compatriotes, la jeunesse surtout, les tranchées et les canton nements où les défenseurs du pays ont com battu et souffert pendant quatre années, le Comité des Croix de feu espère que le puhlip brugeois se fera.non seulement us plaisir mais agssi un devoir d'aller écouter un ancien combattant leur parler du front de l'Yser. .-il- De nombreux vols ayant été commis ces derniers temps dans les fermes des environs de Bruges, les gendarmes recherchèrent les malfaiteurs. Soupçonnant un nommé Van Maele de Sainte-Croix, ils firent une per quisition chez lui et trouvèrent quantité de poules volées. Son arrestation fut mouvementée. Ayant appris qu'il se trouvait attablé dans un café, les gendarmes firent irruption dans l'éta blissement, mais il brisa une vitre du café et s'enfuit par la fenêtre. Après une pour suite mouvementée, le voleur fut arrêté, por teur de plusieurs blessures la tête causées par les bris de vitre. A partir de la semaine prochaine, vous trouverez dans LE SUD la remarquable étude sur Zeebrugge de Marcel Paternostre. A l'initiative du Département de l'In struction publique, le Conservatoire de Bru ges est chargé d'organiser, le samedi 27 de ce mois, deux séances d'éducation, dont le programme sera consacré l'audition d'œu- vres de Haydn et de Mozart. Ces auditions s'acçompaeneront de commentaires explica tifs par M. Marcel Boereboom, professeur l'Athénée de Jette, qui es: un de nos musi cologues les plus érudits. Ces concerts éducatifs auront lieu au théâ tre, avec le concours de l'orchestre du Con servatoire, sous la direction de M. le Direc teur Ryelartdc, lequel s'est assuré le con cours du violoniste-virtuose M. Frans Wigy. T a première séance' 2 heures et demie, esc réservée exclusivement la jeunesse des écoles e: sera gratuite. II y aura une seconde audition !e_ soir 8 heures, accessible au public des con ditions exceptionnelles les places sont, en effet, fixées 5 fr., 3 fr. et 2 fr. On peu.: d'ores et déjà les retenir en la maison Van Hecke, rue Espagnole. En conséquence de l'organisationde ces concerts éducatifs, la Direction du .Conser vatoire est obligée d'ajourner son troisième concert d'abonnement primitivemenr fixé au 28 février. Celui-ci aura lieu le dimanche suivant. 7 mars, avec le concours de Mit" Maria Serverrus, prima dona de 1 Opéra royal Nous reprenons du Standaard cet inté ressant article ayant pour objet de rendre aux Ducsde Bourgogne l hommage qui leur est dû. Le Sud manquerait sa mission s'il n'insistait pas virement pour que les autorités brugeoises comprennent tout ~fêur devoir en cette circonstance. En ce fai sant nous continuerons la campagne que nous avons entamée il y a trois ans dans Le Sud et nous insistons une fois de plus sur ce sens de la grandeur si néces saire notre pays. Mais qu'il nous soit per mis d'ajouter que nous accomplissons égale ment un devoir de piété filiale, en menant campagne pour voir se réaliser un des pro jets les plus chers l'historien des Ducs de Bourgogne, le Baron Albert van Zuylen van Nyevelt. C. v. R. On sait combien depuis deux ans, et de tous côtés, on s'empresse pour que les tom beaux de Charles le Téméraire et Marie de Bourgogne, érigés actuellement dans une chapelle latérale du déambulatoire de l'église de Notre-Dame de Bruges, soient ramenés dans le chœur de l'église, leur place origi nelle. C'est là que, au XVIme siècle, les restes mortels du. dernier duc de Bourgogne (tué pendant le siège de Nancy en 1477) fu rent placés côté de ceux de sa fille Marie de Bourgogne, sur l'ordre dé Philippe II. C'es: ce moment qu'on érigea les magni fiques mausolées qui, dispersés et cachés pen dant la révolution française, furent ramenés mi's placés cette fois dans la chapelle Lan- chals où actuellement encore, les visiteurs peuvent les admirer moyennant redevance. A la suite d'un, article du Comte Louis de Lichtervelde paru dans le Vingtième Siècle du 9 septembre 1934 et où il dé plore que les restes du valeureux. Duc et de son héritière bien-aimée, ne reposaient plus dans une chapelle mortuaire, mais dans une salle d'exposition, nous avions fait re marquer dans ces mêmes pages, que durant la révolution française les mausolées avaient été déménagés, e: non pas les ossements des seuls princes de notre pays dont il nous res tait les dépouilles. Et nous en référant l'appui du témoignage de feu les chanoines Duclqs et de Schrevel, historiens renommés, nous avions démontré comment les sépul tures de Charles le Téméraire e: de Marie de Bourdonne .avaient été endcmmacés par les révolutionnaires, ceux-ci étant furieux d'avoir nerdu la trace des nrécieux mauso lées mis l'abri par les soins du chapitre. Quelque temps après, le Baron Albert van Zuylen van Nyevelt, archiviste de l'Etat Bruges, et mon il y a un an, a consacré une étude très approfondie ces faits. Pour cela il a puisé aux sources du département de la Lvs, des archives de l'Etat Bornes. i de l'archive de I'éylise de None-Dame Bruges et dans les publications dé'à parues. Lors du connrès d'^rt Ancien de Pr""°c en 1935, il a fait un important exposé qui para: ensuite dans le numéro de janvier du Wc.renschap in Vlaanderen Dans les deux premiers chapitres, et don nant l'a-nui de sa thèse des documents pertinents, il prouve eve c'est bien le corps de Charles le Téméraire qui fut retrouvé sur le champ de bataille de Nancy et trans féré Bruges. Charles le Téméraire, entouré de queloues fidèles fut mé pendant un violent combat sous les murs de la ville, sur la berce du lac St Jean par la lance de Claude de Beau.- mont. Son corps fut dépouillé de ses vêtements et de ses bijoux par des palefreniers alle mands. Peu après, il fut retrouvé parmi une quinzaine de cadavres sur les indications de J.B. Colonna, page du duc. L'examen du corps fut fait par Matteo Lupi, chirurgien du Téméraire. Il le reconnut formellement: grâce aux cicatrices particulières bien con nues de lui d'abord le Téméraire posait les oncles beaucoup plus Io"us <~u° n'im porte oui -également par la cicatrice de ,u pt«rr,,-= 1 rfHTt 1ms du. rorrbnt d° 'S dent; de Jemous qu'il |j avait perdues et surtout par deux abcès dont un lé'paule e: l'autre au ventre, et un ongle incarné au pied gauche. Pendant le combat, le duc fut désarçonné, son cheval renversé sur lui. Par trois fois on le transperça d'une lance, la prc-m.ère fois il fut atteint la tête, la seconde fois la jambe droite et la troisième fois la main. Tout son visage était gonflé par le froid et le gel. Les chroniqueurs sont d'accord sue ces particularités. (A suivre.) H. B. il -t ■jutsansa ?7f>

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Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 8