lotre père. Fossoyeurs du régime. Plongeon, Les noms des communes France ia Riche France la Belle! Encore la Westvlaamsche LES MlSSacrfiS RUSSES. Politique Extérieure \NNEE No 25. Hebdomadaire 50 cent, le DIMANCHE 20 JUIN 1937. Pour qu'une nation soit, il faut qu'une Llidarité nationale existe et qu'elle se [istallise dans la volonté du pouvoir. I 19. rue Longue de ABONNEMENT 1 AN 20 FRANCS I Ch. van RENYNGHE, YPRES. Compte-chèque» postaux 1003.43. I Nos aînés liquident le passé pendant que nous construisons l'avenir. Le beau bateau flotte sur l'Océan. Le Lveur de la Patrie, l'homme qui le avril a libéré le citoyen belge du ctre atroce de la dictature, notre ■and premier national, après avoir re- Paris, les félicitations émues du jouvernement allié et ami, d'une amitié Itemationale et d'une alliance un peu live et légèrement maçonnique, Paul i Zeeland, serein, confiant, travaillant iur l'avenir, est parti comme Christo- |le Colomb vers les terres d'Amérique. ICommé Colomb il demande trois... Is Confiance C'est un monde nou- fcau que le prophète en économie po- Itique nous découvrira. Un monde, qui ta le paradis retrouvé. Un monde sai- Itment démocratique et profondément fencaire. Un monde où toute liberté ]ia accordée aux citoyens d'admirer le dressement économique de la Belgi- [ie. Un monde où grâce l'influence icialiste et maçonnique, la liberté re- kieuse sera respectée. |Mais en attendant, le Grand-Prêtre t l'Economie Nouvelle partant en croi- Ide... ou en croisière, les pouvoirs ont |té remis, sagement, au Père du Plan, qui Paul van Zeeland a mis toutes i complaisances. ILe Père du Plan, le Père de la Bel- Mue rénovée, M. Henri de Man saura paitement utiliser ces quelques se- pines. pour... expédier les affaires furantes. Et ces affaires courent si te! On ne sait jamais ce qui peut ariver. Berengeria peut couler, van Zeeland M attraper un mauvais froid. Même ministère peut s'effondrer au retour. ts, vovez-vous, gouverner c'est pré- ir. Et nous sommes convaincus, que pais un gouvernement n'aura eu un és de prévoyance sociale, ou autre, |s aiou que pendant l'interrègne de t Père du Plan. V a des tas de nominations faire, "uis deux ans tous les records ont battus, grâce au silence complaisant a presse crouv«Mrnementa'<> Mais encore tant de gens placer. Il tr?;t one M. de Laveleye en a un p carnet tout plein. "s il faut appliquer la loi de Enfin une besogne inouie, un vé- ye surmenage. /Creusement que. silencieusement, "odiouement et victorieusement, le e du Plan, poursuit la réalisation de y°9ramme. Les concentrés de trois Jds partis traditionnels admirent cet- logique .cette ténacité dans l'ac- et sont reconnaissants la haute foyance de M. van Zeeland, oui ls entre des mains aussi fermes le yrnail de notre nays. citadelle de mocratie. chamoion des saines li- s ri exemple illustre d'un narfait et '"àhlr. réoime démocratie politi- taire. Après le 24 mai on accusait le rexis- me de porter atteinte au régime. Les parlementaires des différents partis ont depuis lors donné raison ceux qui affirment que le régime est atteint d'un mal incurable. Tant que la horde médiocre et non civilisée des mandataires du peuple n'aura pas compris la nécessité d'une discipline, la décadence du régime s'ac centuera. Ce ne sont pas les adversaires du régime qui minent le parlementarisme, mais les parlementaires eux-mêmes. Voici d'ailleurs l'aveu d'un grand-prê tre du régime, le complaisant et domes tiqué porte-plume de M. van Zeeland, le directeur de l'Indépendance Belge, Remi Hislaire. Il écrit Les méthodes de travail du Parlement belge ne valent rien. Pendant les ses sions, il passe le plus clair de son temps écouter des interpellations propos de vétilles, des interpellations qui pourraient sans aucun inconvénient être transformées en questions. Quand l'époque des vacances arrive, le Parle ment prétend mettre les bouchées dou bles. En quelques heures, il expédie la discussion des budgets et celle de pro jets qui peuvent avoir de graves réper cussions sur toute notre économie na tionale. Ce n'est pas dans la rue que se trou vent les plus dangereux ennemis du régime parlementaire. Ses fossoyeurs siègent rue de la Loi. Ht nçut-être l'œuf historî- '""'s nrMirvii di'au retour cet p nourri r V F C'est triste. Un pays comme la Fran ce livré la faillite. Un pays pouvant trouver le principal de ses ressources sur son propre sol. Et cela parce que les politiciens pillent la Nation Léon Blum avouera sa défaite quel ques semaines plus tard. De même que d'odieux politiciens ont retardé d'un an la fin de la guerre, et n'ont connu après que les honneurs et les récompenses, au nom de la sainte démocratie, de mêçe les politiciens qui retardent l'échéance de la débâele financière du Front Popu laire seront au lendemain du désastre aussi quiets et prébendés que la veille. Que crève le bourgeois, que la Pa trie soit ruinée, qu'importe Les petits camarades tireront toujours les marrons du feu. Des responsables La bonne blaque, cela n'existe pas en régime de démocratie politique. On ruine la France Tant pis Et vive la morale laïque, la joie, la galette, et après nous le déluqe Or s'en f C'est ainsi que l'on gouverne le plus beau pays du monde II. Que s'est-il passé lors de l'assemblée générale de la Westvlaamsche On parle de dictature, de manœuvres scan daleuses. Analysons les faits. M. l'Avocat Bulckaert, député-per manent, a repris des mains de M. Ber- nolet la direction de la Westvlaamsche après les élections provinciales de juin 1936. Les communes affiliées la Westvlaamsche, et qui avaient l'in tention de quitter celle-ci, se réjouirent vivement de cette nomination, M. Bulc kaert, en période pré-électorale, ayant témoigné l'égard de ces communes d'une compréhension parfaite, et leur ayant apporté son appui dans leurs jus tes revendications. Aussi ayant quelqu'un qui compre nait les intérêts des communes dans la place, les bourgmestres de celles-ci attendaient avec impatience, et avec un sentiment de sécurité, l'assemblée géné rale du 1er juin. Pourquoi se méfier Au cours de ses tournées M. Bulckaert n'avait-il pas fait de nombreuses promesses aux commu nes Il est vrai que ces promesses étaient assez vagues. Mais, cette fois, du moins c'était un réformateur et non un politicien qui faisait ces promesses. C'était un partisan de la réforme de l'Etat et un défenseur des thèses cor poratistes. C'était surtout un décentra lisateur: Il ne pouvait être question de politique démagogique, ni de promesses électorales, avec un homme des temps nouveaux Malédiction Quatorze jours avant l'Assemblée générale les communes ap prirent avec stupéfaction que l'on pro poserait un amendement aux statuts, un tout petit amendement... Les communes qui pouvaient donner leur démission après DIX ANNEES D'AFFILIA TION ne pourront plus le faire PEN DANT T ES TRENTE PREMIERES ANNEES d'existence de la Société. Rien que ça. voir la suite page 12) Un communiqué vient de paraître dans la presse. Nous le donnons en fin de cet article. Il a comme objet d'ache ver l'infecte comédie jouée par le Mi nistère de l'Intérieur, et qui a comme objet de sacrifier la manie de quel ques philologues en langue germanique, qui appartiennent une catégorie fort dangereuse de primaires et de pédants. Comédie infecte, contre laquelle nous nous sommes opposés il v a plus de six ans. et que nous sommes parvenus faire échouer ce moment-là. Nous soulignons dans le communiqué Gouver nemental paru dans la presse asservie l'hypocrisie de la formule employée Toute la presse est remplie ces der niers jours de considérations sur les massacres de Russie. Pour la Gauche, ennemie de la <f/c- tature. cette façon d'éliminer ceux qui gênent, est un système digne de louange parce qu'il est exécuté par le dieu Sta line L'on peut se réjouir de voir que cette méthode n'est pas employée par le Fiihrer ou le Duce sinon nous assisterions un beau raffut dans la presse russophile Considérons les choses sans passion! Au fond les Russes nous sont bien in différents, et nous n'en parlerions peut- être jamais, s'ils n'avaient la malencon treuse idée, de venir se mêler de nos affaires sous l'égide des socialistes et communistes internationaux Cette hécatombe judiciaire, fait peut- être preuve, d'une certaine décision maintenir le pouvoir. C'est un aspect. D'autre part, si Staline trouve néces saire de faire tuer tous ses anciens col laborateurs. c'est qu'au fond, il règne, dirige, mais n'est pas aimé S'il n'est pas aimé, c'est qu'il promet au peuple plus qu'il ne donne Et en définitive, c'est qu'au Paradis des Soviets tout ne se passe pas vraiment comme dans un paradis tel que le peuple se le fi gure Alors, zut Qu'on ne vienne plus nous parler des bienfaits rouges en Russie A beau parler qui vient de loin Te préfère encore croire au bienfait d'autres régimes dans d'autres pays, plus proches, où les constatations sont la portée de tous Voilà la victime de la crédulité, dans la perfection des méthodes de Staline! Blum croit rendre son peuple heureux en pillant les caisses de l'état, et en poussant son peuple ne plus travailler L'expérience Blum, dure peine de puis quelques mois Et déjà, tout le système s'écroule Il lui faut les pleins pouvoirs pour faire face aux difficultés financières Décidément, il ne faut plus parler des systèmes la mode de Marx, et des Fronts populaires H. ERGE. une aimable fantaisie régnait tout ceci conduisait une confusion de plus en plus grande. La fantaisie a été l'œuvre des indivi dus de la Commission de Toponymie qui ont voulu tout prix imposer leur volonté. La confusion est née de la veu lerie des départements ministériels oui se sont inclinés devant les fantaisies des normalisateurs de la graphie des noms de communes suivant la formule em- plové par Camille Huysmans. (Suite page 2) f

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Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 1