Messines.
Chez
Maftre-Tailleur
23, Rue au Beurre, YPRE/
Raotôité
Qualité
Coupe
30
SUD, dimanche 27 juin 1937.
£nfin on en reparle
Samedi dernier, notre confrère La
Région d'Ypres a re-publié l'acte de
L0nation de l'Institution Royale de
Messines, en insistant sur le point ca
ntal de ce document A PERPÉ-
UITÉ
H y a deux ans, Le Sud publia
l'histoire de Messines et insista de son
Lté sur l'importance de l'acte de do
tation établi par Marie-Thcrèse d'Au-
[tiche-
Lors de la visite de Monsieur le Mi
nistre Merlot Ypres, le bourgmestre
te la ville fit allusion, dans son dis
ours, la disparition de cette vieille
ititution.
Il est bon de rappeler, qu'en son
lempsle bourgmestre de Messines,
Mr. Deleu, lutta avec bec et ongles
fcour obtenir du Ministre de la Justice,
(Mr. Emile Van der Velde), le réta
blissement Messines, de l'Institution
Rovale.
Hélas, ce fut en vain. Depuis lors,
i terrains de l'Institution, qui auraient
rester en friche perpétuité
Jomme monument de l'illégalité com
mise par un ministre socialiste de la
lustice, ont été cédés un éleveur de
ores sic transit gloriam.
Dans son prochain numéro. Le Sud
|obliera la correspondance adressée,
i moment de la lutte, par Mr Deleu,
kcien bourgmestre de Messines, Mr
^Ministre de la Justice.
P. L. T.
LA NOUVELLE GARE
il DE BLANKENBERGHE
Blankenberghe avait, dimanche, re-
i sa parure des jours de fête l'oc-
son d un événement qui marquera
1 histoire de la ville. Il s'agissait
1 inauguration officielle des bâti-
de la nouvelle gare et du nou-
Boulevard Roi Albert qui a son
nt de départ la gare et contourne
I nouveau quartier vers Zeebrugge.
ILes autorités officielles visitent lon-
(tment les différentes salles et han-
de la nouvelle gare et le bureau
télégraphe installé de façon ultra-
derne.
au moment où les ministres et le gou-
neur, entourés des autorités locales
dissent au perron, la musique en-
ne la Brabançonne.
fut aussi l'inauguration du Bou-
M Albert 1er où de gracieuses jeu-
s filles de la section de gymnastique
ist Roest tiennent le ruban bar-
I accès de la nouvelle artère.
Merlot, congratulé par M. Pau-
répond en rappelant que l'ouver-
1 de cette artère parachève la gran-
|®uvre de Léopold II. Le ministre
ensuite, avec le cérémonial d'u-
le ruban symbolique et la mu-
1 joue ne nouvelle «Brabançonne»,
(personnalités prennent ensuite pla-
pns des autos et parcourent le nou-
1 boulevard et après une visite ra-
au Pier eut lieu une réception
la salle des fêtes du Casino où une
fde avait été dressée. Sur un fond
f'ore se détachent les bustes de la
Jttée Reine Astrid et du Roi.
Pauvvels, bourgmestre, prononce
fumier discours. Il exorime tout
f°rd la fierté de la ville de pos-
r enfin une gare digne de sa répu-
ln- Puis il fait l'historique des trac-
lns qui devaient aboutir après vingt-
I ans.
rir°
S. DEMANDE D'ACHETER
LU ou PETIT CHATEAU
J °u 4 hectares de terres.
Adresser Not. Simpelaere, La
LA PUBLICATION
DE MARS-AVRIL
DE L'INSTITUT BETTERAVIER
DE TIRLEMONT.
L'Institut beige pour l'Amélioration
de la L»etterave, vient de faire paraître
la deuxième publication de cette année.
Nous nous proposons ici de passer
brièvement en revue les articles de cette
publication, en tâchant d'en dégager
le côté utile pour le planteur de Bette
raves.
1 Dans un 1 r article La Struc
ture du Cordon de la Betterave Mes
sieurs H. Colin et M. Picault étudient
la composition anatomique de l'extré
mité de la racine de la Betterave. Ils
arrivent la conclusion qu'à 50 cm. de
la souche, toutes les Betteraves culti
vées se ressemblent et se réduisent
un cordon formé essentiellement de gros
vaisseaux de bois secondaire entourés
de parenchyme. Cette étude qui paraît
purement scientifique, a cependant un
intérêt pratique immédiat. En effet, il
n'est pas'impossible qu'il existe une re
lation entre les qualités d'une Bette
rave et les caractéristiques de son sys
tème radiculaire. On ne sait pas encore
grand chose là-dessus. Cependant Mes
sieurs Colin et Picault arrivent la
conclusion que les particularités de
structure du cordon dépendent, dans
une certaine mesure de la constitution
du sol, mais ne paraissent pas différer
essentiellement d'une variété une au
tre.
2) Jusqu'à présent, les sélectionneurs
se sont principalement occupés dans
leurs travaux, de la richesse saccharine.
Or dans un article intitulé L'épura
tion du jus de Betteraves et de leurs
parties suivant les individus Mes
sieurs J. Dedek et Dm. Ivancenko,
prouvent par de nombreuses analyses
que les variations de la qualité du jus
épuré sont beaucoup plus importantes
oue celles de la richesse saccharine.
Comme ce critère est d'une grande im
portance pour la fabrication, il y a lieu,
en sélection de s'en occuper au même
titre que de la richesse saccharine et
du rendement en sucre l'ha.
3) Quand on parle de la fumure de
la Betterave on ne s'occupe générale
ment que des trois éléments principaux:
l'azote, l'acide phosphorique et la po
tasse. Cela implique une lacune. En
effet, la Betterave absorbant d'autres
éléments que ceux cités, le sol peut
s'appauvrir en ces éléments et il se pro
duit ce qu'on appelle des maladies de
carence. Par des cultures en pots et en
solution acqueuse aussi bien que par
des examens en plein champ, Monsieur
Roland a étudié les effets du manque
de magnésie et de phosphore sur la
Betterave. Cette étude, ne permet pas
de tirer des conclusions définitives.
4) Suit la reproduction du discours
que Monsieur le Sénateur L. Beau-
duin a 'prononcé lors de la discussion
du budget de l'agriculture le 4 mars
dernier, dont il ressort que l'organisa
tion de la recherche scientifique dans
le domaine agricole est la base de
la solution de beaucoup de problèmes
intéressant le lait, le tabac, le fromage,
au même titre que la Bette: ave.
5) Monsieur L. Decoux, Secrétaire
Général de l'Institut International de
Recherches Betteravières expose ensui
te le Compte-Rendu des communies
tions présentées la Vie Assemblée de
cet organisme réunie Bruxelles les 6,
7, 8 janvier 1936. Ces communications
se rapportent des problèmes se ratta
chant la Betterave. Citons entre au
tres: l'Importance du Climat sur la Vé
gétation de la Betterave, l'Action du
Sol sur la Végétation de la Betterave
l'Action des Engrais la Graine de la
Betterave la Physiologie Générale de
la Betterave l'Hérédité les Maladies
et Ennemis, etc.
6) Dans quelques chroniques bet
teravières Monsieur L. Decoux, Di
recteur de l'Institut Belge pour l'Amé
lioration de la Betterave, traite briève
ment plusieurs questions d'actualité no
tamment Le Transport des Bette
raves où il préconise l'adoption d'un
chariot monté sur essieux et pneus or
dinaires de réemnloi. Cet appareil, qui
présente un progrès sensible sur le ma
tériel utilisé actuellement, rend le dé-
bardage des Betteraves possible par
tous les temps. En ce moment, où dans
tous les milieux on ne parle que de di
minuer les prix de revient, il est sou
haiter que son emploi se généralise rapi
dement.
Dans un autre articulet, intitulé La
Consommation des engrais en Belgique
en relation avec la Betterave sucrière
Monsieur Decoux compare la consom
mation des engrais de la Belgique, avec
celle des principaux pays betteraviers,
ce qui lui permet de tirer les conclusions
suivantes
a) La Hollande est caractérisée la
fois nar la oroduction maximum de su
cre h'-'it l'W. et consommation la
plus é'evée d'engrais.
b) Celle-ci se manifeste surtout par
l'application en Hollande d'une quan
tité supérieure presque double de po
tasse et d'une quantité moindre d'azote,
par rapport la Belgique.
c) La Belgique est le pays où l'on
utilise le plus d'azote l'ha. Sur dix
pays considérés, elle arrive quatrième
au point de vue de la production de
sucre brut l'ha, et septième quant
la richesse saccharine.
7) La publication No 2 de l'Institut
Belge pour l'Amélioration de la Bette
rave se termine par une importante
Documentation groupant les résu
més de travaux oriqinaux parus dans
des revues betteravières étrangères.
ou privées dans ce domaine adhèrent
Caritas aCtholica. Le secrétariat est
9, rue Guimard. Bruxelles. COTISA
TIONS Pour les personnes 10 frs.
Cotisation de sout'^n 100 frs. Pour
les Institutions 25 frs. Cotisation de
soutien 300 Frs. verser au C.C.P.
■*49 de Caritas Catholica-Bruxelles.
'association sans but lucratif Caritas
r atbolica Belgica peut recevoir des
lecs
Le coin du pédant.
STATISTIQUES ET DIVORCES
Qui dit statistique ,dit addition ce
n'est rien d'autre Ur. e::emple ache
tez un demi-kilo de lèves, classez les
mauvaises ensemble, puis les moins
mauvaises, et enfin les bonnes. Comp
tez alors lot par lot, et vous avez une
statistique de la valeur exacte de votre
demi-kilo de fèves.
La Hongrie a fait une statistique en
criminalité. Cette statistique porte sur
les années 1925 1934, et elle est très
instructive pour les candidats au ma
riage et pour ceux qui sont la re
cherche d'une position. Sur 100.000
personnes, il y a eu 669 condamna
tions, la plupart pour vol ou pour acci
dents corporels. Chez les fabricants, mi
neurs et fonctionnaires du service pu
blic, le chiffre n'est de loin pas aussi
élevé, alors que pour les ouvriers, les
marchands et les employés, il dépasse
quelque peu la moyenne. Cela est com
préhensible pour les fabricants et les
mineurs, car ils tripotent toute la sainte
journée et ils doivent être contents de
pouvoir consacrer une heure quelque
e marchands prétendent que
c'est du commerce, et cela est très élas
tique. Quant aux employés, leur tra
vail est tellement mécanisé qu'ils ne
font qu additionner et soustraire toute
la journée, et cela les induit quelque
fois faire une erreur, car du tien au
mien, il y en effet peu de différence.
Mais la Hongrie fournit encore une
autre statistique, plus triste, mais belle
tout de même, car elle prouve en fa
veur du mariage. Le pourcentage des
malfaiteurs mariés est beaucoup plus
bas que celui des célibataires. Cela pro
vient sans doute de ce que la femme
se trouve toujours sur le chemin quand
le mar oro'ette quela'e chose, et vice-
versa .quand c'est Madame qui veut
tenter la bonne aubaine. C'est un bel
exemple de la vertu du mariage, où
l'homme et la femme doivent se sou
tenir l'un l'autre.
Mais où ça devient triste, c'est quand
on regarde le chiffre des divorcés dont
H -r :Trcentaore moyen est de 1087.
Nous pouvons servir cela aux hommes
partisans du divorce.
A bon vin, point d'enseigne dit
le proverbe, et une statistique en dit
plus long que le meilleur discours.
Celle de la Hongrie monter claire
ment que l'homme marié vaut mieux
que le divorcé.
P. DANT.
CariLas Catholica, Office catholique
d'hygiène et d'assistance.
Caritas Catholica a été fondé par
l'Episcopat en 1932. Son Eminence le
Cardinal Van Roey en montrait la né
cessité en ces termes Toutes les
autres œuvres catholiques, œuvres so
ciales, d'enseignement, d'action catho
lique, sont groupées et centralisées.
Seules les œuvres charitables, si vivan
tes pourtant et si florissantes, restent
isolées. Caritas Catholica devient le lien
qui leur permettra de s'entr'aider, de
se soutenir et de maintenir en leur sein
l'esnrit catholique.
Un devoir urgent s'impose aux ca
tholiques l'heure présente s'unir
pour être forts, afin de sauvegarder les
œuvres privées et les principes catho-
Iioues dans le -'omame de l'hygiène et
de l'assistance ^atholica est un
centre de doctrine et de documenta
tion au service des œuvres. Cet orga
nisme unit actuellement 1300 institu
tions et plus de 350 adhésions indnd-
duelles. Caritas Catholica reçoit les di
rectives d'un Conseil interdiocésain
coMnof» d'un prêtre nar diocèse, délé
gué de l'Evêque. L'éDÎscopat désire que
toutes les œuvres catholiques d'hygiène
et d'assistance et tous les catholiaues
qui s'intéressent aux œuvre? officielles