Au Littoral
MAX LFJRE
e H.M.V.
Nouscron
Accordeur
M."
Les BONNES maîtresses de maison
emploient cles réfrigérateurs LES
MEILLEURES d'entre elles emploient
Maison
Rue Neuve, Wervicq
Grand choix de
pianos neufs et
d'occasion.
Reprise
contre échange.
44
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LE SUD. dimanche 6 juin 1937.
(suite de la page 9)
Tandis qu'on apprend nos enfants
et par pure réclame politique coup de
programmes pour surmener leur écola-
ge, tant de choses indigestes, on omet de
leur enseigner deux branches indispen
sables pour faire un bon compagnon et
un homme avisé. Ce sont la religion in
culquée par des moyens s'adaptant aux
divers degrés de l'enseignement général
et particulier la comptabilité, formation
du raisonnement des valeurs selon les
connaissances acquises aux divers de
grés rappelés plus haut. La religion,
c'est la doctrine des sentiments la
comptabilité, c'est la mesure des va
leurs. Avec des sentiments mesurés
leur valeur ou évalués leur mesure,
on peut vaincre les passions.
De Jaeghere.
CASINO-KURSAAL OSTENDE
LES VEDETTES DE LA
GRANDE SAISON 1937
Une quinzaine de jours seulement
nous séparent de l'ouverture définitive
du Casino-Kursaal, c'est-à-dire, car
ces deux événements sont étroitement
connexes, du commencement de la
saison d'été Ostende.
11 n'est point trop présomptueux,
croyons-nous, de pronostiquer une sai
son favorable en tous points.
Pour atteindre ce résultat, bien enten
du, il faudra que le Casino-Kursaal,
centre d'intérêt vital de notre capitale
d'été, donne le ton. Entendez par là
que le programme des divertissements
de choix qu'il a l'habitude d'offrir sa
clientèle cosmopolite devra être, comme
par le passé, la hauteur de sa bril
lante réputation.
Les regards de ceux qui s'intéressent
au Casino-Kursaal, et qui ne s'y intéres
se pas sont actuellement tournés vers
la direction du célèbre établissement...
Quelles seront les vedettes du chant,
cette année Quels nianistes, violonis
tes, violoncellistes de haute ligne enten
drons-nous Y aura-t-il encore des'sé
lections costumées Qui dirigera les
concerts
A toutes ces questions, nous sommes
heureux de pouvoir donner une nreriiè-
re réponse en attendant des précisions
qui ne sauraient tarder.
Le public mélomane sera, sans nul
doute, enchanté d'apprendre que la di
rection du Casino-Kursaal a engagé cet
te année encore, pour diriger ses prin
cipaux concerts, les chefs éminents qui
ont laissé Qstende un éclatant MM.
Désiré Defauw, l'illustre chef d'orches
tre belge, Oswald Kabasta, l'animateur
des concerts symphoniques de Vienne,
et Albert Wolff, le grand capellmeister
français.
Pour la première fois, M. Emile De
Vlieger, directeur artistique du Casino-
Kursaal et du Conservatoire d'Ostende,
dirigera lui-même quelques concerts. 11
en sera de même pour M. Hendrik
Diels, chef-d'orchestre de l'Opéra fla
mand d'Anvers .Tiendront encore la ba
guette MM. Franz André, 1er chef
d'orchestre de l'I.N.R. Karel Candael,
1er chef d'orchestre du Casino de Kno-
cke, René Barbier, directeur du Conser
vatoire de Namur, Martin Lunssens, di
recteur honoraire du Conservatoire
Royal de Gand, et Aimé Mouqué, chef
d'orchestre du Casino-Kursaal d'Os
tende.
Le célèbre organiste Léandre Vilain
tiendra l'orgue avec sa maîtrise coutu-
mière.
Ont été réengagés également MM.
Paul Godwin et son orchestre qui fut
l'une des attractions de la dernière sai
son) et Ach. Zanders et ses boys, l'ex
cellent jazz ostendais.
Comme sélections costumées, nous
pouvons annoncer d'ores et déjà
FAUST, avec Giovanni Martinelli,
Sportiello de l'Opéra-Comique et Paul
Canabel, et LA REINE DE SABA,
avec Catarina Jarboro ,Saint-Cricq de
l'Opéra-Comique, et Albert Huberty,
de l'Opéra.
Les soirées chorégraphiques seront
assurées par le ballet Gertrude Boden-
wieser ,les Sakharoff, Uday Shan-Kar,
trois groupements qui se firent déjà ap
plaudir Ostende, par les sœurs
Schwarz, et par Vera Nemtchinova et
Anatole Oboukhoff.
La virtuosité instrumentale sera repré
sentée par les pianistes Scharrès, Al
fred Cortot, Braïlowsky, Magda Ta-
gliaferro, Joseph Van Roy et Monique
de la Bruchollerie par les violonistes
Richard Odnoposoff. 2e du prix inter
national Eugène Ysaye, Jacques Thi-
baud. Joseph Szigeti. Zino Frnnr®sr^tti.
Harry Wigelaar, et Maurice RasL'n.
par le violoncelliste Piatyco-ski et d'au
tres ;enfin par le Quator de Saxopho
nes de Paris.
Last not least, l'art du chavt n?rt;.
culièrement choyé par notre public na
tional et international, comptera des
étoiles de première grandeur. ronf
leurs débuts sur l'estrade de la Grande
Rotonde Mmes Erna Sack. un vérita
ble phénomène vocal, Marauerite Ver
ras. .Suzanne Fischer, du Metropolitan
H3
de New-York, Lise Brugel, de l'Opéra-
Comique, Lydia Sariban. Parmi les ar
tistes que nous reverrons avec le plus
grand plaisir, mentionnons notre sopra
no nationale, Clara Clairbert, Marjorie
Lwarence, Eelen Dosia, Rose Book,
Berthe Briffaux, Desi Halbon-Kurz, Ti
na Langbien, Claudine-Marie Boons,
Madèleine Parlongue, Gabrielle Dorley,
Germaine Teugels, Rose Delmar du
côté masculin, MM. Georges Thill, Ch.
Panzera, Giovanni Martinelli, Miguel
Villabella, Richard Tauber ou, son
défaut, Lugo), John Brownlee, Georges
Youreneff, Maurice De Groote, José
Lens.
Cette liste, qui n'est pas complète,
puisqu'elle ne renferme que les noms
des artistes qui ont été engagés jusqu'à
présent, n'est-elle pas éblouissante El
le nous promet, n'en point douter,
maintes et maintes soirées attrayantes,
dont, dès-à-présent, tous les mélomanes
se promettent les plus belles jouissances
d'art.
BRUGES
Le Rotary de Bruges a fêté le dixiè
me anniversaire de sa fondation. C'est
samedi dernier que cette fête a eu lieu.
M. Léon Burggraeve fut l'initiateur
de cette section du Rotary, et parmi les
premiers membres se trouvaient le pré
sident actuel, M. Henri Thys, ainsi que
le délicat lettré Louis Beyaert. C'est
l'occasion du fameux Congrès du Ro
tary, auquel S.M. le Roi Albert assista
Ostende en mai 1927, que la section
brugeoise s'affilia officiellement ce
grand organisme international. De
nombreux invités assistaient cette fê
te du rotary brugeois.
Les avantages des Réfrigérateurs H.M.V.
1. Prix modéré.
2. Faible consommation de courant.
3. Très spacieux et très commode.
4. Mécanisme silencieux et inusable
13, RUE AU BEURRE, YPRES.
LA GREVE DANS
L'INDUSTRIE DU BATIMENT
Voilà bientôt deux mois que dure ua
conflit mettant aux prises, du moins en
apparence, les entrepreneurs et les ou
vriers du bâtiment... Les réunions d'ar
bitrage et de conciliation se succèdent
sans résultats .Les syndicats socialiste
et démochrétien qui mènent la danse
semblent bien incapables de faire autre
chose que coller affiche sur affiche.
Ce n'est pas cela qui hâtera la solution
du différend. D'ailleurs, toutes ces affi
ches ont bien soin de ne jamais parler
des plus sûrs intéressés la grève les
gros actionnaires des deux coopérati
ves Les Ouvriers du Bâtiment réu
nis (soc.) et c Le Bâtiment Mouscron-
nois dém .chr.) C'est pour satisfaire
ces Messieurs actionnaires bien plus que
pour défendre la cause des travailleurs
du bâtiment, que les chefs syndicaux
ont décrété la grève.
Il est assez étrange, vrai dire, de
considérer les exigences formulées au
nom des ouvriers du bâtiment et la grè
ve déclenchée en conséquence, alors que
d'autres branches industrielles rétri
buent beaucoup moins bien leur main-
d'œuvre sans que les syndicats fassent
mine de s'en émouvoir... On peut citer
notamment certaines usines textiles de
Mouscron qui paient des salaires ridi
cules. Et les dirigeants syndicaux lais
sent faire... Pourquoi Il faudrait tout
de même s'entendre ou bien un salaire
est normal et suffisant, ou bien il ne
l'est pas.
Si les salaires payés dans l'industrie
du bâtiment sont insuffisants, ceux
payés dans les dites usines textiles le
sont bien davantage encore.
En bonne logique comme en justice,
il faudrait s'occuper d'abord des tra
vailleurs les plus mal lotis. Ce ne sont
pas ceux du bâtiment.Dans cette der
nière corporation, les salaires ont aug
menté si nos rc"~~innements sont
exacts d'environ 30 depuis la dé
valuation. Dans le textile, il y a eu
en—'1S c/r df ma;o"tion)
Nul ne peut dire l'heure actuelle
quelle sera l'issue de la bataille ni pen
dant combien de temps et aux prix de
cuisis sacrifices elle va continuer... Mais
un- chosp est absolument certaine, c est
que nul ne pourra se dire vainqueur,
sauf, peut-être, les actionnaires dont
nous avons parlé.
Quant aux natrons et aux ouvriers,
ils ne s'en tireront les uns et les autres
que fort lamentablement. Si, au moins
cette dure expérience, venant s'ajouter
tant d'autres qu'ils ont déjà faites
dans le passé .pouvait leur ouvrir les
yeux... Si l'évidence leur apparaissait
enfin, de la compréhension possible et
nennssaire
Nous en formulons le vœu car un
tel résultat oerrn°tt-n.> sans réserve,
chacun des actuels be'Iioérapts de fêter,
anrès tant de malheurs, enfin, une vi-
toire.
G. VAN HOUTTE.
LA KERMESSE COMMUNALE
Les cafetiers qui orqsertt des i""'t
1*r>ee:>«<*«an de la prochaine ducasse
communale et oui désirent voir anno"'
cer ce"x-ri sur l'afficha .officielle, sont
nriéç de faire parvenir le texte avant
1e 10 iuin, dernier délai, M. Robert
De'anglez, secrétaire des fêtes cofflfflU'
nales.
UNE MTSE EN GARDE
Un individu déclarant se nornmet
Debardemacker, et se disant ami Per'
sonnel d'un habitant de la rue du Lu
xembourq, s'est présenté son doiruc''
se pendant son absence et est parvenu
