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jjr SUD, dimanche 20 juin 1937.
ce phénomène dont nous subissons
i ourd'hui !e contre-coup. Nous vivons
ce moment une période de réorgani-
jjion bien plus dure et bien plus dif-
jje que celle des premiers jours où
e; force de propagande effrénée
ryenait imposer des milliers de
[aves gens ses vues et ses légitimes
,vendications.
Nous vivons une période, où ceux qui
2jent arivés REX par intérêt ou par
TjVisme. laissent tomber les bras, et
irtent par crainte d'un effort ou d'un
rédit passager. Ce sont ceux-là, qui
tout reçu, qui sont arrivés la main
ndue, presqu'en mendiant, et qui n'hé-
tent pas en ce moment de donner le
no de poignard dans le dos, pour
sayer d'abattre le mouvement auquel
collaboraient en personnages plus
intéressés.
«Quand il y aura chez nous des bre-
galeuses, qu'on me les montre. Je
prêt broyer demain le meilleur
mes amis pour que REX vive dans
pureté totale, même s'il fallait faire
au neuve.
C'est aujourd'hui que les d'Ydewalle
i succéderont ce sont des pleutres et
traîtres la cause sacrée que nous
rvons.
D'autres encore avanceront des faits
pouvoir les prouver convenable-
tnt, ceux-là tout en disant qu'ils ser-
nt le mouvement, le discréditent, et
et figure d'inconscients ou d'imbé-
ts.
A ceux qui restent en ce moment, mal-
les plus fortes tempêtes, j'adresse
i salut de reconnaissance ceux-là ont
mpris leur devoir, et voyent malgré
ut que REX demande des efforts dés-
iéressés et un courage sans limites.
Que les traîtres s'en aillent C'est
le peuple sain et pur que REX ira
Leu Livres.
victoire.
Paul A. Van Huffel.
MARCHES
Marché aux Volailles, gib'er, etc.
rin, 5 le kil. noulets. 7 ooules,
Q nièce Diveons, 3 canards, 1 2
r 25.
Léqumes et f"û*s. Carottes 1.50
''otte pois. 3 tomates, 8 le kilo
oux-fleurs. 0,50 oièce céleris, 2 la
ttp ooireaux. la botte cerises,
fraises 0 raisons. 1 0 le kilo.
ETAT-CIVIL
Naissances
beprez Albert. Section de Ten-Brie-
Plateau André, 20, rue des Dé-
ttés. Vlamynck Pierre, 13, rue de
Gare.
Publication de mariage.
filleul Joseph, garçon boulanger et
'reumaux Madeleine, piqurière,
mines.
Décès
taussel Jules, 79 ans, Stion de Ten-
'tlen. De Clerck Michel, 15 ans,
de Messines. Devisscher Jean,
ans. rue de Warneton. Charlet
'dré. Section de Ten-Brielen.
Dentiste Hubert GRAULICH (fils)
de. Cotuirai
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MUSSOLINI
ET SON PEUPLE.
Tel est le t:tre du dernier livre de
René Benjamin, édité la Librairie
Pion, Paris. (Prix 27 frs. belges).
Le livre écrit dans un style coulant
et pur, est d'une lecture facile et agré
able. Celui qui 1 aura lu ne pourra que
se dire satisfait tout point de vue
De ce livre merveilleux tout serait
citer. Je me réserve d'ailleurs d'y
revenir dans de prochains articles. Seu
lement afin de vous donner une idée
du style, de 1 objet, et du but de ce
livre, je ne crois pas pouvoir mieux
faire que de vous mettre sous les yeux
l'Introduction.
Un soir de décembre 1933, au
coin d'une mauvaise rue de Grenoble,
une horde d'instituteurs syndiqués,
de conseillers municipaux et d'employés
de mairie... tous hurleurs et bâtis de
travers, ont essayé de me fendre le
crâne, sous le prétexte que j'étais fas
ciste
Je suis d'abord un homme qui
regarde et voit. Qui voit même dans le
danger, où rien ne m'échappe. Je vois,
parce que j'ai des yeux qui continuent
faire ce qu'ils doivent. Et j'ai vu ce
soir-ià, des faces sordides. Je ne con
naissais pas le fascisme, mais je décou
vrais la figure de certains de ses enne
mis première indication.
Quant au rapport qu'il pouvait y
avoir entre moi et le nom qu'ils me
donnaient, c'est une question qui re
garde les aliénistes.
Enfin, J'étais fasciste Bien I
Au sortir de leurs pattes (J'ai pu reti
rer ma vie, en laissant mon chapeau
Je le regrette il était agréable Je
me sentis heureux de posséder un ti
tre, qui résumait 1 horreur qu avaient
pour moi des êtres de haine, dans la
barbarie de l'ignorance.
Il me restait pour raffiner sur mon
plaisir, savoir les détails de l'honneur
qu on me faisait et je jurai, ce soir-là,
d'aller en Italie.
J ai tenu mon serment. J'ai fait
plusieurs voyages où je suis sûr d'avoir
observé sans parti pris. J'ai été reçu
plusieurs fois par le chef du gouverne
ment italien. A mon dernier retour, j'ai
demandé être reçu une fois par le
chef du gouvernement français. Je pen
sais bien qu'il n'y tenait guère. Il m'a
fait savoir qu'il n'y tenait pas. Tant pis
J aurais aimé lui dire J'ai vu le fas
cisme de près C'est un régime qui ne
s est soucié que des prolétaires. Pour
quoi vos prolétaires détestent-ils le fas
cisme Je vous en prie, répondez-
moi vite
Mais il ne m'aurait pas répondu,
parce que si son intelligence est libre
elle l'est en tous sens, et il ne l'a
que trop prouvé, sa conscience ne
1 est plus la politique l'a obscurcie.
C est un intellectuel, un homme que les
sentiments humains ont abandonné,
chassés par les principes et les jeux de
son cerveau. C'est un intellectuel dou
blé d' un politicien. Comme bien d'au
tres de son parti, il sait bien ce que le
Duce ne cesse de faire pour le peuple,
mais au peuple il ne le dira jamais, par
ce qu'il sait aussi que le Duce méprise
et l'intellectuel et le politicien. Et sa
rancune étouffe en lui la vérité.
Je regrette de n'avoir pas été
reçu par ce président du Conseil fran
çais. J'aurais aimé, sur ma question, voir
sa paupière trembler sur son œil en
fleur. Je devrai me contenter d'envoyer
cet homme diminué mon livre sur un
grand homme. Il rie lui apprendra pas
grand'chose. Mais il le gênera. C'est un
livre d'admiration, un livre d'amour. Il
n'aime pas l'amour.
Pouh I dira-t-il. Un livre Ce
n'est rien Je le sais... J'en ai fait
Les livres désabusés ne sont rien.
Les livres passionnés ont un destin qui
ne se mesure pas d'avance. 11 s'agit de
savoir s'ils sont vrais. On ne saura que
dans quelques années si celui-ci l'est.
Je n'ai pas besoin d'avoir une crise
d'orgueil pour être tranquille sur son
cas
René Benjamin.
Cette introduction, vous dit tout,
vous promet tout C'est un, livre d'a
mour est parfait, durable, souhaitable
Basé sur la beauté certes, mais surtout
sur la raison, l'observation Un tel a-
mour est parfait, durable, souhaitable
Ce livre vous mettra sous les yeux, la
véritable figure de l'Italie Nouvelle
Il vous démontrera, que ce pays
est libre, et heureux quoiqu'on dise
Il vous prouvera que le régime
est le régime le plus humain et le plus
élevé.
Lisez-le, et vous direz comme
moi. H. R. G.
Gâteaux d'argent l'Américain.
250 gr. de sucre, 250 gr. de farine.
60 gr. de beurre, un décilitre de lait.
4 blancs, une pincée de bicarbonate
de soude et de crème de tartre, un zeste
de citron. Travaillez le beurre avec le
sucre, ajoutez peu peu les blancs, puis
la farine, le zeste, le bicarbonate et le
tartre délayez la pâte avec le lait
faites cuire en petits moules plats beur
rés saupoudrez de sucre.
LICENCE AOLER
