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Continent et L'Angleterre
Ostende
Douvres
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QUAND LES BELGES
SERONT QUATRE MILLIONS...
(Suite de la première page)
Voire, dirait Panurge...
Remarquons tout d'abord que la situation
morale et matérielle des masses laborieuses
s'est considérablement améliorée depuis le
siècle dernier, parallèlement l'augmentation
de °otre ronulaiion.
Quant l'aggravation du chômage, c'est
un phénomène sans lien logique avec le su
jet qui nous occupe. Il découle principale
ment de l'emploi systématique de la ma
chin et de l'application ces nouvelles mé
thode de Production intensive.
Non seulement, la Beleiqce est en mesure
d'assurer la subsistance die ses ressortissants,
mais, de plus, elle tirerait certainement avan
tage d'un éventuel accroissement de sa po
pulation.
Le Malthusianisme a fait faillite, qui pré
disait la banqueroute de l'Univers par le
surpeuplement. La crise pléthorique que nous
H
subissons prouve que les réserves mondiales
sont loin d'être épuisées. Le passé permet
d'affirmer que l'avenir est aux nations for
tement peuplées.
En vérité, notre population est fort éloi
gnée de la limte au-delà de laquelle la glè
be ne nourrirait plus l'habitant. Selon toute
probalité, elle ne l'atteindra jamais.
Nous possédons un exutoire de choix le
Congo, avec ses richesses incalculables, ex
ploité aujourd hui en dé, iu b~ sens Li
bérée de l'emprise hypercapitaliste, notre
colonie et plus particulièrement le Ka-
tanga, le Kivu et le Haut-Ituri offrirait
nos nationaux de magnifiques possbihtés
d'expansion.
Pair ailleurs, si le bassin minier du su ri'
la Belgique ne possède plus qu'un milliard
de tonnes de houille en rés-erve, les mires
Embourgeoises nous en garantissent plus ce
douze. L'agriculture elle-même n'a na; en
core 'donné son maximum de rendement.
Une politique agricole rajeunie, lexr Ici ra
tion rationnelle des terres cultivées, la mi-s
en valeur des terrains incultes, le retour
Ja terre, nous ouvriraient de nouveaux ho
rizons économiques. Beaucoup d'industries
lucratives celle du fer-blanc, par exemple
restent créer ou développer. I! n'est
pas jusqu'à notre patrimoine touristique qui,
intelligemment exploité, ne constituerait une
source appréciable de revenus..
PENURIE DE JEUNES GENS
Les théories an ci-natalistes sont basées sur
un sophisme grossier.
Le tenants de Malthus oublient trop vo
lontiers un fait essentiel, le potentiel vital
d'un peuple, dont l'importance numérique
est retombée un niveau donné, est de beau
coup inférieur celui d'un autre peuple qui
s'est élevé ou même niveau. Point n'est be
soin d'être démographe pour comprendre
cela.
Comme le fait remarquer Mme Louise
Van den Plas ce peunle .posséderait de
bien moindres réserves d'énergie et fléchirait
sous des charges écrasantes car il c^moterait
un moindre pourcentage de iei*rv=s et une
plus forte proportion de vieillards.
Priver un pays de sa ieunesse. c'est lui
enlever "m dvnam'Tue et briser l'e^or du
progrès. L'augmentation du nombre des pen
sionnés grèverait de dus en plus lourde
ment le budcet de l'Etat. Nombre d'indus
tries qui nécessitent le r encours d'é'éments
i eu nés et actifs péricliteraient ra-idement.
Le chômage s'accepterait inéluctablement,
sans espoir de remède.
Les chiffres que Mme Van den Plas cite
l'appui de ses dires se passent de commen
taires La population belge comprenait en
1880, 35,5 d'enfant de moins de 15 ans.
En 1920, 25 seulement, et aujourd'hui,
moins encore.
En 1930, elle comptait 944.780 habit;
âgés de plus de 60 ans en 1940, eljç^
en compter 1.156.000. En 1950, elle
comptera près de 1.300.000, et, en 197J
•près de 1.500.000.
REMEDES.
II .au. tout p;i-: évher ce viuillissen
cette dégénérescence de notre peuple, qui
traîneraient bref délai l'avachissement L
corps social, l'écroulement de notre tcoa
r.iie gréieide l'annexion pore et sin
de notre pays par un voisin plus iprolificJ
Aux grands maux, les grands remèd
Pas de demi-mesures qui bouleversent toi
sans toucher rien. Des objectifs précis.
réformes radicales.
Dans son magistral exposé des PRINQ
PES REXISTES et dates les BASES DC
TRÎNALES DE REX, Jean Denis a
les jalons .'e cette évolution nécessaire.
Jean Louis a lui aussi étudié la qu.-stj
dans sa brochure REX ET LA FEMNf
Ils aboutissent, en résumé, aux mêmes coi
closions
Pour écaretr le rrectre du dépeuplenl
pour sauvegarder la Famille, cellule foi*
mentale de l'Etat Nouveau, REX exige pt
elle
1. Des réformes politiques une Partis
ration plus large aux consultations électo
les, par le suffrage féminin intégral
représentation plus exacte, par l'octroi d'u
voix supplémentaire au père et la
d'au moins quatre enfants
Oet réformes professionnelles salai»
familial suffisant, impliquant la suppression
du travail des femmes mariées en matin
dWnticn de travail préférence accordé
au père de famille
3. Des réformes socin'es généralisatki
des services sociaux aide médicale aux f>
milles nombreuses la Manon Familiale:
la Portée de tous les ieunes ménages
oénérr'ichon 'de la tutelle médicale sco
'"îre lutte active contre les maladies
r ;ales *ubenL'e, iv-hi1.^. efc. dévelfl
nement des oeuvres Dr tp"rrices de l'enfancel
colonies d- crèches, contrôla
de la production laitière et des spécialité^
destinées aux nourrissons, .empêchant tou
hausse injustifiée et garantissant la vale
des produits éducation sociale et hygiéniq
des masses populaires etc...
Il est tard il n'est pas trop tard, lll
coup de barre énergique peut encore no
sauver du désastre. Prendra-t-on sans Jéll
les mesures qui s'imposent
Nous l'espérons, sans trop y croire..
Gérard Des Marez.
M. S. Prince
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