EX et la Filandre. La loi sur les congés payés Documentation Encore la Westvlaamsche Le tournant dangereux Commissaires d'arrondissement Politique Extérieure 12e ANNEE No 27. Hebdomadaire 50 cent. le ntxnéro. DIMANCHE 4 JUILLET 1937. Pour qu'une nation soit, il faut qu'une solidarité nationale existe et qu'elle se rristallise dans la volonté du pouvoir. ABONNEMENT 1 AN 20 FRANCS I Ch. van RENYNGHE, 19. rue Longnt de Tfccewnt YPRES. Compte-chècme» poatanx 1003.43. Nos aînés liquident le passé pendant que nous construisons l'avenir. par Paul A. Van Huffel. Le discours que le chef, Léon De- Irelle, a prononcé Hasselt, nous a fait Irofondément réfléchir. En effet ,1'ac- |ord REX-V. N. V., conclu par des larties dont l'une seulement était de jonne foi .a suscité en ce moment-là, les vagues d'enthousiasme, d'une part, Ides étonnements résignés d'autre part. Vagues d'enthousiasme, dis-je, de la lart de ceux, qui ayant tendu leurs fi- Its, croyaient voir leur adversaire et llié inexpérimenté se jeter, tête bais- |ée, dans un réseau inextricable, d'où [sortirait broyé ou simplement absorbé. Itonnements résignés, de la part de ttte foule ardente qui suivant l'idéal de 1EX jusqu'au bout, a collaboré l'œu- Ire pacificatrice entreprise en Flandre, l qui constate présent les vraies lanœuvrcs de soi-disant alliés. Personne n'a oublié que l'accord IEX-V.N.V. avait provoqué un chan gement dans les esprits les nationalis as flamands penchaient tout doucement fcrs l'idée belge, non avec amour, mais lec une curiosité quasi sympathique, i Brabançonne était applaudie par |s foules flamandes, tandis que le ■Vlaamsche Leeuw était chanté avec Ithousiasme par des anciens combat ifs liégeois. Un courant d'idées émi- Iment favorable l'union intime de nos lux races dans le cadre belge se fai- |it jour, lorsque le gouvernement van pland, ravivant d'anciennes haines et passions éteintes, après avoir agité J spectre de Borms, le 11 Avril par lérêt électoral, vint diviser, peut-être ■jamais, les deux races qui étaient prê- se comprendre et qui se tendaient |ià sympathiquement la main. |Les nationalistes flamands avaient [idemment interprété "cet accord leur pnière REX s'occuperait de la lallonie, ils s'occuperaient de la Flan- r ainsi se réaliserait d'une façon bru- fa mais décisive la scission de la Bel- Fus dont ils avaient tant rêvé. Mais J discours du chef vint mettre fin lûtes leurs illusions La solution pro- |sâe par REX est basée sur la réalité. |ous, Rexistes ,nous pénétrons les Talions de la légitimité de la solution pmande, parce que sans la collabora- rn de ces Wallons, la solution du |°Mème de la nationalité en Belgique l'impossible. Certains ont affirmé que ïtre accord avec les Nationalistes fia— pids sionifie REX en Wallonie, V. jy- en Flandre. |Ie réponds: NON. TAMAIS. REX IU$SI RTFN EN FLANRDE QU'EN rALLONIE. 1^' si nous sommes alliés .cela signifie nous traitons d'égal égal en Flan- aussi. 1^-e langane franc n'a pas eu 1 air de F're aux alliés leurs proiets d'absoro- T"1 se trouvaient subitement démasqués J ro"tr<>rarrés. et nous vovons nré- |"H la nationaliste flamande ful- •'Voir suite oatre 16) L'Union, organe de l'U. F. A. C., pu- blie la note suivante, au sujet de la con- stitutionnalité des lois sur l'amnistie. Comme on va le voir, cett constitu- tionnalité est au moins douteuse. Il fau drait en dire autant de presque toutes les lois du même genre qui ont été pro mulguées en Belgique. Au moment où l'on semble, de divers côtés prendre, avec des airs effarouchés, la défense de la légalité contre un fas cisme inexistant, il est peut-être bon d'apprécier, sans passion et en toute ob jectivité, le vote récent de nos Cham bres législatives. Pour ce faire, faisons-la juger par certains juristes qui avant qu'il soit question de fascisme ava'ient, sur le droit d'amnistier, certaines idées plus confor mes aux principes de notre droit public que celles que professent, aujourd'hui, nos législateurs. Dans les Pandectes Belges, ouvrage encyclotpédique de notre Droit T. VII édité en 1882), nous voyons exprimer l'idée qu'en principe le droit d'amnistie ne peut être reconnu au pouvoir légis latif. Celui-ci, dit le rédacteur des Pan dectes, fait la loi, la modifie ou l'abro ge, mais il ne peut sans empiéter sur le domaine du pouvoir judiciaire arrêter des poursuites, dont les tribunaux sont saisis, anéantir des décisions prises dans le cours d'une procédure, des ordon nances, des mandats, etc... et encore moins revenir sur la chose jugée. Ces empiétements constituent une violation flagrante du principe fondamental de notre ordre politique, la séparation des pouvoirs. Après cette constatation, l'auteur ren voie un ouvrage juridique plus ancien de de rBouckère et Tielemans o ùceux-ci après avoir expliqué les motifs pour les quels le droit d'amnistie ne peut être constitutionnellement reconnu au Roi, ajoutent (Suite page 2) Au moniteur du 30 juin ont paru les nominations des deux nouveaux com missaires d'arrondissement Bruges l'Avocat Botte, et Thielt-Roulers l'Avocat Devos. Toutes nos félicitations les plus cordiales. Nous sommes persuadés que les nou veaux commissaires auront cœur de remplir non seulement administrative- ment. mais orotocolairement la délicate mission qui leur incombe. Ils sont en quelque sorte selon la parole célèbre d'un Commissaire d'Arrondissement, les Vice-Rois de leuis régions. Le prestige du pays exige qu'ils remplissent cette mission, eor d'" avec une mentalité fpusqpfner'' 'ténrmraticiue. mais en rlrm- r.ant le" - toute 'a dignité né cessaire. Souhaitons-le. A la suite de nos articles précédents une des communes intéressées nous adresse l'exposé technique que vous li rez, et qui donne les conditions d'ex ploitation de la Westvlaamsche. Mais qu il nous soit permis de commencer par une note plus joyeuse. Notre confrère libéral Solidarist s'intéresse soudain la question de la Westvlaamsche. A titre politique pro bablement. Mais n'ayant rien étudié de la question il se contente de copier une note en la faisant passer comme arti cle. Cette note parait en première page, et commence par les mots Mardi der nier'»... il s'agit du mardi 1 juin, et cela dans le numéro du 26 juin Mais où la farce devient exquise c'est lorsque ce pauvre Solidarist prend le Pirée pour un homme. L'échevin des Moëres devient De Heer eerste schepen Van De Moeren Dangereux, cher con frère, de vouloir imiter Le Sud sans être au courant des faits. Passons aux choses sérieuses. Voici le notre technique La Westvlaamsche a comme action naires d'une part la Province, d'autre part un groupe de 60 Communes. La Province prend sa charge les frais d'établissement des lignes haute tension et des cabines. Elle a un nombre de voix correspon dant ces frais ce qui lui assure la majorité absolue. Or 1 certaines lignes H.T. très coûteuses n'intéressent nullement les Communes. Par exemple le câble ali mentant Nieuport, Oostduinkerke, La Panne, les lignes H.T. de Ghistelles, etc.... 2) Les cabines sont louées aux Com munes. Les Communes établissent le réseau Basse-Tension leurs frais, le coût de ce réseau est augmenté de 10 mon tant qui reste dans les caisses de la W.V.É.M. pour constituer un fonds de roulement. Les Communes ont en général payé leur réseau de la façon suivante 1/3 a été avancé par la Province in térêts 5 intérêts et capital rem bourser dès que la Commune réalisera des bénéfices. 2/3 par emprunts auprès de particu liers ou au Crédit Communal. Les Communes sont propriétaires de leur réseau B.T. Il faut cependant faire remarquer que ce réseau a été établi suivant les di rectives des techniciens de la W.V.E. M., oui devrait de ce fait encourir une certaine responsabilité. L'exploitation est assurée uniquement par le personnel choisi, surveillé et pavé par la W.V.E.M. En fin d'année cha- aue commune est créditée du montant des ventes, elle est débitée par contre (Voir suite page 16) L accord de non-intervention est en péril... L'Allemagne et l'Italie, se tiennent par la main pour ne pas transiger dans cette affaire Qui pourrait leur donner tort 7 L'accord n'a pas marché lors de l'in cident du Leipzig Les deux pays autoritaires se retirent,, trouvant de par ce fait, l'accord ca duc. Seulement Londres et Paris, estiment que le contrôle de non-intervention doit fonctionner quand-même Eux deux peuvent le faire Holà crie Berlin Quelle garantie Et si moi et Rome prétendions de four nir ce contrôle, qu'en diriez-vous Vous diriez pas de garantie de neu tralité Nous pouvons vous répondre la même chose au sujet de vos propositions, ob servateurs neutres Foutaise Le Portugal s'en mêle, malgré Lon dres, et se décide de suspendre tout con trôle sur ses frontières. Tout le système de contrôle s'effon dre, menaçant d'entraîner dans sa chute l'accord de non-intervention. Et ceci est plus grave. Car sans son ger donner tort ou raison l'intran sigeance Italo-Allemande, il ne faut pas perdre de vue, que seuls, les Soviets. ont intérêt mettre le feu aux poudres Et la faillite complète de la non-inter vention, leur donnerait la partie belle 1 Voilà le danger des dissensions qui font vaciller le comité de Londres. H. ERGE. Qui de vous ayant son service un ouvrier ou un employé ne s'est pas de mandé anxieusement s'il avait bien ob servé l'égard de son personnel tou tes les règles prescrites par les lois so ciales Versez-vous madame, tous les mois votre contribution la caisse des pensions de vieillesse, pour votre ser vante ou même pour votre femme journée Etes-vous bien certain. Monsieur que vous appliquez fidèlement la loi sur les congés payés La loi s'applique-t-elle d'ailleurs au genre d'industrie que vous exploitez En principe seuls les commerçants et les industriels tombent sous l'appli cation de la loi sur les congés payés. Encore n'y tombent-ils pas tous. Les patrons ayant moins de 10 per sonnes leur service ne doivent pas se soucier d'observer la loi car cette Voir la suite en page 5) t

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