VlICSkilCQS M* Merlot Ypres Encore la
Westvlaamsche
comédie.
Leipzig
Waterloo.
Politique Extérieure
fti
Hebdomadaire 50 cent, le manéro.
DIMANCHE 27 JUIN 1937.
Pour qu'une nation soit, il faut qu'une
olidarité nationale existe et qu'elle se
ristallise dans la volonté du pouvoir.
I
ABONNEMENT 1 AN
Da w lirai Adidbdbrilb» i Ch.
19, rue Longue de Thonront, YPRES. Compte-chèqoee postaux 1003.43.
20 FRANCS
van RENYNGHE,
I
Nos aînés liquident le passé pendant
que nous construisons l'avenir.
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Nous sommes en été. Le calendrier
lous l'affirme, si le temps boude. C'est
lientôt la période des vacances, qu'elles
Soient payées, ou qu'on les paye.
Les Chambres sont en vacances. Les
tribunaux sont en vacances. Les éco-
■ers sont en vacances. Les journalistes
^ont jamais de vacances Quel métier
Et puis pour quoi faire Comment
oulez-vous que l'on explique chaque
(emaine aux lecteurs les événements qui
sont passés. Faut-il commenter les
Manifestations pour ou contre l'amnistie,
jjand on retrouve dans un cortège
[contre des hommes qui un mois plus
i! manifestaient dans un cortège
|pour Faut-il commenter l'attitude
i.« mouvement Croix de Feu, quand
apprend que cette manifestation
iroix de Feu se fait sans l'appui du
piité fédéral.
j
[Faut-il commenter la margaille qui
fgne au sein des partis politiques et
noppose les hommes pressés aux hom-
placés. A quoi bon souligner une
i de plus que l'électeur comme le
mtribuable sont les pauvres prétex-
de toutes ces agitations stériles
le sait, et l'opinion se divise en
jn clans ceux qui sont résignés
le perpétuellement exploités, et ceux
trouvent que la farce a assez duré.
|Et ce qui se passe en France ne mé-
t guère plus de commentaires. Relisez
(articles du SUD sur la politique
Oçaçise. Nous en sommes au Minis-
numéro 102. C'est un Chautemps-
p. après et avant un Blum-Chau-
fps. Et quand Blum aura épuisé la
pbinaison 103. nous ne croyons pas
la combinaison 104 sauvera la
fnce. C'est toujours la même histoire,
ps vingt ans, l'axe se déplaçant un
plus vers la gauche. Même vers
pême-gauche, jusqu'au jour fatal,
potable. où, dans la violence, la
devra choisir, comme l'a fait
Pagne
CO'C
l en 1'
)eco
[■Espagne. Conférences .comités, et
Mant ce temps, guerre civile, meur-
passions monstrueuses. L'homme
"aîné.
conflit international L'Angle-
ne le veut pas. L'Allemagne et
a''e ne le souhaitent pas .La Bol-
[de n'v arrivera pas.
[Près les parlementaires, les magis-
r et les écoliers, c'est dans notre
Pe Europe les lois qui sont en va
lues les vieilles notions du droit qui
P'vent leurs congés, et surtout la so-
îet probe notion du travail, pour lui-
^e' "our la satisfaction du labeur
Çflpli, simplement, consciencieuse-
tout prendre c'est le cortège de
|tes-auerre Cela passera comme le
L homme reviendra dans notre
3l'x conceotions de l'ordre, de la
l3tchie. de la discipline.
F en aura aussi des vacances,...
files seront méritées.
La visite tant attendue de M. le Mi
nistre Merlot Ypres a eu lieu lundi
dernier. Nous ne dirons pas que le Mi
nistre a comblé de joie les cœurs des
Yprois, mais il a eu le très grand mé
rite de parler franchement, de ne pas
faire de vaines promesses et de laisser
entendre la voix de la raison.
Le programme de la journée était
très chargé, ce qui explique le retard
constant et croissant qui s'attacha aux
pas du Ministre. Visite du lit du défunt
canal depuis l'embouchure Comines.
Réception l'Hôtel de Ville. Visite
du port et des travaux le long de la
route de Dickebusch. Voilà de quoi rem
plir abondamment une journée minis
térielle, en y ajoutant un agréable dé
jeuner.
La réception l'Hôtel de Ville d'Y-
pres fut le point culminant de cette
journée. Au bureau le Ministre entouré
des fonctionnaires de son département,
du collège échevinal d'Ypres et du Pré
sident de la Chambre de Commerce,
écouta l'excellent discours de bienvenu
prononcé par M. le Bourgmestre Van-
derghote. efi la nombreuse assistance,
sénateurs .députés, conseillers provin
ciaux et communaux, autorités venues
des environs, membres de la Chambre
de Commerce, applaudirent vivement les
paroles du bourgmestre. Nous donnons
en page 2 le texte complet de ce dis
cours. plein de tact, et qui situe par
faitement le problème dans son ensem
ble rendre Ypres une place digne
de son passé.
Le Président de la Chambre de Com
merce. M. H. Vermeulen fit ensuite un
exposé de la question qui lui est chère
la restauration du canal Ypres-Comines,
comme avant la guerre.
M. Merlot répondit. Les lecteurs du
SUD ne nous accuserons pas de collu
sion Disons en toute sincérité que la
réponse de M. Merlot fut parfaite. On
dit toujours d'un homme qui a la lan
gue bien pendue il parle comme un
avocat. M. Merlot a prouvé l'absurdité
de cette affirmation qui donne pareil
monopole aux maîtres du barreau, et il
a témoigné de ce que l'éloquence avo-
cassière est aisément battue par celle
d'un voyageur de commerce.
Disons le tout net M. Merlot a dé
finitivement enterré le canal Ypres-Co
mines. Aimablement, avec le sourire, au
milieu d'un parterre de fleurs et de
couronnes, mais définitivement. Et la
chose qui nous étonne le plus, c'est
qu'il v ait pu se trouver dans l'audi
toire des personnes qui s'en étonnèrent
Tout le monde sait, que depuis un
s<n. le Ministère renonce la restaura
tion du canal. Si le SUD a pris aussi
catégoriaiiement position dans 'a po
litique des compensations parfaitement
définie nar M. le Bouromestn» dans son
discours, c'est ou''l est inutile de s en
têter, et, comme le disait M. Merlot,
de persévérer jusquà' iustifier l'ada
ge perseverare diabolicnm.
Le devoir de ceux oui défendent 1 in
térêt de la cité, n'est pas de s'arcroeber
une revendication, mais d'obtenir le
III.
Ce qui fut le plus répréhensible dans
l'attitude du Président de la West
vlaamsche lors de la réunion du 1 juin,
c'est d'avoir mis les bourgmestres dans
une situation délicate, pour ne pas dire
plus. Comment, en effet, les Bourgmes
tres pouvaient-ils même prendre position
l'Assemblée générale dans une ques
tion aussi importante, sans avoir con
sulté au préalable et en connais
sance de cause leurs échevins et
leur conseil communal. Redisons-le
ce n'est pas de la dictature, mais
bien l'abus le plus flagrant de la
toute-puissance de quelques man
dataires dans un régime en complète
désorganisation. C'est le règne du bon
plaisir
Tout ce que les bourgmestres sa
vaient avant la réunion, c'est ce que
M. Bulckaert avait bien voulu leur dire,
lors de ses visites aux communes il
conseillait aux communes de procéder
des extensions de réseaux il promet
tait des interventions généreuses de la
Province il n'apportait jamais la moin
dre précision.
Les communes de leur côté se ren
daient parfaitement compte d'une chose
essentielle le prix du courant. Le teste
n'est que littérature. Les communes con
stataient que leur intérêt était de quit
ter la Westvlaamsche. Elles donnèrent
leur démission au début de 1937. Cette
attitude était approuvée par le Prési
dent de la West'daamsche, tant qu'il
n'était que commissaire de cette inter-
(voir la suite page 12)
plus rapidement possible le plus grand
nombre de compensations.
Et nous avons applaudi aux paroles
du Ministre qui signa Ypres, lundi
dernier, une traite nous garantissant de
nombreuses et utiles compensations.
LE SUD aurait un rôle facile jouer
en se flattant de ce que le Ministre
Merlot ait repris en grande partie le
programme des compensations énoncé
il y a un an dans ce journal. Disons
simplement que LE SUD et le Ministre
se sont rencontrés au carrefour du bon
sens.
Mais parmi ces compensations, il en
est cependant une qui est née de nos
suggestions, et qui après avoir été énon
cée dans notre journal, rencontra l'ad
hésion du département des Travaux
Publics c'est la route Ypres-Thourout.
Nous supposons que les Yprois vou
dront bien nous en reconnaître le mé
rite.
Les autres compensations, et surtout
l'amélioration apporter au canal Y-
pres-Nieuport. la station d'épuration des
eaux, les travaux pour utiliser la napoe
d'eau de Dickebusch, rendront de
grands services notre population.
Il reste l'aérodrome.
Il reste l'Institut de Messines.
Il reste ce que Comines est égale
ment en droit de demander.
C. t>. R.
La Comédie Française ne perd
pas ses droits.
Blum tombe On croit que c'est une-
disgrâce du front populaire
Mais pas du tout Le nouveau ca
binet est tout aussi mauvais que le pré
cédent.
Le tour a consisté changer entre
soi les portefeuilles
Tiendra-t-il, ce cabinet, se demande-t
on
Et pourquoi pas
La France serait-elle morte, bien
morte
N'y aura-t-il plus de sursaut
Doriot a-t-il reçu un coup définitif
tout comme le Front de la Liberté
La France est Rouge
Nous n'avons qu'à pleurer sur son
malheureux destin Et faire tout ce qui
est en notre pouvoir, pour ne pas suivre
son triste sort
vv
L'Allemagne se retire nouveau dtt
comité de non-intervention
Nous apprenons par ce fait que l'Al
lemagne n'est plus la seule renier les
traités et les accords
En effet, les conventions des 11 et
12 juin, stipulaient qu'en cas d'attaque
d'une des unités des grandes puissan
ces fournissant le contrôle, les quatre
puissances, d'un commun accord fe-
»aient une démonstration de poids, afin
de faire respecter par les Espagnols, le
système de contrôle.
Le cas se produit quelques jours
après. Les rouges attaquent le Leip
zig
(Voir suite page 12)
LE SUD a protesté contre le fait
que des journaux français, mal infor
més, participaient la propagande en
faveur du pèlerinage de "Waterloo. Les
faits ont prouvé que nos protestations
étaient fondées.
Mais nous n'avions pas osé affirmer
que parmi les nombreux postes qui ra
diodiffuseraient cette manifestation se
trouverait l'I.N.R. Car nous trouvions
cette hypothèse trop odieuse.
Hélas il en fut bien ainsi, et nous
espérons que publiquement un blâme
sera infligé aux dirigeants de cet
INSTITUT NATIONAL.
Voici d'ailleurs deux protestations de
la presse quotidienne.
DE LA NATION BELGE
Ajoutons aussi, que l'I.N.R., institu
tion nationale, alimentée par les deniers
de tous avait accepté de diffuser les
discours des étourneaux wallinoants, y
comnris les attaques contre la Belgique
et les huées la Brabaçonne. C'est in
crevable. mais c'est comme ça.
DU VINGTIEME SIECLE
L'I.N.R. nous a inflioé. dimanche, un
reportage dont le moins qu'on puisse
(Voir suite page 12)