Les Nouvelles
o« Grand- gaoutation Mon*"»»». Le Musée de Guerre du saillant d'Yores-
L'AMNISTIE FISCALE
La Commission des finances du Sé
nat a approuvé l'unanimité de pro
jet de loi sur l'amnistie fiscale.
Le projet primitif déposé par le
Gouvernement n'accordait de remise
que pour les (pénalités ne dépassant pas
5.000 fr. Par application du nouveau
texte adopté et approuvé par le Gou
vernement, toutes les pénalités, quel
que soit leur montant, bénéficieront
d'une remise concurrence de 5.000 fr.
D'après le texte primitif, l'amnistie
ne s'appliquait qu'aux infractions rele
vées avant le 4 novembre 1936 le
projet amendé l'étend, et afvec raison,
aux infractions commises avant cette
date, peu importe le jour auquel elles
sont constatées.
Faisons remarquer que le mot péna
lité doit être entendu dans le sens le
plus large.
Il vise l'exclusion de l'impôt lui-
même) les amendes, droits, accroisse
ments d'impôt, et., qui viennent n'im
porte quel titre s'ajouter au principal.
En outre, la remise s'appliquera non
au montant théorique de l'amende porté
la connaissance du contribuable lors
de la constatation de l'infraction, mais
la somme définitivement fixée par
l'administration.
A ce projet est acquis le vote du
Sénat, devant lequel il viendra sans tar
der.
LES AGRICULTEURS BELGES
POURRONT EMIGRES
AU CANADA
11 résulte d'une communication de
M. Pierlot, ministre de l'agriculture,
aux principaux organismes agricoles,
qu'en vue de favoriser l'émigration de
familles d'agriculteurs belges au Cana
da, il sera fait choix de personnes ma
riées, relativement jeunes, entre 25 et
40 ans.
Ces paysans feront d'abord un stage
de deux ans pour étudier les conditions
pratiques de la culture canadienne. Ils
seront, après le stage, dirigés vers les
centres répondant le mieux leurs al
titudes. Des terres et du matériel se
ront mis leur disposition avec de lar
ges facilités de crédit, qui leur permet
tront, après quelques années, d'être pro
priétaires.
Les familles devront posséder un ca
pital suffisant pour payer leurs frais de
voyaige ainsi que la moitié de leur trou
peau. On estime ce capital inital en
viron mille dollars.
Le fermier s'installe sur une terre de
son choix et répondant ses aptitudes
il achète lui-même son troupeau.
L'ensemble de la ferme avec le ma
tériel et les terres de culture lui sont
loués, pendant un an ou deux, par une
compagnie du Grouoe de la compa
gnie helgo-canadienne de crédit, un
taux de 5 p. c. de la .valeur des bie"s
loués. Dès qu'il se rend compte que la
terre lui convient, soit au bout de la
première ou de la seconde année, le
fermier signe un contrat d'achat de sa
terre, sa ferme, et les divers biens né
cessaires l'exploitation le rembour
sement s'effectue en dix annuités et l'in
térêt chargé sera de 5 p. c. l'an.
LA DROITE ET LA
PROPOSITION MISSIAEN.
La droite de la Chambre s'est réunie
mardi matin, sous la présidence du
comte Carton de Wiart, pour examiner
les propositions Marck et Missiaen.
Au début de cette séance, M. du Bus
de Warnaffe a fait un exposé des amen
dements que M. Hoste propose d'ap
porter la proposition Missiaen qui vise
la création d'écoles communales offi
cielles là où vingt pères de famille en
feraient la demande. Tout en admet
tant le principe de cette proposition, il
estime que celle-ci ne peut être liée
celle de M. Marck.
M. Heyman a fait part des conver
sations qu'il avait eues avec MM. Max
et Mundeleer et au cours desquelles il
leur a déclaré que les deux proposi
tions ne pouvaient être considérées
comme étant inséparables l'une de l'au
tre.
M. Marck a été, ce point de vue,
très net, disant qu'il était inadmissible
que I on prétendît souder l'une des pro
postions l'autre.
Même opinion de la part de M. Van
Cauwelaert, qui se refuse admettre
qu'une proposition aussi légitime que
celle de M. Marck puisse faire l'objet
d'un marchandage.
M. Blavier s'est attaché démontrer
que les questions soulevées par la pro
position Missiaen étaient très compli
quées et qu'ai était, dans ces conditions,
impossible de terminer cette semaine
son examen. Si on devait lier cette pro
position celle de M. Marck cela équi
vaudrait ajourner une date loin
taine la solution du problème des pen
sions du personnel enseignant libre.
M. Vindevoghel a demandé des ga
ranties sérieuses pour les communes.
Lorsqu'on oblige celles-ci faire des
dépenses, il faut que ce soit bon es
cient. Il n'admet pas qu'on crée des
classes nouvelles, si celles-ci sont ap
pelées disparaître un an ou deux après
leur établissement.
La conclusion de ce débat a été que
la droite partageait le sentiment for
mulé par M. du Bus de Warnaffe et
qu'elle était opposée toute création
de classes nouvelles défaut de sérieu
ses raisons.
DANS L'OASIS...
Le marché des industries diverses est
loin d'avoir un aspect régulier. On en
registre. en effet, des divergences assez
manifestes dans certains compartiments,
toutes, ou presque, basées sur les fai
blesses de nos exportations. Il est cer-
t—nu':'I y a là une déficience de va
leur.
Nos industriels transformateurs ne ca
chent point leurs craintes. Ils se ren
dent parfaitement compte que la sbua-
tion de nos trafics avec l'étranger n'est
pas du tout ce qu'elle devrait être. Et
l'on se dit aussi qu'on ne saurait pas
du tout axer la prospérité de nos tra
fics industriels sur la prépondérance de
la demande intérieure. Ou alors, il fau
drait absolument réduire la production.
Au surplus, voici quelques indica
tions
Dans la division chocolaterie des
industries alimentaires, la demande fai
blit très sensiblement. La plupart des
usines travaillent au ralenti. On accen
tue le chômage.
On estime aussi qu'il y a trop d'usi
nes dans le pays.
En faïencerie, pas le moindre re
lèvement de la demande extérieure. Un
seul marché étranger nous est offert
encore, l'Angleterre, mais dans des con
ditions de vente tout fait défavora
bles.
Dans les cuirs et peaux, il y a
une telle concurrence étrangère que les
industries belges demandent au gouver
nement de n'apporter aucune atténua
tion aux contingentements. C'est signi
ficatif.
L'INDUSTRIE HOTELIERE
AU LITTORAL
Le littoral occupe une place mar
quante dans l'industrie hôtelière de no
tre pays.
En effet, le Guide officiel Belgo-Lu-
xembourgeois de tourisme, qui men
tionne la plupart des hôtels ayant ob
tenu le panonceau officiel, comprend les
noms de 1,407 hôtels pour l'ensemble
du pays et le littoral seul y figure pour
516 hôtels, soit 36.67
Les 1,407 hôtels comptent 42,095
chambres, alors que les 516 hôtels du
littoral ont 20,01 5 chambres, soit 47.2 1
du nombre total des chambres, ce
qui s'explique aisément par le fait que
nous avons au littéral un nombre beau
coup plus important de grands hôtels
et d'hôtels moyens.
Voici, du reste, ce que donne un exa
men du Guide officiel des Hôtels
Hôtels de 1 20 chambres 203
au bttoral, 680 dans le reste du pays
Hôtels de 20 40 chambres 168
au littoral, 1 2 3 pour le reste du pays
Hôtels de 40 60 chambres 66
au littoral, 43 pour le reste du pays
Hôtels de 60 chanhres et plus 79
au littoral, 45 pour le reste du pays.
Ces statistiques, basées sur le Guide
officiel des Hôtels, ne fournissent qu'un
aperçu de l'importance de l'industrie
hôtelière au littoral, car il importe de
faire remarquer que c'est tout le long
de la côte belge que l'on trouve le plus
grand nombre de pensions de famille,
quelles le panonceau n'est pas obliga
toire si leurs exploitants, quoique rem
plissant généralement toutes les condi
tions requises ne désirent pas être auto
risés les dénommer hôtels ne fi
gurent pas dans le guide officiel, qui
ne comprend que des hôtels
D'autre part ,de nombreux hôteliers
ne bénéficient pas de la publicité gra
tuite du Guide officiel, parce cu'ils né
gligent de répondre au questionnaire qui
leur est adressé chaque année oar l'Of
fice Belgo-Luxembourgeois de Touris
me.
En réalité, le littoral compt- environ
1.200 hôtels et pensions de famille et
les chiffres réels donneraient une supé
riorité marquante pour le littoral seul,
qui possède un plus grand nombre de
chambres, dans l'ensemble de ses hô
tels de pensions de famille, que le res
te du mois.
Ed. PIRSCH
la franc-viacnnnerie. Seul, un mouve
ment vraiment national, comme REX.
pourra nous rendre un aouvernement
soucieux avant tout des intérêts des Rel-
ges et de la Belgique. P. L. T.
Billet de Bruxelles.
POUR LES CLASSES MOYENNES
Sous ce titre, le SUD de la semaine
dernière a dénoncé la concurrence faite
aux commerçants de province par le
commerce ambulant qui encombre les
marchés publics.
Il est nécessaire d'établir une distinc
tion. Il y a le commerce ambulant fait
par nos compatriotes et celui fait pat
les étrangers que nous hospitalisons si
largement.
Dans le premier cas, le mal est moins
grand, parce que ceux de nos compa.
triotes qui fréquentent les marchés pu.
blics sont, en général, des commerçaçnts
patentés, qui cherchent simplement des
débouchés plus nombreux pour leurs af.
faires. Ils participent donc, de la ma-
nière la plus normale toute l'activité
économique et fiscale de la Belgique.
Mais dans le second cas, il n'en est
pas de même. Toutes les grandes villes
du pays ont, l'heure actuelle, leur
quartier juif. Bruxelles, pour son comp.
te, bénéficie de deux véritables ghettos.
L'un dans le bas de Saint-Gilles l'au-
tre dans le bas de Cureghem-Ander-
lecht. Une simple promenade dans ces
quartiers permet quiconque de se ren
dre compte que tout l'argent belge qui
entre là. est condamné ne plus sortir,
Ces gens ont installé tous les genres de
commerces nécessaires leurs besoins
économiques boulangeries, boucheries,
légumes, vêtements, coiffeurs, cafés, ga-
rages, etc... Jamais, on ne les verra
comme clients chez un de nos compa
triotes.
S'amalgamant en grandes familles,
les Juifs ne sont-ils pas tous cousins
ils travaillent dans des ateliers infects,
qui échappent ainsi la surveillance et
au contrôle de services de l'hygiène;
du fait qu'il s'agit d'une industrie fa
miliale, l'atelier fonctionne sans souri
de la loi des huit heures. Comment s'é
tonner. dès lors, que ces étrangers puis
sent mettre en vente certains articles
des prix autrement avantageux que ceux
des fabricants belges
Et. c'est parmi ces Juifs que l'on trou
ve actuellement le plus gros contingent
de marchands ambulants. Pour se ren
dre dans les villes de provinces, ils ont
leurs propres moyens de transports ea
commun, autos et camions. Nos exploi
tants de transports publics sont dont
lésés dans leur clientèle possible. Et
fisc Si dur pour nous, belges, il es!
bien plus coulant pour ces étrangers,
car. ceux-ci ont leurs consuls et -
moindre contrariété ils font agir celui-
ci.
Il y aurait encore beaucoup dire
ce suiet. Ce court aperçu est cependant
suffisant pour mettre en relief le gwn;
danger que la large hospitalité oue non-'
offrons aux étrangers et aux Juifs ei
particulier, fait courir toute la caté-
oorie des netits commerçants et pedtj
fabricants belges.
Il est plus que temps que le gouver
nement prenne des mesures draconn'.e"'
nés contre tous ces écumeurs. Que
liberté du commerce soit respectée pou1
tous nos concitoyens, mais que l'on
permette pas aux étrangers, que n°llS
hospitalisons, d'en abuser sans verl5-
gne. Tout l'argent qui entre chez tA
n'enrichit qu'eux et nous appauvri1
nous et la communauté nationale-
Hélas, nous croyons pouvoir conclu1*
sans nous tromper, qu'aussi longte'1"'*
que nous serons gouvernés sous le sic"'
du socialisme-international, rien ne scf3
fait dans ce domaine. L'Internatiou3
lisme, c'est la juiverie et sa servante
Quiconquevisitera le MUSÉE DU SAILLANT D'YPRES ira de l'avant et prêchera toujours la Paix entre Nations. Paroles de l'Evêque de Wilksden
a St. Martin s-m-the-rields. I rafalgar-Square, Londres. M
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