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CHRONIQUE VLAMERTINGHOISE
LE SUD, dimanche 16 mai 1937,
Série B.
A.A. Mouscron - St Courtrai, 5.
S.C. Menin, 8 F.C. Poperinghe, 1.
Courtrai Sp., 6 - Deerlyck Sp., 0.
SCOLAIRES. Série A.
V. G. Ostende A, 2-A.S. Ostende B, 0.
Série B.
F.C. Iseghem - Courtrai Sp. (B), remis.
Wevelghem Sp., 1 - St Courtrai, 14.
Série C.
St Mouscron, 1 - A.A. Mouscron, 0.
S.K. Vlamertinghe, 5-S.C. Menin A, 0.
Toekomst Menin, 2 - Reckem Sp., 3. H.
CHRONIQUE REGIONALE
CONSIDERATIONS.
En le Provinciale. C'est par le score
de 6—2 que POPERINGHE s'est dé
fait de la courageuse équipe du S.V.
Courtrai. Poperinighe fait une fin de
saison remarquable et tous ces matches
remis sont pour eux l'occasion de re
monter considérablement au classement.
Les voilà donc presque parmi les équi
pes de tête Poperinghe est décidément
une équipe bien capricieuse et doit cer
tainement regretter de n'avoir pas joué
au commencement avec plus de cœur.
En IHe Division Sud. Toutes nos fé
licitations l'équipe de GHELUWE qui
vient de remporter le Championnat. Ce
he fut qu'à l'ultime rencontre donc que
les Champions furent connus en battant
par 10 l'équipe du BIZET. Ce fut
un match terriblement serré et le ré
sultat ne fut obtenu que dans les der
nières minutes. Cette nette défaite est
tout l'honneur des Bizetoois, qui du-
ren aligner quatre remplaçants, mais fi
rent mieux que se défendre. Verleure
E, au centre-half, fit une-partie remar
quable, malheureusement les ailes fu
rent bien médiocres. Quoique de justes
se, les noir et blanc méritent cependant
leur succès, car leur technique fut dans
l'ensemble supérieure aux locaux.
Le match fut disputé fort sportive
ment devant une nombreuse assistence,
parmi laquelle on notait M. Hubrecht,
le distingué secrétaire du C. P.
P ar un petit point d'écart donc Ghe-
Irn-e remporte le titre devant le F. C.
Cominois. Nous pouvoro dire que c'est
justice car l'équipe de Gheluwe nrésen-
te dans l'ensemble un. team plus com
plet que les Cominois. Après avo;r é-
ohoué l'an dernier de justesse, Gheluwe
remporte donc le titre de la série et au
ra donc l'honneur de rencontrer Wen-
duyne pour désigner le Champion de
la Province.
Pour l'équipe de Mr Feys Hip, bip,
bip, Hourra
L'autre match important s'est ter
miné par la victoire de VLAMERTIN
GHE sur Verbr. Wevelghem par 31.
Par cette victoire, obtenu sur un fort
dangereux concurrent, les locaux pren
nent la 7e place et sont donc parmi
ceux qui l'an prochain monteront en
lie Division, régionale. Après un dé
but plutôt laborieux, l'équipe des frè
res Veys, se reprit pour terminer en
beauté, ne connaissant qu'une fois la
défaite sur leur terrain dans les mat
ches retour.
PREVISIONS.
Nous en arrivons donc la liquida
tion Championnats et l'on peut dire
qu'il «n'est vraiment pas trop tôt.
POPERINGHE rencontre chez lui le
F. C. Thielt qui n'occupe pas une place
fort brillante au classement et essuyera
fort probablement une nouvelle défaite
chez les keikoppen. du moins s'ils pren
nent la oartie au sérieux.
WERVICO reçoit Moorseele et de
vra aligner une équipe fort i-comolè-
te, par suite de joueurs punis ou l'ar
mée. Nous croyons donc que les locaux
devront se contenter de la
l'enjeu. KICK.
Après avoir dû s'incliner il y a quin
ze jours contre l'Avenir de Menin par
3 buts 1, score acquis seulement vers
la fin de la partie puisque vingt minu
tes avant le coup de sifflet final. Tes
rouge et blanc dominaient encore par
10, l'équipe des frères Veys s'est ra
cheté dimanche dernier.
En effet, le dernier match du cham
pionnat mettait aux prises le Verbroe-
dering de Wevelghem et le Sportkring
de Vlamertinghe sur le terrain de ce
dernier. Or il se fit que c'étaient juste
ces deux équipes qui luttaient pour la
7e place qui donnait droit la montée
en Ile division.
La partie et le résultat étaient donc
de grande importance pour Jean Veys
et ses hommes. Mais en de pareilles
occasions, ceux-ci se distinguent tou
jours. Et cependant l'équipe rouge et
blanche n'était guère au complèt. En
effet Allaeys et Lussaert, ce dernier
blessé du match contre l'Avenir de Me
nin, manquaient l'appel. Par contre,
pour la circonstance, Jacques Veys avait
tenu reprendre sa place.
Malgré l'absence des deux joueurs
précités, Vlamertinghe, après une ma
gnifique partie est parvenu remporter
une nette victoire par 31.
Ce fut cependant Wevelghem qui ou
vrit le score après cinq minutes de jeu,
mais quelques minutes après, Jean Veys
livra au but il s'en suivit une mêlée et
le cuir termina sa course au fond des
filets. Ce but eut le don de donner con
fiance Vlamertinghe et partir de
ce moment l'équipe des frères Veys fut
déchaînée. Jean et Jacques Veys, tous
deux dans un excellent jour, bien lan
cés par Thomas Veys qui entraîna tou
te sa ligne, créèrent maintes situations
dangereuses. Aussi, sur une nouvelle
ouverture faite par Thomas son frère
Jacques, celui-ci n'hésita pas .passer
plusieurs hommes tout en s'approchant
du but. Son centre trouva Jean Veys
la bonne place et d'une magnifique vo
lée, le capitaine de Vlamertinghe por
ta la marque 21. Peu de temps
après, ce fut au tour de Jean Veys
centrer. Jacques Veys, en pleine course,
shotta durement au but, mais le ballon
rebondit dans l'angle supérieur du but
pour ressortir.
Peu de temps après, le repos survint.
Durant tout le 2me time, Vlamertin
ghe dominera Wevelghem fera bien
quelques échappades, mais Thomas
Veys qui livre une magnifique partie,
pousse l'attaque en avant sans répit.
André Veys est blessé et ne sera de ce
fait plus de grande utilité. Cependant,
Jean Veys file le long de sa ligne et
centre vers Depoorter celui-ci dribble
la défense et cède le cuir Jacques Veys
mieux placé. Il ne laisse guère échap
per cette belle occasion et voilà le 3e
but.
Wevelghem ne se défend plus que
mollement et au coup de sifflet final,
l'équipe des frères Veys remporte une
brillante victoire et de ce fait jouera
l'an prochain en Ile division.
Et cette occasion, Vidi présente au
sympathique capitaine, Jean Veys et
ses hommes, ses plus chaleureuses fé
licitations Dimanche dernier, toute
l'équipe a fourni un excellent match. Ce
pendant il convient de souligner la ma
gnifique prestation des trois frères Jean,
Jacques et Thomas Veys qui portent
sur eux la nlus grande part du succès.
En effet, du commencement jusqu'au
coup de sifflet final, ces trois joueurs
ont joué dans le but de remporter la
victoire leur courage a été largement
récompensé.
Le matin, les scolaires n'ont pas voulu
être en arrière sur les aînés et ont rem
porté une belle victoire par 50.
VIDI.
Réponses aux questions posées dans
Le Sud du 9 mai 1937.
1. Pour détruire les mauvaises herbes
dans les chemins, aspergez-les avec une
solution de chlorate de soude 30 gr.
par litre d'eau.
2. Arrosez les rosiers feuilles jau
nâtres avec de l'eau contenant 30 gr.
de sulfate de fer par litre. Quant l'au
tre rosier, c'est un insecte qui en est
la cause.
3. Pour détruire certainement les li
maces, répandez entre les légumes, 80
gr. de Sylvinite Kaïnite par mètre car
ré. La chaux en poudre tue également
les limaces de même que le sulfate de
fer (30 gr.) par mètre carré).
4. Pendant l'époque du repos, les ca-
tus ne demandent presque pas d'eau.
En ce moment vous arrosez trop. Avez-
vous mis le palmier dans de la bonne
terre et n'avez-vous pas trop défait la
motte. Il demande peu d'eau en ce mo
ment.
LOI CONTRE L'ALCOOLISME
(Suite de la première page)
4. Enfin, elle a crée, pour une
catégorie de citoyens, des mesures d'ex
ception, des procédures spéciales, des
peines exhorbitantes du droit commun,
des déchéances difficilement admissi
bles.
Bref, cette loi a crée des victimes.
Aussi notre groupe a-t-il toujours
réclamé une révision de la loi.
Notre point de vue est essentielle
ment dicté par l'expérience. Nous
croyons utile une revision de la loi, par
ce que celle-ci a donné des résultats
pratiques exactement contraires ceux
que l'on attendait.
Pourquoi la loi de 1919 a-t-elle
échoué
En un mot, parce qu'elle a voulu
décréter la vertu.
La moralité est un affaire person
nelle avant tout, et le rôle de la loi est
d'empêcher, autant que possible, les en
traves d'origine législative ou en géné
ral sociale qui s'opposeraient l'effort
moral personnel.
Pour les auteurs de la loi de 1919,
au contraire, la morale est une affaire
sociale, relevant de la législation.
»L'alcool étant déclaré dangereux, la
loi interdit brutalement toute vente d'al
cool pour la consommation.
»Les faits ont été plus forts qu'elle.
La loi de 1919 a fait l'expérience
de ce qu'en matière de prescriptions
morales, il sera toujours répondu des
lois excessives par une recrudescence
des abus ou'elles ont la prétention de
vouloir endiguer.
Elle est violée sans scrupule. Je ne
voudrais pas insinuer que les honora
bles collègues qui l'on votée jadis, ont
déjà contrevenu ses disoositions, mais
permettez-moi de vous dire bien fran
chement que je n'en serais par autre
ment étonné.
Statistiques en main, adversaires
et partisans de la loi éplucheront les
données relatives l'augmentation ou
la diminution de la consommation de
puis 1919.
Mais le cercle privé ne constitue
qu'un danger absolument anodin, lors
qu'on le romnare aux innombrables dé
bits clandestins de nos campagnes. Ici,
c'est l'arrière-cuisine du forgeron, du
boutiouior du garagiste ,du messaqer.
qui sert de débit.
Vous trouverez là, attablés devant
l'uniaue table de cette cuisine, des con
somma*-*""!. ingurgitant de l'a'cool d»
contrebande, car la majeure partie de
5. La Richardia ou Arum, appelé auj.
si Pied de B«~euf, demande beauco®.
d'eau. Il faut placer le pot dans
soucoupe remplie d'eau. Comme terre.
]/2 terreau de gazon, J4 terreau de feuj]]
et y terreau de fumier.
6. Pour bleuir les fleurs d'Hortensia,
il faut lorsque les plantes sont en bo®
ton, les arroser avec une solution de
sulfate de fer, raison de 5 grammes
pour 10 litres d'eau.
7. Pour détruire les pucerons, faitgj
bouillir 30 grammes de poussière de ta.
bac par litre d'eau.
8. Pour éloigner les araignées, il fau(
enlever toutes les poussières. Pour les
prunes, utilisez un insecticide de co®.
merce.
9. Enfouissez des capsules de sulfure
de carbone pour tuer les mulots, ci®)
capsules par mètre carré. A la surface,
déposez des tuyaux de drainage da®
lesquels vous déposez des appâts em-
poisonnés.
10. Il y a des variétés de poires q®
exigent que leurs fleurs soient fécon
dées par le pollen d'autres variétés. A
la floraison, essayez de passer avec un
plumeau sur les fleurs.
JA. V.
l'alcool consommé dans les débits ca
chés est de l'alcool fraudé. Ils boivent
attablés côté de la famille, des enfants
de la maison. Quelle merveilleuse école
d'éducation pour cette jeunesse
D'autres fois, ces consommateurs qui
sont toujours des habitués de la maison,
s'enferment dans les arrière-cuisinet
On est servi, par la mère ou la jeune
fille. Là. le débit devient rapidement
le bouge.
C'est cela, qui doit cesser. La loi
de 1919 a véritablement opéré le dé
placement du marché de l'alcool on a
fermé l'alcool le chemin du débit pu
blic et régulier il a émigré. Il s'est ré
fugié dans les arrière-boutiques où il
est consommé sans contrôle, sans, ga
rantie, sans publicité, sans mesure d'hy
giène.
Nous estimons que le projet adooté
par la Commission est destiné résorber
cette nuisance des débits clandestins.
Mais .dira l'honorable M. Orban,
je vous donne moi aussi, le moyen de
mettre fin ou du moins de minimiser ce
danger de la consommation clandestine
Je renforce les mesures répressives. Je
donne des nouvoirs spéciaux aux agents
de l'autorité. Je frappe les coupables de
peinte sévères. A cela je réponds
M. Legrand fait disparaître le mal
en éliminant les causes. M. Orban char
cute. extirpe sans pouvoir donner l'as
surance que le fléau disparu ici, ne ré
apparaîtra nar demain tout côté car
il laisse subsister la cause.
Le projet de votre Commission n est
pas parfait. Il contient notamment un
article visant les heures d'ouverture et
de fermeture de débit d'alcool qui don
nera encore lieu bien des mécomptes
et bien des tracasseries qui, au sur
plus, manque de justification pertinente
et qui, enfin sera violé, lui aussi, com
me plaisir.
Par voie d'amendement, nous de
manderons la suppression de cette dis
position.
Le groupe Rexiste votera le projet
Il le votera, persuadé que dans la lutte
nécessaire, contre l'alcoolisme, on a, p31
une législation mal appropriée notre
mo-""i,î*é. fait fausse route.
M. PAUL DE MONT rex.) monte
ensuite la tribune et, en flamand, coffl'
plète l'exposé de l'orateur précédent. J1
développe surtout l'argument touristi
que.
L'étranger qui visite notre pays. nt
peut comprendre cette situation anorma
le, ces mesures draconiennes qu'il ju&
inhospitalières.
L'intérêt de notre industrie touiistiq"'
demande une transformation compte-1
du régime.
