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REX ET LA FLANDRE
(Suite de la première page)
miner contre ceux qui ont refusé de
se laisser éblouir par l'idée thioise.
Car, quoi qu'on en dise, la Flandre
n'est pas conquise par l'idéologie natio
naliste la Flandre saine ne veut pas
de séparation et d'annexion la Hol
lande, d'ailleurs notre voisine n'en vou
drait même pas l'expérience lui a beau
coup appris.
D'autre part, il existe une minorité
agissante, extrémiste, peut-être, cause
des fautes accumulées des gouverne
ments qui se sont succédé, mais qui
est prête s'assagir, dès que tous les
citoyens sentiront vraiment que l'unité
de la Belgique est basée essentiellement
sur l'égalité de leurs droits, sur le res
pect de leur personnalité, sur la liberté
et la justice.
Ce but, nous le voyons présent,
est impossible atteindre en dehors de
l'idée rexiste les Nationalistes fla
mands eux-mêmes n'y parviendront ja
mais, car leur idéal racique est basé sur
la destruction de ce qui existe, et sur
une utopie, une simple illusion qui sert
de remplacement. Rien n'est plus logi
que pourtant, que de remplacer une réa
lité par une autre réalité.
Il fut un temps, où le nationalisme
flamand poursuivait un idéal réalisable,
notamment, le fédéralisme. Il y a long
temps aujourd'hui que cet idéal est dé
passé, et que les extrémistes mènent leur
parti vers la réalisation d'une cassure
nette, suivie d'une annexion dégradante
ou les Flamands seraient considérés
comme des esclaves ou des citoyens de
seconde zone.
En ce moment, il existe un seul mou
vement, capable de réaliser en Belgique
l'entente entre les deux races, par la
construction d'un état, sur des bases
saines et durables, dans un esprit fédé
ral, et c'est le mouvement rexiste.
Dans un état base rexiste, les com
munautés populaires flamandes et wal-
lones, doivent librement s'épanouir. Sur
cette base seulement peut se fonder la
collaboration cordiale, dont la Belgique
a besoin pour sa prospérité et pour sa
grandeur.
Sous ce signe, les éléments nationaux
wallons et flamands nourront collaborer
et dans un élan de foi et d'idéal porter
le mouvement la victoire.
Paul A. Van Huffel.
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(Suit.' Je la Ire page)
D du montant des achats de courant
2) de la location des Cabines.
3) du service des réseaux.
4) de la taxe sur les ventes.
5) des frais d'assurances.
6) des frais d'entretien du réseau
Basse-tension.
7) de sa quote-part dans les frajs
généraux.
La différence entre tous ces frais et
le montant des ventes va-t-elle être ver
sée aux communes chaque année Pas
du tout, les communes ne reçoivent que
45 de ce montant
restent dans les caisses de ]a
W.V.E.M. soyons précis, une partie
est parfois reversée aux Communes sous
forme de dividende (de 1 2 y
du capital immobilisé).
Quels sont les défauts du système
Ils sont nombreux. Nous nous conten
terons des principaux
le plus grave qui engendre pres
que tous les autres la Province dirige
cette société comme elle l'entend, la
Province non pas un député perma
nent assisté d'un fonctionnaire. Voilà
donc une société qui doit alimenter en
électricité une soixantaine de communes
diriqées par deux irresponsables qui se
ront amenés infailliblement ne tolé
rer av-iP» réclamation de la part des
communes.
le rendement transformateurs
réseau basse tension est déplorable. Les
communes payent et sont désarmées. Si
gnalons que la Province a un intérêt
certain ce que le rendement soit fai
ble sa vente en H.T. augmente.
la W.V.E.M. bloque d'importants
capitaux appartenant aux communes.
Elle utilise ces fonds comme bon lui
semble jusqu'à ce jour les rapports an
nuels no donnent aucune précision sur
les "Lacements effprp«és. leur rende
ment. I -il-— e-ur -sdirer le st-
yVo financer de leurs emprunts, les
communes doivent faire intervenir leur
budvet.
Plusieurs communes ne tiennent au
cun compt" dans leur budget du sennre
financier de leur dette vis vis de la
Province.
Cette mauvaise répartition des fonds
provenant de l'exploitation met de nom'
breuses communes dans l'impossibilité
absolue de procéder aux extensions de
réseau réclamées par leurs adminirt'és.
Quelques communes pouvaient obte
nir de l'industrie privée un contrat d'ex
ploitation en semi-régie dont les gran
des lignes sont
achat du courant haute tension sui
vant des tarifs dégressifs (lumière, for
ce motrice, chauffaae) donnant plus de
souplesse l'exploitation.
responsabilité de rendement du re
seau. t
la société assurant l'entretien du re
seau garantit un rendement de 80
rétribution "our entretien, compta
bilitéétablie forfaitairement.
les communes encaissent chaaue
année la totalité du solde d'exploitation
ce qui leur permet d'envisaaer l'électn-
fication totale de leur territoire.
Les communes fixent les tarifs et peu-
vent demander l'aide de la Province
pour contrôler les opérations.
Les Autorités Provinciales seraient là
dans leur rôle naturel de tuteurs
elles aideraient, elles surveilleraient—
elles n'exploiteraient pas.
Ce contrat de semi-réoie était 1 exa'
men dans un qrand nombre de comm"'
nés .inutile de dire ""'il était favora
blement accueilli... Mr. Bulckaert on
avait connaissance.
Il devait nronos<>r des mridi^'catîors
de stati't-s destinées satisfaire les com
munes.
Tl c» |es réduire au silence upflf
20 années.
