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Georges VI.
Mensonges démocratiques!
Dignité Libérale.
Vérités Nécessaires.
Nos Aérodromes.
4e ANNEE No 19.
Hebdomadaire 50 cent, le numéro.
DIMANCHE 9 MAI 1937.
19. rue Longue de
ABONNEMENT s 1 AN 20 FRANCS
i t Ch. van RENYNGHE,
YPRESw Compte-chèques postaux 1003.43.
Pour qu'une nation soit, il faut qu'une
olidarité nationale existe et qu'elle se
ristallise dans la volonté du pouvoir.
Nos aînés liquident le passé pendant
que nous construisons l'avenir.
LE SUD est l'interprète des senti-
icnts de tous ses lecteurs en s'associant
ordialement, par la pensée, aux... fêtes
u Couronnement. Que le règne de LL.
1M. Georges et Elisabeth soit long et
lacé sous le signe de la Paix
La Belgique, plus que tout pays, doit
l'Angleterre une reconnaissance infi-
ie. Depuis des siècles, c'est l'Angle-
»rre qui a protégé notre sol contre l'en-
ahisseur. Ce rôle de défenseur de no-
e indépendance coïncide avec l'intérêt
J l'Angleterre, et c'est ce qui nous per-
let d'avoir dans l'Angleterre un allié
ui ne pose pas ses conditions, et qui
ous accorde son appui sans contre-par-
e.
Mais plus que les autres provinces,
Westflandre vit en relation constan-
avec l'Empire britannique. La guer-
n'a fait qu'amplifier ces liaisons, et
la Westflandre, déjà avant-guerre of-
:ait par son littoral et par le charme
renant de Bruges, un séjour de prédi
ction aux habitants de l'Empire, le
élerinage de la guerre, le territoire sa-
[d'Ypres. le Saillant qui restera dans
histoire militaire anglaise un chapitre
crit en lettres de sang, ont accru l'in-
:rêt porté notre province.
N'envisageons pas ces relations sous
seul aspect touristique, mais tirons-en
les leçons qui s'imposent. Les colonies
anglaises qui s'installent dans notre pro
vince, et que les autorités devraient en
tourer de mille prévenances, au Zoute,
Ostende, Bruges, Courtrai, et sur
tout Ypres, sont pour nos concitoyens,
fort souvent une école de civilisation.
Les manifestations anglaises, empreintes
de dignité et de respect au culte des
morts, les défilés d'anciens combattants
anglais, sont pour tous autant d'exem
ples qui méritent d'être médités. Que la
grandeur de l'Empire britannique exer
ce sur notre population une influence
heureuse, et qu'ainsi la Westflandre,
carrefour des peuples et des civilisa
tions, se dépouille des préjugés villa
geois et apprenne au contact des colo
nies anglaises et des pèlerins de l'Em
pire, voir grand, humainement, sans
chauvinisme, avec le fair play britanni
que.
La grandeur de l'Empire britannique,
est le gage de la sécurité de la Belgi-
nne. La dvnastie est la condition pre
mière de la grandeur de l'Empire. Aussi
est-ce avec enthousiasme, qu'à l'unis
son des peuples de l'Empire, les habi
tants de la Westflandre pavoiseront le
12 mai. et demanderont dans leurs priè
res. que Dieu protège le Roi Georges
VI et la Reine Elisabeth.
La presse démocratique, de gauche,
u d extrême-gauche a mené un vacar
me formidable autour de l'ignoble bom-
rdement de Guernica par l'armée de
ranco, ou plus exactement par une es-
drille d'avions hitlériens. Cette pres-
démocratique a prouvé, une fois de
us, que pour elle la démocratie est l'art
tromper le peuple, de lui bourrer le
ûne au seul profit d'une clique de co-
itards.
Si cette presse avait comme idéal d'in-
•'tter la masse, elle aurait certaine-
çnt publié avec tout autant de fracas
communication suivante, et se serait
^'pnee juste titre contre ceux qui
1 lancé la fausse nouvelle. Mais dans
vérité les mouvements de gauche doi-
r-t sombrer. Aussi mentent-ils, et men-
nt-ils encore, car il en restera toujours
e'que chose. Et nous entendrons dans
es meetings, de pauvres primaires par-
r de Guernica en maudissant les fas
ses Pitié pour eux, mais aucune
pour leurs dirigeants.
"Oici ce communiqué émanant d'une
Urce qui dans ce cas-ci ne peut être
,Se en doute l'Agence Havas.
officiers de l'état-major du géné-
Mo la ont conduit les journalistes
Angers Guernica pour leur faire vi-
ter en détail les décombres de la ville
n°"r leur faire constater de visu que,
ntrzirernent aux nouvelles diffusées
oottvernementale. la destruc-
"e n'était pas l'eeuvre des
listes
t. J i
La famille de Laveleye était très ho
norable. Le manque de dignité de Vic
tor n'embellira pas l'arbre généalogique.
L'attitude clownesque du chef du parti
libéral, ses réparties malheureuses, sa
campagne hargneuse contre le rexisme,
trouvaient comme excuse admissible, la
bonne foi. Mais la façon dont de Lave
leye pratique la politique libérale du
pourboire tout le monde ne peut être
brasseur, il faut bien des garçons de
café) enlevait tout panache la cam
pagne du Président du parti libéral.
Hélas l'assemblée générale du parti
acheva ce pauvre Victor. Qu'un quel
conque prébendier de la politique en
caisse de pareils camouflets tout en con
servant le portefeuille jalousement ser
ré contre la poitrine, soit. Mais qu'un
de Laveleye n'ait pas plus de dignité,
disons-le tout net, c'est répugnant.
Faut-il ajouter que la médiocrité, le
sectarisme du nouveau Ministre de la
Justice ressortent immédiatement par
le choix de son chef de Cabinet. Que
M. Polie soit parti, Dieu en soit loué.
Mais remplacé par qui Laissons la
plume un journaliste anversois, qui
stigmatise comme il se doit les libéraux
partisans de la liberté... sens unique.
ru la ville en tous sens et ils ont pu
interroger en toute liberté les quelques
civils qui ont attendu l'arrivée des trou
pes du général Franco.
Ils ont pu constater que tous les pans
de murs restés debout ne portent aucu
ne trace d'éclats de bombes et que, par
contre, toutes les fenêtres sont ceintu
rées de traces de flammes. Les poutres
des maisons achèvent de se consumer
trois jours après l'occupation.
Les officiers nationalistes ont attiré
l'attention des journalistes sur le fait
que. nulle part, on ne trouve d'éclats
de bombes et que l'absence de traces de
projectiles, ainsi que les constatations
faites d'autre part démontrent que l'in
cendie volontaire de la ville était évi
dent.
Samedi encore, on pouvait suivre les
ravages causés par le feu qui a dû pren
dre naissance dans le sud de la ville et
qui. poussé par la brise, s'est propagé
vers le nord.
L'attention des journalistes a égale
ment été attirée sur le fait que dans les
endroits où le feu n'a pas trouvé prise,
spécialement les maisons construites en
bAton armé, ont été inondées d'essence
et ils ont pu voir l'intérieur des mai
sons encore intactes des traces de flam
mes oui ont dû être provoquées par du
pétrole, car la fumée a déposé sur les
murs une suie très épaisse.
Malqré des recherches méticuleuses.
I»* tout"aVs+è'$ n'ont trouvé aucun troti
de bombe. Ils en ont j-elevé nue'oues-
ttns seulement aux environs de la vil-
1è -art~ctt!têrémént près des routes'cted-
M. de Laveleye avait le choix entre
plusieurs magistrats pour remplir ces im
portantes fonctions.
Or, celui qu'il a élu est précisément
celui qui a pris position contre la liberté
de presse
C'est .en effet, M. Lucien Van Beirs
qui, dans un récent procès en applica
tion des arrêtés-lois de 1926 et de 1935»
prit sur lui de défendre la thèse anti
libérale de la correctionalisation des dé
lits de presse et de la responsabilité en
cascade des journalistes.
Cette thèse qui, sur le réquisitoire du
chef de cabinet actuel de M. de Lave
leye, avait été admise en première in
stance, fut condamnée par la Cour d'ap
pel de Bruxelles sur le réquisitoire de
la plus haute autorité judiciaire du pays,
le procureur général Hayoit de Termi-
court, lequel, en cette matière, défendit
énergiquement le droit constitutionnel
des journalistes d'êtres jugés par le jury.
On sait que les association de presse
ont voté de nombreux ordres du jour
défendant ce droit et qu'elles ont récla
mé avec insistance l'abrogation des ar
rêtés-lois de 1926 et de 1935.
Les dirigeants des associations de
presse ont eu, ce sujet, de nombreux
entretiens avec le chef du gouverne
ment et avec M. Bovesse. On leur fit
de belles promesses, mais, même après
l'arrêt de la Cour d'appel de Bruxel
les, ils attendent toujours l'abrogation
d'arrêtés dont le caractère anti-constitu
tionnel ne fait pas de doute.
Or .c'est l'ancien chef du parti libé
ral qui (sur le conseil de qui appelle
aujourd'hui la direction de son cabi
net le magistrat qui a défendu cette thè
se inconstitutionnelle, mais qui plaît aux
puissants du jour, désireux de brimer,
ou tout au moins de restreindre les jus
tes prérogatives de la critique.
Comprenne qui pourra
Les Classes Moyennes se plaignent
juste titre d'avoir été négligées par les
politiciens. Il était, en effet plus facile
pour eux de s'arrêter aux revendications
des masses que d'analyser et de porter
remède aux multiples plaintes justifiés
des Classes Moyennes. Le rapport de
Commissaire Royal Collin n'apporte que
des indications et peu de solutions. C'est
pourquoi l'Ordre du Travail prend l ini
tiative de coordonner les efforts des or
ganisations professionnelles, en dehors
de toute politique partisane.
Il est plus que temps d'agir, et non
plus de promettre... C'est ce qu'écrit
parfaitement le Baron Firmin van den
Bosch dans la Libre Belgique en ces
termes
Je reçois des dirigeants autorisés d'or
ganismes protecteurs de la bourgeoisie,
des lettres qui signalent, avec une in-
servant la ville.
Les civils restés dans la ville après
le dénart des gouvernementaux ont dé
claré nettement que les rouges ont com
mencé leur œuvre néfaste lundi soir.
En outre, on a montré aux journalis
tes. en pleine ville, auatrè entonnoirs
provenant de mines, oui n'ont pu encore
êtrè'comhfés et gênent cohsidérablemçnt
le trafic.' v «ni-
dignation alarmée, la méconnaissance
dont ils prétendent que leurs adhérents
sont la victime par suite de l'esprit qui
règne chez les réorganisateurs du par
ti catholique. Ils dénoncent particulière
ment la tendance donner aux intérêts
des travailleurs une prédominance sur
lès intérêts des classes moyennes et qui
va jusqu'à exclure les seconds, au profit
des premiers, du bénéfice des Encycli
ques pontificales
Voir suite page 16)
Nos lecteurs trouveront dans la page
3, consacrée la Vie Bruxelloise tous
les renseignements concernant le Grand
Salon International de l'Aéronautique.
C'est pour nous une grande consolation
de voir 1 idée aéronautique prendre cet
te ampleur. Et nous sommes heureux
de pouvoir annoncer nos lecteurs que
les Bourgmestres de Westflandre qui
paraissaient abolument indifférents au
progrès de l'aéronautique, se rendront
Bruxelles le 31 Mai pour assister
la réunion des autorités de notre Pro
vince. Notamment MM. Van Hoesten-
berahe, Mayeur et Vanderghote s'y
rendront pour oréçoniser la création
d'aérodromes Bruges. Courtrai. et Y-
pces. Bravo!