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"AU SUD"!
n<> Grande nèoutaHonMondiaie. |e Musée cfr Puerre du saillant d'Ypres.
FONDS DES MIEUX DOUES
Les requêtes tendant obtenir une
bourse d'études d'arrondissement) doi
vent être introduites auprès de Mr le
Gouverneur de la province Bruges,
avant le 15 mars. Les requêtes doivent
mentionner la nature des études proje
tées, ainsi que l'établissement d'instruc
tion dont l'intéressé se propose de sui
vre les cours elles doivent être accom
pagnés des pièces suivantes, lesquelles
sont exemptes du droit de timbre ex
trait de l'acte de naissance de l'enfant
certificats délivrés par les chefs des di
vers établissements fréquentés au cours
des trois dernières années copie du
carnet sanitaire le cas échéant, le li
vret scolaire tenu dans les écoles fré
quentées.
LES GRANDS MAGASINS
Londres. Elle a adressé enfin un appel
pressant aux planteurs pour renforcer
leurs groupements professionnels.
LE FOSSE CONTINUE
A S'ELARGIR
HUIT JOURS D'ACTIVITE
DU KOMINTERN
La loi du 13 janvier 1937, interdi
sant l'ouverture de certains établisse
ments de vente en détail expirait le
1 er mars dernier.
Le Roi ayant chargé un Commissaire
royal aux classes moyennes d'analyser
les principales revendications des clas
ses moyennes, artisanales et commer
çantes et de présenter au Gouverne
ment les mesures propres leur assu
rer une activité économique" et sociale
normale, il a paru opportun d'attendre
le dépôt du rapport du Commissaire
royal avant de soumettre l'approba
tion des Chambres un système défi
nitif réglementant l'exercice du com
merce de détail.
Ce document vient d'être remis et
distribué aux membres du Gouverne
ment. Il traite, entre autres, du problè
me des grands magasins, mais les con
clusions de ce rapport n'ont pas pu
être traduites en projets de loi avant
le l er mars. La prorogation de la loi
de cadenas jusqu'au 1er juin 1937 a
paru nécessaire au Gouvernement pour
que cette tâche puisse être accomplie
dans les conditions requises.
Le Ministre des Affaires Economi
ques a l'intention d'organiser, pendant
la période de prorogation, une procé
dure de consultation qui donnera, dit-
il, des garanties d'objectivité ceux
qui tombent sous l'application de la
loi La campagne de Rex ne fut pas
inutile.
LA QUESTION BETTERAVIERE
Au cours de sa dernière réunion, la
Chambre Provinciale d'Agriculture du
Brabant a entendu du rapport de M.
Forget, Ingénieur agronome, sur la
question betteravière. Elle a ensuite
émis une série de vœux tendant no
tamment la stabilisation, au moyen
d'une loi, de la protection accordée
l'industrie sucrière et la culture bette
ravière.
La Chambre Provinciale réclame éga
lement une réduction des importations
de sucre congolais, une répartition équi
table, entre le fabricant et le planteur,
des recettes provenant de la vente des
produits extraits d'une tonne de bette
raves sucrières ainsi que le contrôle sé
rieux des opérations de réception du
rendement en sucre des betteraves et
des cotations officielles du sucre.
La Chambre a exprimé le vœu de
voir la culture betteravière représentée
aux côtés de l'industrie sucrière la
prochaine Conférence internationale de
S'il est, dans l'oasis, des gens qui
prétendent encore que la vie y est du
re et que le chômage continue faire
de terribles ravages dans de nombreux
foyers, c'est assurément parce qu'ils
sont mal intentionnés et comme dirait
M. Van Zeeland, qu'ils veulent porter
atteinte au crédit de son self-govern-
ment
Les journaux ont publié un commu
niqué de l'OREC. Après lecture, on est
obligé de conclure, que non seulement
le chômage n'existe plus en Belgique
qu'à titre tout fait exceptionnel, mais
aussi que la main d'oeuvre, en général
va commencer manquer En effet,
après avoir expliqué que l'OREC va
réduire ou même supprimer certains
crédit destinés de grands travaux, le
communiqué dit
il s'agit uniquement d'éviter que
l'ampleur des travaux publics crée une
pénurie de main d'œuvre dans l'indus
trie privée.
En attendant, le fossé entre le Pays
Réel et le pays légal s'élargit au point
de devenir un précipice
Ce n'est que le jour ou il y fera la
culbute que Paul van Zeeland s'en
apercevra.
LES ANARCHISTES ESPAGNOLS
EXIGENT QUE
LARGO CABALLERO SOIT PASSE
PAR LES ARMES
Sous les puissants coups de maillet
donnés par les armées de Franco, le
Front Populaire espagnol est en train
de se désagréger. Anarchistes, syndi
calistes et communistes sont en lutte
les uns contre les autres et se déchirent
qui mieux mieux. Dans un grand
nombre de régions qui se trouvent en
core, plus ou moins, entre les mains
des gouvernementaux, on demande
grands cris que les dirigeants du Front
Populaire soient passés par les armes.
C'est ainsi que le journal de la Fédé
ration Anarchiste Ibérique a publié,
dans son dernier numéro, l'entrefilet
suivant, titre d'avertissement L'u
nique moyen d'arriver obtenir la vic
toire est de fusiller Largo Caballero,
César Quiroga et Azana, qui sont les
seuls responsables du désastre du Front
Popularie en Espagne.
Ce serait le sort qui attendrait le
plupart des socialistes belges, si pour
les protéger contre Moscou,... il n'y
avait pas REX
MADAME VANDENDRIESSCHE
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Ypras. Consultations tous les jours
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Le Komintern manifeste partout son
activité par des séries d'attentats et de
meurtres. En même temps, il continue
sa néfaste propagande en constituant,
dans toutes les parties du monde, des
associations, des fronts populaires et
autres organisations de ce genre- Voici
une liste de ses méfaits les plus ré
cents. Ce ne sera pas la dernière
Le 1 4 janvier, Vienne on a ar
rêté 26 fonctionnaires du Secours
Rouge communiste. Un important ma
tériel de propagande a été séquestré.
On y a découvert que le Secours
Rouge communiste avait des ramifi
cations dans un grand nombre d'admi
nistrations privées.
Le 14 janvier, Rio de Janeiro
deux anciens officiers ont été arrêtés
pour avoir pris part une révolte com
muniste. Des agitateurs bolchévistes
sont parvenus faire évader ces deux
individus.
Le 1 5 janvier, Rio de Janeiro la
découverte d'une association de terro
ristes a permis d'étouffer temps une
autre tentative d'insurrection commu
niste. Les nombreux documents qui
ont été retrouvés au siège de cette as
sociation ont établi, d'une façon indé
niable, que les communistes recevaient
directement leurs instructions de Mos
cou.
Le 1 6 janvier, Varsovie le gou
vernement polonais, averti temps de
nouvelles agitations communistes, a
fait arrêter 96 chefs du mouvement,
dont un très grand nombre sont juifs.
Le 1 6 janvier, en Slovaquie Alt-
sohl, la suite d'une enquête très rigou
reuse, on a découvert que le chef com
muniste Lubomir Katchisky enrôlait des
jeunes gens qu'il envoyait en Espagne
grossir les rangs des milices du Front
Populaire. Ce triste individu a été ar
rêté.
Le 1 7 janvier, Sian-Fou (Chi
ne) 36 sujets anglais ont été arrêtés
comme otages par les communistes.
Le 1 7 janvier, Bruxelles sur
l'instigation des communistes, a été pro
clamée la grève dans la zone de Liège.
L'organe des communistes belges ex
horte les ouvriers proclamer la grève
générale.
Le 18 janvier, Riga (Lettonie)
on a découvert une organisation com
muniste, aux ordres de Moscou. Ses
chefs, qui s'étaient affublés de faux
noms, ont été démasqués et arrêtés.
Le 21 janvier, Lisbonne des
émissareis bolchévistes ont fait explo
ser de nombreuses bombes dans plu
sieurs édifices appartenant l'Etat-
La propagande communiste en Tché
coslovaquie continue plus active que
jamais pellicules cinématographiques,
naturellement tendacieuses, comédies
bolchévistes, dont plusieurs sont même
représentées dans des théâtres subven
tionnés par l'Etat, tout est bon. Nous
rappellerons ce sujet le gros scan
dale rouge qui a éclaté, il y a quelques
jours peine, l'occasion de la repré
sentation au Théâtre Communal de
Prague, d une comédie écrite par un
LE SUD, dimanche 7 mars 1937.
auteur russe et portant le litre de La
destruction de l'escadre Il s'agit d'un
épisode de la révolution. La salle de
spectacle était pleine d'une foulé de
communistes qui ont profité de la cir-
constance pour transformer la repré-
sentatio.n en une démonstration-mon
stre en faveur de la Russie soviétique.
L'Internationale a été entonnée par
le public rouge debout et poing tendu.
Cette démonstration a été provoquée
par le sujet même de la comédie, en
particulier, par la dernière scène. On
a pu y voir les marins russes mutinés
massacrer leurs officiers et agiter des
drapeaux rouges tout cela, bien enten
du, accompagné du chant de l'Interna-
tionale.
Chacun sait que M. Van Zeeland ne rêve
que de prestige et de grandeur Le voilà
bien servi Le réquisitoire de M. le Pro
cureur général Jdayoit de Termicourt dans
l'affaire des poursuites contre le Pays
Réel pour atteinte au crédit de l'Etat 1:1
met, ainsi que ses co-équipiers du gouverne
ment en bien fâcheuse posture. Quel caimcHi-1
flet I
Pour en mesurer toute la portée, il faut,
se rappeler que c'est le gouvernement lui
même qui avait exigé les poursuites cot-
rectionnelles et qu'il avait proclamé l'issue
d'un Conseil de Cabinet, en des commu
niqués vengeurs et péremptoires que Mes
sieurs les Ministres avaient décidé de tra
duire tels journalistes en -correctionnelle.
Ira-t-on en cour d'Assises
Espérons-le. On y fera une application
du slogan cher M. Van Zeeland la
Lumière, toute la lumière, Messieurs.
Dans son réquisitoire, M. le Procureur
général dit
On peut se demander si la communi
cation d'un fait par la voie de la presse est
toujours un délit de presse. Il faut distin
guer. Par exemple serait un simple avis l'in-
formatoin suivante La Banque Nationalt
informe le public que ses guichets seront
fermés tel jour telle heure Mais lors
que l'information est le résultat de recher
ches personnelles, lorsqu'elle sert de ban
une critique, un jugement, il en il
tout autrement. Entre les deux genres d'in
formation, il y a une différence de formt
et de fond.
Le premier cas exclut toute doctrine, toutI
travail intellectuel. Dans le second cas, l'in-1
formation est la base de l'opinion ou, tontï
au moins, elle constitue l'argument de hastr
du fond. Ce cas est celui de l'information.
Ceci s'applique très exactement au cas d®
journalistes du Pays Réel qui furent in
carcérés pour DELIT D'INFORMÉ
TION (Affaire Delvigne.)
Qu'en pensent M. Maurice Duwaerts
ses 72 amis, qui lors de l'assemblée extn
ordinaire de l'Association de la Presse <14
24 janvier manœuvrèrent pour faire admettrt
que les journalistes du Pays Réel avaie1
été incarcérés pour délit de droit commun
Sous peu l'A.G.P.B. tiendra son assemblé
annuelle. Cette question sera-t-elle reporte'
l'ordre du jour Et cette association aban-
donnera-t-elle l'esprit partisan pour ne pl"5
s'inspirer que du but inscrit en tête de
statuts s
P. L T.
L* m«altear* collection qui existe complétée en 1935.
Tontes les branches des différentes armées y sont représentées 1
Quiconque rmtera le MUSÉE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES
YFRES, ira de P»vant et prêchera toujours la Paix entre Nations
Parole* de ■>- J* W'»*den. prononcées en l'Eglise de St M*rtin's-in-the-Fie!ds.
Londres. Commémoration de l'Armistice 1932.
U OUVERT TOUS LES JOURS, EN FACE DES HALLES
ENTREE RUE DU VERGER, YPRES.
Un a-rien Combat tan* donne gratuitement tontes les explications
Conservateur Monsieur L. N. MURPHY, F. I. L-,
Déroré de la plus haute Distinction Militaire Française, etc., etc.
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