Soutenez la propagande de la ligue Mar time Belge 83, Rue Croix de Fer. Bruxelles. 937. :or9e$| trois} don-l 25 auL clubsl vision[ égalej "es nom.) anad ur ]e a ser| ine i jl£ SUD, dimanche 27 juin 1937. 13 Le port de Zeebrugge. uges| entics m, i Fra n'a I de 1 istei icipej êts bas| plus ustiJ COlJ 3(111 iaal Un premier tronçon, 200 mètres de «[bassement, serait d'abord amorcé. coût n'en serait que de 80.000 frs. "année suivante on entreprendrait le jbassement de la digue complète sur j20O mètres. Le coût serait de 400.000 francs. Deux ans après l'amorce du pre- jer tronçon, on compléterait celui-ci je manière en faire le barrage tel jl est oroieté. La dépense s'élèverait 200.000 francs. Après un nouvel in- ralle d'un an, les 1.200 mètres se- jent entièrement achevés, raison une dépense de 920.000 francs, et l'on mstruirait le long de l'avant-chenal, ie paroi ancrée et armée, dont le coût 'élèverait un million. On pourrait en- rite, si les circonstances le comman- carrés. A raison de 50 francs le mètre carré, on mettrait la disposition du commerce et de 1 industrie, un capital immobilier de 72.440.000 francs, com pensant en grande partie les sacrifices financiers exposés. La totalité du coût des travaux pro posés par Monsieur Van Caeneghem était estimée, il y a trois ans, 16.500.000 francs, y compris la con struction éventuelle du bassin de chasse. La somme n'était pas sans impor tance, mais on ne peut dire qu'elle dé passait nos moyens financiers. Actuellement, l'exécution du projet légèrement amendé de M. Van Caene ghem nécessitera un crédit de soixante millions. Cela permettra de faire une |Port de Zeebrugge Paquebots la station ne soutage. Le Matadi au premier plan. îieHdent, construire le long du barrage un coBmur de quai dont l'emplacement le long du chenal serait en tout' cas réservé. re.«bensemble du travail coûterait une coBsomme totale variant de 2.860 000 frs esHà3.140.000 francs, suivant la nature des meHremblayages que l'on peut envisager. letlH Ce mur de barrage aurait pour effet it^de s'opposer l'envasement du port en arrêtant les courants de l'Est, fortement chargés de vase. êtl~ Mais ce premier travail ne suffirait pHpas il faudrait arriver encore dimi- jnHnuer le volume d'eau qui se déplace. Or, riBen approfondissant les accès du môle et je® du chenal maritime, on augmente le vo- jnBlume d'eau de la rade. Il faut au con- uBfraire le réduire. Ce résultat, Monsieur HVan Caeneghem l'obtient, lorsqu'il pro- al^pose la création d'un vaste terre-plein, endigué sur l'emplacement de l'îlot ac tuel. Il y aurait aussi dàns l'axe des deux chenaux, un courant de chasse qui aurait 175 180 mètres de largeur et ;Bnne profondeur variant de 6 9 mètres ~sous marée basse. Ce chenar se pro longerait jusqu'à hauteur de l'ancienne claire-voie, dont la réouverture demeu rerait ainsi du domaine des possibilités. Au bout du chenal, on peut prévoir emplacement d'une ca'e sèche et un débarcadère pour les Ferry-boats. Le second chenal donnant accès l'écluse maritime aurait une direction légère ment différente de celle du chenal ac- biel. II longerait le nouveau mur, aurait Bne largeur de 100 mètres, sur une pro fondeur uniforme de 6 mètres sous ma- rée basse. Entre les deux chenaux, la surface end'quée formerait un immense jfre-plein de 617.200 mètres carrés. A 'Est du second môle, il se formerait paiement une vaste étendue de terre uacinée sur Ta mer. et dont 'a suoer- f'eie peut s'évaluer 831.600 mètres économie annuelle de 3.500.000 francs sur les dragages, c'est-à-dire une ré duction de ces frais 50 Les partisans de la claire-voie n'ont pas désarmé. Ils reviennent la charge. La Commission de 1931 qu'approuve les conclusions des études de Delft pose nouveau la question. Delft a cepen dant répondu déjà négativement. II ne faut pas rétablir la claire-voie. Son rétablissement coûterait au Tré sor dix millions de francs. Il pourrait éventuellement se réaliser plus tard. Cette question de la claire-voie ne peut en aucun cas servir de prétexte pour retarder une décision qui doit être prise d'urgence. M. Van Hoestenberghe a demandé au Sénat d'adopter au plus tôt le pro jet de la Commission. Le Ministre des Travaux Publics a visité les installa tions de Zeebrugge. Au Sénat il a dé claré le 16 mars dernier que le port devait être amélioré. Une décision sera prise bientôt. Qu'elle survienne sans tarder. On l'at tend depuis assez longtemps. Mais quelle sera l'attitude du Parlement La Compagnie rencontrera peut-être des hostilités sourdes ou affichées. Nous allons voir, ce qu'elles furent dans le passé, ce qu'il se peut qu'elles soient dans le présent, ce qu'elles ne doivent plus être dans l'avenir. LES ADVERSAIRES DE ZEEBRUGGE L'entreprise nationale de Zeebrugge n'a pas toujours rencontré les encoura gements nécessaires. Dès avant-guerre, des campagnes ardentes et odieuses fu rent menées contre le système des In stallations Maritimes de Zeebrugge. Parmi les adversaires de Zeebrugge, se rencontrèrent ceux dont les projets n'ont pas été acceptés. Monsieur Schramme rappelle opportunément que Monsieur Coppieters, sénateur, détrac teur le plus obstiné de Zeebrugge, longtemps délégué du Ministère des Travaux Publics, répétait régulière ment la prédiction que Monsieur Cop pieters, entrepreneur, formulait en 1892, relativement au port de Boulogne Il est généralement reconnu que le port de Boulogne est un port complètement manqué. Ce port n'est pas achevé et 1 on hésite y engloutir encore des dé penses inutiles en présence de sa des tinée qui paraît définitivement compro mise. Et encore Le prétendu abri, existant Boulogne, a donné de mau vais résultats, telle enseigne, que, pour y créer un port convenable, on sera obligé de 'e compléter conformé- me- an nlao primitif. Ceux oui se croient lésés par un nou veau port concurrent, se figent aussi dans une position d'adversaire. Des hommes influents dénoncèrent ces agis sements la tribune du Sénat. C'était en 1932, Monsieur Pierlot qui les rav pelait, c'était en 192° 'e baron Ruz^t" oui dénonçait les indifférents, le clan des entrepreneurs évincés et des ingé nieurs dont les plans ne furent pas exé cutés. Le baron Ruzette faisait allusion aux rivalités de clochers. Monsieur par Marcel PATERNOSTRE triompha de sa rivale pour le plus grand bien de nos Provinces Belges. Qu'on imagine un instant qu'un port étran ger ait remplacé le port brugeois et non pas Anvers. Tôt ou tard, Anvers se rait née, mais toute une variété de né goce ne s'y serait pas installée. Une opposition d'Anvers ne peut pas exister de nos jours. Encore un coup, Zeebrugge n'est pas un concurrent 4"An- rs. Il en est le complément. Qualifier de rivalité l'émulation de ces deux ports est émettre un jugement ridi cule. La question de Zeebrugge doit être envisagée du point de vue national. Oui ou non, la Belgique n'a-t-elle intérêt voir se développer et pros pérer Zeebrugge Nous croyons que cet intérêt est énorme, nous dirons plus, vital. Dès lors, la réponse est facile. Il faut met tre tout en oeuvre pour que cette œuvre grandiose et nationale vive et prospère. La mode est aux avant-ports. Les armements prennent toutes les mesures îiies pour intensifier le rendement de !anr tonnage. Il faut Anvers un avant- po 'f" Sera-ce Zeebrugge ou Flessingue? Nos voisins connaissent la pusillani mité de notre action politique dans le 1 Port de Zeebrugge Escale de paqm bots. Baels, la Chambre, dénonça les man œuvres d'opposition dessinées par un port rival. Il faut pourtant qu'on l'admette une fois pour toutes. Zeebrugge ne veut faire la concurrence personne. Quant Bruges, son intérêt purement local ne peut faire pâlir l'étoile de nos autres ports belges. Si l'on met Zeebrugge en parallèle avec Anvers, il saute aux yeux que re ports sont apnelés se compléter. Il ne vien: l'idée de personne de ravir Anvers, notre port national, son tra fic de marchandises. Ce serait de l'aber ration. Le rôle de Zeebrugge i st d en courager des activités nouvelles qui sans Zeebrugge ne se développeraient pas en Belgique Zeebrugge, port la côte en eaux profondes sera fréquenté pur des na vires qui norma'emen* ne feront pas es cale Anvers. Le trafic des voyageurs Anvers est d'intérêt local et régio nal. Celui de Zeebrugge est européen. Il est appelé se développer dans une mesure imprévisible. Il faut dor,~ nue les attaques sournoises cessent. Si l'on feuillette les pages de l'Histoire, on voit ou'au début de l'essor d'Anvers les Brugeois s'opposèrent de toutes leurs forces au déplacement du trafic com mercial. Il v avait alors des circonstan ces atténuantes cette attitude. Mais les Bruqeois furent vaincus par l'ensa blement de leurs installations. Anvers domaine international. Ils savent nos difficultés Zeebrugge aussi s'équi pent-ils avec hâte. Nous verrons dans un chapitre spécial ce que font Fles singue, les Hollandais. Nous avons déjà subi les humilia tions de notre politique tardigrade. No tre peuple qui se classe l avant-garde des nations civilisées, se laissera-t-il berner perpétuellement A suivre. L'ECHO DES AILES Revue indépendante pour la défense d» intérêts aéronautiques, organe offi ciel des principaux clubs d'aviation belge et de l'Association Nationale des Cercles Universitaires de propa gande aéronautique. Le numéro 1 fr. Abonnement 33 fr. par an. Numéi j spécimen gratuit sur de mande adressée L'Administration d* LEcbo des Ailes 8, Rue des Beggards. ANVPM III llllll Wlllllill IIIIIW— Le Dentiste A BOUCKAERT ugrêé de Chemms de fer Belges et du ministère des Postes, Tê'égraphes et THêphones Tient ses consultations du MARDI au SAMEDI de 8 12 et de 14 18 h. Autres jours et heures sur demande, rîléphoœ No 588 74, Rue de LiUe, YPRES.

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Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 13