Heneaux
Dans la Jungle
G. Pauwels=Haeghebaert
38, Rue de Comines Wervicq.
Se présente comme 1erserveur
et comme t< aiteur l'occasion
de noces. fête s,
lre Communion, etc...
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LE SUD, dimanche 21 février 1937
La soirée catholique du film que
nous avions annoncée, pour lundi der
nier, a eu un tel succès qu'une seconde
soirée été organisée le mecredi sui
vant. Après une intéressante causerie
par le Père Morlion, on a projeté le
film Maria Chapdelaine
Au Risquons-Tout, aura lieu le di
manche la Soirée jociste. Au program
me Conflit et deux comédies Le
régal et On recherche un prison
nier
Cette soirée aura lieu 16 h. 30 dans
la salle des fêtes des Œuvres sociales,
Chaussée de Lille. Cartes d'entrée chez
Mr Raphaël Lecroart, rue de Gand, 57,
Risquons-Tout.
AU MARCHE HEBDOMADAIRE
Voici quelques prix pratiqués au
marché hebdomadaire du mardi 16 fé
vrier beurre, de 25 26 frs. le kilo
œufs 0,50-0,60 pièce fromage, 8-16
pommes de terre, 0,55 le kilo.
VIVE KAMIEL!
A PROPOS DES AUDITIONS
RADIOPHONIQUES EN PUBLIC
Ainsi Orner, vous avez applaudi Ka-
miel. son retour d'Espagne.
Ça, c'est le bouquet
Quand on se dit catholique, il est des
limites qu'on ne dépasse pas.
Vous avez applaudi le président de la
Chambre, qui est allé encourager la
guerre civile en Espagne.
VOUS AVEZ APPLAUDI, vous
vous êtes fait son complice, lorsqu'il
engageait là-bas le Gouvernement et le
peuole Belge.
VOUS AVEZ APPLAUDI Kamiel
alors qu'il félicitait les assassins des cu
rés et des religieuses et les pillards d'é
glises et de couvents.
Vous avez bien fait, le public saura
vous juger votre juste valeur et le
R. P. Declercq aura une fois de plus
l'occasion de vous absoudre.
Rappelez-vous ce que Le Peuple
écrivait au lendema'n des Sections fran
çaises HIER CREAIT L'ESPA
GNE. AUIOURD'HUI C'EST LA
FRANCE. DEMAIN CE SERA LA
BELGIQUE
Si votre pays devait connaître de
main. les horreurs de la querre civile,
APPI.AUDTRIEZ-VOUS. Orner
Si des pillards genre Frente Poou-
lar venaient deihain incendier nos
églises, assassiner nos orêtres et nos
relioieuses, APPLAUDIRIEZ-VOUS,
OMER
S'ils venaient massacrer les femmes
et les enfants. APPLAUDIRIEZ-
VOUS, OMER?
Non, vous n'applaudiriez plus, Orner,
car
Les copains du Frente Popular
Se saisissant du Léopard
Le colleraient au poteau
Avec 12 balles dans la peau.
R. Goetgebuer.
DEUX POIDS, DEUX MESURES...
Le Journal de Roubaix revient en
ces termes, sur ce sujet que nous avons
signalé il y a quelques semaines nos
lecteurs.
Le jugement prononcé récemment
par le Tribunal civil de Mouscron
sera soumis la Cour de cassation
Nos lecteurs se souviennent la re
lation que nous avons donnée du ju
gement prononcé tout dernièrement par
le juge de paix de Mouscron en matiè
re de droit d'auteurs et de compositeurs
de musique. Ce jugement disait entre
autres que les stations émettrices bel-
bes versant aux compositeurs des droits
d'auteur, il est patent que ces auteurs
ont donné leur consentement l'exé
cution publique de leurs œuvres par
radiophonie
Et de conclure que la diffusion et
l'exécution par radiophonie ne sont pas
passibles d'un droit d'auteur spécial.
Ainsi que nous le laissions prévoir, ce
jugement sera soumis prochainement
la Cour de cassation. La société des
droits d'auteurs estime en effet, en se
basant sur un arrêt de la Cour de cas
sation du 12 juillet 1934, que le fait de
rendre une œuvre perceptible l'ouïe
au moyen d'un récepteur radiopho'nïquç
constitue une exécution.
Dès lors, les exécutions publiques
tombent sous l'application de l'article
16 de la loi du 22 mars 1886 sur le
droit d'auteur, qui stipule Aucune
œuvre musicale ne peut être publique
ment exécutée ou représentée, en tout
ou en partie sans le consentement de
l'auteur.
Le droit d'auteur payé par la sta
tion émettrice ne fait nas double emploi
avec le droit qui est dû pour les exécu
tions publiques par les possesseurs de
postes de diffusion.
L'émission au noste central permet
tous les particuliers qui ne font oas
d'exécution publique de re^roduiœ
mis'voTi. sans paver de d-~:ts. mais ''es
que l'émission devient publique, le droit
est dû pour chaque émission.
D'autre part, cet arrêt repoli- n-ie
dans les travaux nréoarai-oires d» la loi
de 1886 sur le droit d'auteur, le sens
d® l'article 16 de cette loi réserve le
droit d'auteur sur toute reproduction
faite de quelque manière ou sous quel
que forme que ce soit.
A HERSEAUX, le Comte Eugène,
acculé, tolère la contradiction rexiste,
pendant... 5 minutes
Après la grotesque comédie dont on
se souvient, le bourgmestre de Mous
cron prit, en 1935, un arrêté interdisant
la vente et la distribution de journaux,
tracts, imprimés etc... dans un rayon
de 100 mètres des édifices publics. Or,
dimanche dernier, un groupe de came
lots du Cercle ouvrier sont venus, sur
la Grand'Place, distribuer des circulai
res de propagande la sortie des mes
ses. La police s'est bien gardée de les
inquiéter. Ah, si les rexistes se permet
taient la même chose!... Ils ne tarde
raient pas être conduits au bloc... A
mo'ns que l'arrêté du bourgmestre. p-is
jusqu'à nouvel ordre n'ait été, de
puis lors, discrètement rapporté?...
C'est ce que nous verrons.
R. G.
Le Lundi 1er Février, les Survi
vants herseautois du Parti dit Catho
lique avaient convoqué le ban et l'ar-
rière-ban de leurs amis gros et petits,
une... Grrrande Tombola gratuite, re
haussée de la conférence oasse-part"ut
du lamentable Comte Eugène. S'y
étaient donné rendez-vous, évidemment,
les légumes de tous calibres qui moisis
sent dans les parterres conservateurs
dix lieues la ronde
On connaît par cœur le chapelet de
carabistouilles colossales que ce pauvre
comte de plus en plus triste, égrène de
vant ses auditoires automatiques Voi
là deux mois qu"il semble toujours es
pérer arriver un jour, par ses impré
cations. enfanter un grand mouve
ment de sympathie diriqé" en faveur
de sa nourrice trioart'te. Cr~h-il d~>nc
si ferme aux miracles de l'auto su"ges-
tion
Quoi qu'il en soit. n*^pTons ses
idées-fc—e
r Qpuve-nement ZceH—q est
rl i çj A ry VC 1"
tlir? ^îtî^ on osut cl :roTV-i> 03,
tous les matins, en se promenant, seul,
en philosophe, dans les splendeurs im
mortelles de la forêt de Soignes.
Léon Degrelle est esclave de son
orgueil, comme un amant passionné est
l'esclave de sa maîtresse Ce Degrelle
est l'émanation incarnée es forces des
tructives.
Tandis que Mossieu Van Zee-
land, lui, est le prototype de la puis
sance constructive voyez le chef-d'œu
vre de sa Dévaluation Grâce au rè
gne bienfaisant et constructeur de Mos
sieu Van Zeeland, notre pays connaît
depuis bientôt deux ans, une ère de
prospérité incomparable. Notre bonheur
est tel que tous les oeuples de l'Uni
vers nous l'envient. C'est cela eu1 ^ous
a valu l'été dernier, la manne céleste
des milliers de touristes en congé nayé.
Et puis, Mossieu, en plus de la
prospérité, assure notre pays l'ordre
et la tranquillité. Tout va mieux Les
mécontents sont des gens de mauvaise
foi, des êtres grincheux qui trouveront
toujours moyen de prétendre que tout
va mal... Et cependant, quels excellents
soupers vous accueillent partout, Au-
velais. Herseaux, partout Mais qui
sont-ils donc, ces gens qui ont le tou
pet de se plaindre
On fait aussi beaucoup de bruit
pour rien autour de certains soi-disant
scandales politico-financiers... On parle
entre autres d'un certain ministre Jas-
par... Moi, Eugène, je suis l'aise pour
en parler en effet je ne connais pas
du tout ce Monsieur Tasnar et ne dé
sire nas le connaître. Je laisse ce soin
la Justice de mon pays.
Il y a aussi un nommé Delvigne au
quel des gens sans scruoule reprochent
de secourir ses amis espagno'e Comme
si ce n'était pas, de la part de cet hom
me un geste généreux qui l'honore gran
dement
Degrelle se plaint de ne nas être
admis se faire entendre n^r les au
diteurs sans-filistes de l'T.N.PEh
bien,moi, je trouve que c'est bien, fait.
Et plutôt que d'arcorder satisfaction
Degrelle, il vaudrait mieux d'inter
dire tout le monde l'usage de notre
poste national
Quelques vieux bourgeois r~trooa-
des osent encore nous reprocher notre
collaboration "ouvernementale avec les
socialistes. Quand comprendront-ils
donc nue nous ne pouvons nas gouver
ner seuls les socialistes sort les plus
nombreux, la Chambre D'ailleurs,
les ministres socialistes ont donné suf
fisamment de preuves de 'eur larne es
prit de tolérance et de leur patriotis
me pour qu'on puisse avoir entière con
fiance en eux. Pour ma part, je leur
tends la main beaucoup plus volontiers
qu'à certains aventuriers sans scrupu
les qui n'hésiteraient pas. pour assou
vir leur orgueil et leur soif de domina
tion lancer dans la guerre civile les
citoyens d'une même patrie. Ces aven
turiers rexistes, puisqu'il faut les appe
ler par leur nom, ne cherchent qu'une
chose saper la confiance dans nos vé
nérables institutions et dans nos repré
sentants les plus autorisés et les plus
respectables, dans le but d'instaurer un
jour, chez nous uf abominable régime
de dictature, où la violence et la force
seraient la seule loi Non. Mesdames,
Mesdemoiselles et Messieurs, nous ne
voulons pas de cela. A aucun prix
Nos pères, grands-pères et arrière-
grands-pères n'ont pas lutté jusqu'à la
mort pour la liberté poqr que nous leurs
fils, laissions perpétuer, sur ce sol qu'ils
ont arrosé de leur sang, des crime,
horribles comme ceux qui se commet!
tent en régime de Dictature Voudriez!
vous, donc Mesdames, Mesdemoiselles!
et Messieurs, qu'on en vienne, che:|
nous, des abominations comme celles!
qui se pratiquent ailleurs Non, mille!
fois non, n'est-ce pas Et cependant, $1
Degrelle arrivait renverser Monsieur!
Van Zeeland, on verrait bientôt prati-|
quer, sur la personnes de milliers del
Belges, l'abominable stérilisation Ehl
bien, moi. Mesdames, Mesdemoiselles,f
je n'en veux pas
Telle fut, peu près, la péroraison!
vraiment eugénique de ce roi des
piqués. L'accueil du public fut plutôt...
réservé. Cela se conçoit Mais l'atmo-|
sphère allait se réchauffer légèrement...!
Un rexiste inconnu, qui en était sal
troisième tentative pour obliger le Com-I
te Eugène laisser entendre ses audi-|
teurs, un son de cloche légèrement dif-l
férent, se leva et somma le cher Eu-|
gène dire, en public s'il avait, oui!
ou non, peur de la vérité et de la lu-1
mière. Pris dans cette impasse, le cou
rageux Eugène se vit bien obligé, entre I
deux... maux, de choisir le moindre :1a
contradiction fut autorisée... titre
tout fait exceptionnel, pendant... 5
minutes, pas une de plus. Malgré les
interruptions continues de quelques
bonzes, bonzesses et autres léopards»;
affolés, les dards rexistes se mirent
pleuvoir dru comme grêle On imagine
ce que cela fut le Comte Eugène fait
vraiment la partie trop belle Les 5 mi
nutes furent strictement comptées et
exécutées, avec le concours... de la po
lice Après quoi, les organisateurs, tout
en sueur d'émotion, passèrent, en paii
cette fois, la Grande Tombola.
Gh. VAN HOUTTE.
Le Frente Popular de Mouscron est
en action. Notre courageux ami Ghis-
lain Van Houtte a été victime des
mœurs d'apaches qui illustrent remar
quablement la qualité spirituellie de la
doctrine politique de ses adversaires
La nuit de dimanche lundi des voyous,
qui se disent probablement démocrates,
et usurpent le nom de chrétiens, ont
lancé des briques dans la vitrine de far
maison de notre ami, causant pour plu
sieurs centaines de francs de
"Z