Palais d'été
La Vie Bruxelloise
m i. AERONAUTIQUE
<cU'rk
DE VIVRE
INTERNATIONAL
ou 16 MAI au 8 JUIN 1937 rc
LA PLUS FORMIDABLE RÉALISATION
DES PROGRÈS
DE LA SCIENCE AÉRONAUTIQUE
LE SUD, dimanche 9 mai 1937.
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Billet Bruxellois
LA FETE DU TRAVAIL
Après tant de jours mouillés, le brave
oleil, que tout le monde croyait mort,
fait une réapparition. Le côté pitto-
esque de ce 1er mai, c'est l'élément fé-
inin qui l'a donné tous les corsages,
brin de muguet, joyeux symbole du
enouveau printanier. Hélas, il y eut
ussi, ce mcme jour, le côté grotesque
s Messieurs qui arboraient les insignes
arxistes faucille et marteau .étoile so-
iétique, no passerans et le plus beau de
-us, le poing fermé.
Pour respecter la tradition, le P.O.B.
vait organisé le cortège du travail. Hé-
s, ce cortège n'a rien représenté de
elge. Tout s'y passa sous le signe du
lus pur internationalisme et la seule
ose que les chefs marxistes avaient
ouvée pour fêter le travail, c'était l'ex-
tation la guerre civile. Quelques
nfares et quelques accordéons stimu
lent les participants, par les accents
e l'Internationale dès ce moment
était le délire. «Vive l'Espagne, et...
egrelle au poteau
Voilà le résumé de cette manifesta-
on. Pour terminer la fête, Mr. Van der
elde prit la parole au meeting de la
aile de la Madeleine. Son discours se
sume en cette simple formule Péris-
nt les Belges et la Belgique, mais que
nternationale rouge soit satisfaite
Au total, une manifestation écceu-
nte pour tout cœur bien né.
LE DEFILE DE L'U.F.A.C.
Dès le lendemain de ce jour néfaste,
ruxelles observait une autre manifesta-
on. Celle des Anciens Combattants
ntre le projet d'amnistie déposé par
gouvernement Van Zeeland. Elle fut
^posante. Sans musiques, tambours ou
airons. les oelotcns d'anciens avan-
ient en cadence, disciplinés. Ici. pas
e cris, ni de vociférations. Les anciens
nt signifié qui de droit, qu'ils sont
core capables d'un effort. Mr. Van
eeland l'aura-t-il compris
Il est certain que lui. le grand Ancien
ombattant des affiches électorales, il
urait bien fait d'être, ce iour-là. au
tilieu de ses vieux frères d'armes, au
eu de se faire glorifier Liège. Il aurait
eut-être cnmoris le sens de, ce simnle
ot La patrie Il a raté cette belle
ccasion il n'y comprendra jamais rien.
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LE FHZMIER SALON
INTERNATIOLAL DE L'AERO
NAUTIQUE EN BELGIQUE
Le Premier Salon International de
l'Aéronautique ouvrira ses portes le 26
mai prochain. Il durera jusqu'au 8 juin
suivant et occupera au Centenaire le Pa
lais latéral gauche, couvrant une super
ficie totale de 10.000 m2.
Tout le monde sait que la Belgique
s'est vue reconnaître dans le domaine
industriel et financier un tout premier
rang parmi les nations européennes
dans l'histoire de la conquête de l'Air
elle possède un palmarès qui n'est pas
des moins enviables aujourd'hui elle
tient prendre dans l'Aviation une pla
ce, qui soit digne d'elle.
Le Premier Salon International de
l'Aéronautique de Bruxelles se présente
d'abord comme une exposition de ma
tériel, devant permettre aux ingénieurs
et constructeurs de confronter les meil
leures formules du moment et de tirer
les leçons, qu'il convient, des expérien
ces acquises ensuite il sera un moyen
incomparable de vulgarisation, provo
quant l'intérêt de la foule et la forma
tion de l'opinion.
Depuis longtemps déjà ce Salon s'im
posait comme une nécessité pour vivi
fier chez nous les industries, qui se rat
tachent cette importante branche de
l'activité des peuples modernes, qu'est
l'Aviation. L'initiative, qui le réa
lise en ce moment, vient cependant plus
que jamais son heure. Partout ail
leurs l'industrie aéronautique travaille
plein rendement ici, par comparaison
les constructeurs vivotent. L'intérêt
du public et des mandataires du Pays
doit devenir autre chose que le senti
ment de curiosité, qu'on peut avoir pour
assurer le triomphe de son idéologie
marxiste et internationale
Qu'on y réfléchisse Il est temps en
core. Demain, peut-être, il sera trop
tard. Nous sommes certains que tous
nos compatriotes seront avec nous pour
crier Vandervelde Ça. Monsieur,
quelque chose de nouveau et de mal
connu il doit devenir agissant, on doit
se rendre compte que l'essor de l'Avia
tion intéresse l'essor économique de la
Nation toute entière, intéresse surtout
aussi sa sécurité.
Il est indispensable d'inculquer au pu
blic belge que l'effort et le sacrifice,
auquel un pays consent pour se doter
d'une aviation puissante, constitue le
meilleur gage de la tranquille jouissance
de sa prospérité. Ce que font les
autres nations cet égard doit nous
servir d'exemple.
Ainsi l'Angleterre a prévu son bud
get de 1937 une dépense, qui se chiffre
en francs belges environ 11 milliards
et demi pour l'aviation militaire, outre
les 840 millions destinés l'aviation ma
ritime, alors que le budget de 1934 ne
prévoyait que 2 milliards et demi.
En France, le budget pour l'aviation
est passé de 3 milliards 250 millions en
1936, cinq milliards pour 1937.
En Pologne le budget est de 350 mil
lions. La Suisse a lancé l'année der
nière un emprunt national de 400 mil
lions et la Nation entière y a souscrit
avec enthousiasme, donnant ainsi un
magnifique gage de la confiance, qu'elle
accorde son aviation militaire.
Chez nous par contre, on est tout
bonnement parvenu réduire le budget,
qui en 1936 était de 47 millions 31
millions seulement pour 1937. Pour
être juste, il faut ajouter au chiffre cité
les sommes prévues au budget extraor
dinaire, soit 46 millions, plus les sommes
46 millions, plus les sommes nécessaires
aux appointements du personnel aéro
nautique.
prévues au budget extraordinaire, soit
On doit en convenir que, toutes pro
portions gardées, l'effort de la Belgique
ne sait soutenir aucune comparaison et
qu'il est absolument nécessaire, vu sur
tout notre situation géographique par
ticulière, que notre aviation militaire soit
dotée de plus larges ressources et puisse
porter son outillaqe au niveau voulu.
D'un autre côté, il est étonnant que
l'idée d'un Salon Aéronautique Inter
national n'ait pas pris corps plus tôt
jamais
P. L. T.
VISITEZ LE
Qu'en dire Ce fut impeccable.
Aussi bien l'infanterie que les 54
vions, en passant par la cavalerie et
s trouoes motorisées, l'ensemble fut
dmiré de tous. L'aspect robuste de no-
e petite armée a réjoui le coeur de tous
s patriotes. Les acclamations des en-
Ns des écoles, massés le long du par-
-urs des troupes, permettent tous les
Poirs pour l'avenir de la Belgique.
Mais, en voyant défiler toute notre
e'-'e jeunesse, si fière. si vivante, on
tait obb'té de se rapneler la manifesta-
on du P. O. B. du 1er mai et surtout
discours de Vandervelde.
Ainsi, c'est toute cette jeunesse que
e vieux juif voudrait faire tuer pour
^oir suite en bas de la 2me colonne)
«MSfc i w -
-
.estai:
-Y .C
"AVA
AU PALAIS^ CENTENAmE-eROXELLES
chez nous, alors que de pareilles ex
positions sont organisées périodique
ment dans les pays environnants ainsi
la France vient de fermer les portes de
son XVe Salon. Cependant la si
tuation de notre pays, grand carrefour
de l'Occident est particulièrement favo
rable pour l'établissement d'un vaste
marché aéronautique.
LES DE VINCK
La Galerie Portenaert est transfor
mée, ces jours-ci en conseil de famille.
Il n'y a dans tous les coins que des de
Vinck, garçons ou filles, qui ont as
semblé ici quelques-unes de leurs œu
vres, toiles, aquarelles, paravents de la
que, terres cuites, porcelaines ou cous
sins, signés Betty, Daisy, Marie-Louise.
Charles-Albert, Marcel, Noël, Yves ou
José, j'en oublie peut-être
Il y a en cette petite réunion de fa
mille une pensée infiniment attachante,
et l'on ne peut que féliciter tous ces
frères, sœurs et cousins germains de
sentir couler en leurs veines un tempé
rament artistique d'une aussi heureuse
qualité.
Car, et voilà qui n'est pas banal
rien n'est quelconque dans cette ex
position et sans entrer dans le détail
qui nous obligerait de fastidieuses
énumérations, signalons de Betty de
Vinck des aquarelles très fermes, com
me Polders Staebroeck et Matin
d'hiver traité en plein blanc avec
beaucoup de sûreté de Daisy de Vinck
un excellent portrait de Mlle E. B. en
une belle harmonie rose et bleue de
Charles-Albert, qui peint les oiseaux et
les loups avec la minutie puissante des
japonais, des Coqs au combat pleins
de cruauté; de Marcel, un châle des
Indes d'une intimité très chaude.
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