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Bravo. Victor! Le National* Corporatisme vaincra
Notre Mer
our les Classes Moyennes.
par M. le Gouverneur
BAELS.
4e ANNEE No 17.
Hebdomadaire 50 cent, le manéro.
DIMANCHE 25 AVRIL 1937.
Pour qu'une nation soit, il faut qu'une
lidarité nationale existe et qu'elle se
jstallise dans la volonté du pouvoir.
ABONNEMENT s 1 AN 20 FRANCS
Diwirlini^AehHliiidwaliiw» i Ch. van RENYNGHE,
19. rue Longue de Thourout, YPRES. Compte-chèque* postaux 1003.43.
Nos aînés liquident le passé pendant
que nous construisons l'avenir.
On aurait tort de prétendre que les
iwclles équipes politiques des partis
anquent d habileté Ces jeunes
vent se débrouiller. Nous avions eu
coup de Maître Spaak aux élections
rtielles de 1935. Et nous avons le
,up de Maître Victor aux élections
rtielles de 1937. Bravo! Nous nous
lirons la bobine que doivent tirer tous
s militants de vieille souche du parti
éral, quand ils s'aperçoivent que Mes-
re de Laveleye. leur a raflé le porte-
uille sous le nez.
A tout prendre, on aurait tort d'en
uloir au régime parlementaire, qui
us offre des moments d'un comique
égalable. Il suffit de mettre ce gau-
riolesque parlement en veilleuse, au se-
nd rang, et de faire primer dans la
ie nationale l'organisation économique
t sociale, pour que l'institution parle-
entaire remplisse admirablement son
zle vaudevillesque
Si les politiciens avaient quelque souci
du bien public, et quelqu'intelligence,
ils eussent prié M. Van Zeeland de
prendre comme Ministre de la Justice,
une personnalité extra-parlementaire,
respectable par conséquent, et qui éven
tuellement aurait pu remplir cette con
dition vitale, d'avoir fait ses études
l'Athénée, plutôt que chez les Jésuites.
Après les élections du 11 avril, c'eût
été une victoire énorme pour M. Van
Zeeland un signe évident d'un redres
sement politique un coup droit porté
ceux qui prétendent qu'il n'y a rien
[aire avec le régime. Nous remercions
le charmant Victor, et le panier de cra
bes des politiciens libéraux, d'avoir eu
la délicate attention de témoigner com
bien nous avons raison de les prétendre
incurables.
Remarquez que si M. Victor de Lave-
ye avait été appelé au Ministère de
Justice, il y a deux ans. nous eus-
ions applaudi cette nomination. Mais
e qui est inadmissible, odieux, c'est cet
irrivisme puant, cette politique de pour-
foire. dont, dit-on Bruxelles. M. de
Laveîeue a été tout récemment étudier
es principes fondamentaux Pope-
inghe.
Il y a dans tous ces tripotages un
anque de dignité, de grandeur d'âme.
'ous sommes loin de protester, comme
e font les aspirants fromagiers du parti
ibéral. et le petit van Glabbeke, contre
e fait que Victor ne soit pas député,
sénateur, ni wallon!... Bien au con-
aire, nous constatons que les parle-
entaires libéraux se sont avilis une
ois de olus en posant pour la nomi-
ation d'un ministre, une série de con
fions d'une médiocrité odieuse, omet-
anf de oser la question essentielle, la
ompétence.
Spaak et de Laveleye, habiles exploi
teurs des élections partielles, sont deux
sportifs. Tous deux joueurs de tennis,
membres de l'aristocratique Léopold-
Club de Bruxelles, et si je ne m'abuse,
tous deux anciens champions et joueurs
internationaux, témoigneront au Parle
ment de la finesse tactique et de la sou
plesse que procure, même aux politi
ciens, le sport du tennis. Tous deux es
prits fins, dans le privé, et grossiers
démagogues en public, tous deux pré
tentieux. snobs, et très arrivistes dans
le monde de la rue de la Loi, côté Cin
quantenaire, s'amuseront, certes, être
de parfaits ministres démocrates et pro
létariens la rue de la Loi, côté rue
Royale.
Et le bon cochon de payant, et le
naïf électeur auront le cœur soulagé, et
le cerveau libre la Belgique a voté pour
la Paix, le Pain et la Liberté.
Non mais, ce que Spaak et de Lave
leye doivent se tordre de rire, en mesu
rant l'inconcevable profondeur de la bê
tise démocratique.
C. v. R.
sociales. De même un pensionné ne de
vrait être autorisé faire du commerce
qu'à la condition qu'il abandonne sa
pension.
La détresse dans laquelle se trouvent
e? Classes Moyennes dans les petites
"'lies de province est due en ordre prin-
ipal 1 écrasante concurrence faite par
e petit négociant vivant d'un traitement
u dune pension et le commerce ambu-
la"t et les braderies organisées sur les
arches publics.
Les Classes Moyennes estiment que
®utes les mesures que le gouvernement
scomote prendre en leur faveur ne
serviraient rien s'il laissait subsister
es concurrences déloyales.
4-
La loi des 8 heures n'a pas été créée
Pour permettre ceux qui bénéficient
d un traitement d'exercer une seconde
Profession pour se créer des ressources
S'iooléaientaires. Le commerce au nom
l'ér-ouse s'exerce toniours avec a'de
1 mari alors que celui-ci jouit de la
Lt des S heures et de toutes les lois
La concurrence du commerce ambu
lant et des braderies sur les marchés
publics ruine des commerces en de
meure, et est considérée comme la plus
déloyale. Ce genre de distribution s'est
développé d'une façon exagérée depuis
quelques années grâce sa situation pri
vilégiée vis-à-vis du détaillant. En ef
fet, celui-ci doit supporter journellement
des charges pouvant se chiffrer un
minimum de 40 50 francs par jour
(loyer toujours élevé d'une maison de
commerce, taxes foncières et de voirie
en rapport, installations coûteuses né-
cess'tant de l'entretien et des amortisse-
monfv chauffage, éclairage, etc.) Au
j>, rr.j-np^erce pratiqué sur la
Le national-corporatisme vaincra
C'est la doctrine de l'heure. C'est la
doctrine régénératrice que notre peuple
attend depuis si longtemps pour sa per
fection sociale et sa libération économi
que. C'est la doctrine nécessaire au dé
veloppement d'un peuple fort, d'un peu
ple fier, d'un peuple maître de sa vie
politique et économique, enfin d'un peu
ple libre et indépendant.
LE NATIONAL-CORPORATIS
ME, c'est une doctrine de sain nationa
lisme culturel, social, économique et po
litique, qui respecte les lois de Dieu
et de l'Eglise, les droits des autres na-
Voir suite page 11
(Suite)
Les conséquences du développement
de notre marine sont illimitées, car tant
d'industries connexes en dépendent
Que ne représentent es fabrications de
la glace, les vanneries, les corderies, le
mazout, le charbon, et tout cet essaim
d'activités s'attachant la marine de
transport.
Et dans la marine de pêche, comme
dans la marine marchande, les exten
sions s'imposent ne sommes-nous pas
tributaires de l'étranger de gros millions
de poissons salés, fumés, conservés La
consommation de poisson frais ne pour
rait-elle atteindre les quanités enregis
trées par tête en Angleterre, en Hollan
de. en France, doublant et triplant ain
si les besoins nationaux
Ne pourrions-nous pas équiper des
chalutiers fréquentant les parages de
Barendsee, Bereneiland et Spitzberg
Ne devons-nous pas multiplier les cap
tures de poissons ronds, cabillauds et
églefins pour satisfaire la demande
existante et qui s'accroîtra dans l'ave
nir Est-elle exclue tout jamais la
pêche du hareng aux filets dérivants,
qui a fait la gloire de nos ports, Os-
tende et Nieuport, dans les siècles pas
sés
Des capitaux et des hommes encore
Divers armements ostendais lanceront
bientôt des unités plus modernes et plus
puissantes, et l'Etat accordera des cré
dits. Nous sommes donc en bonne voie.
voie publique, tout en n'engageant au
cun capital, n'a comme frais généraux
que le montant dérisoire d'un permis de
marchand ambulant. Avec des inégalités
pareilles dans les charges, rien d éton
nant ce que ce genre de concurrence
exploite de plus en plus ces avantages
injustifiés tel point qu'il étouffe le
commerçant établi en comprimant 1 ex
trême ses possibilités de vente. Le com
merce d'alimentation et spécialement
celui de fruits, légumes et poissons, est
véritablement la merci du colportage.
Alors que ces articles nécessitent de la
part des distributeurs le maximum de
garantie au'exige l'hygiène, la présen
tation et la vente se oratiauent sur la
voie publique, la marchandise couverte
de poussière est exposée aux manipula
tions multiples.
Si cela fut toléré iadis, il ne peut
plus en être de m^mo aujourd'hui, alors
ou'il existe de nombreux magasins oui
se sont spécialisés dans ce genre de
commerce et nossèdent des installations
adéouates. nroores et répondant tou
tes les exigences.
Mais la pénurie du personnel nous
guette.
Pas tant pour les capitaines qui ont
été stylés par des années d'initiatives,
d'audaces) mais pour le personnel des
matelots qui depuis vingt ans oscille au
tour du chiffre fatidique de 2.000. Une
croisade s'impose sur une grande échel
le.
L'outillage scientifique, la formation
scientifique devient de plus en plus l'élé
ment substantiel de progrès. Notre in
stitut maritime par ses recherches pro
pres et celles, coup sûr, grandioses
des autres pays maritimes, doit popula
riser et vulgariser la science de jeunes
docteurs en sciences naturelles devraient
faire un stage sur des bâtiments com
me le Président Le Tissier une ex
position permanente devrait étaler les
récentes découvertes eh instruments
nautiques, en construction de navires,
en moteurs l'instar du c Scheepvaart-
kundig Institut en Muséum te Rot
terdam.
Les écoles de pêche auxquelles la Pro
vince a récemment distribué des livres
éducatifs sur la navigation, la technique
des machines, appellent une réforme.
Bien des choses pourraient être réa
lisées par un fonds de la pêche mari
time dont j'ai eu l'honneur de préconi
ser la création et d'indiquer le program
me, qui sous la gestion des intéressés
échapperait au formalisme administratif
et aurait la souplesse d'une entreprise
privée.
Il n'y a pas d'armement possible sans
un commerce sérieux.
Nos négociants, expéditeurs, facteurs
ont largement contribué l'essor de
nos pêcheries ils ont maintenu le goût
du poisson dans certaines classes de la
population ils ont conquis des clientè
les précieuses l'étranger. Une politique
de transports réduits, de transports ra
pides a été instaurée le système des
camions automobiles a résolu la ques
tion de l'alimentation des parties rura
les. La réfrigération bord, la congé
lation et le qivrage doivent garantir la
fraîcheur. Certes les contingentements
l'importation et l'exportation doivent
gêner les opérations, mais une consom
mation élargie et une production natio
nale plus abondante ausont raison de
ces inconvénients. S'il est vrai que la
nroduction du littoral atteindra oroba-
blompnt cette année le chiffre de
i ?n ono 000 f'-ancs, i' L>nt ou*'"' cr>it ces
sible de doubler ce chiffre dans une
zaine d'années.
(.4 rrr'rre.)