n'3 m LE VERDON. Hinez la propagande de la ligue Martime belge 83. Rue Croix de Fer. Bruxelles. LE HAVRE. par Marcel PATERNOSTRE CONCLUSIONS. 5UD, dimanche 11 juillet 1937. 13 LE PORT DU HAVRE t ''estuane de -a Seine, freproduction du croquis édité par l'administration du Port autonome du Havre.) :er par le prolongement, sur 525 mè- es >de la digue Carnot, et par la con duction d'une seconde digue de 2.000 e'res fermant la rade au Nord. L.e lusoir de la digue Carnot et de la ipe Nord, seraient distants de 450 •êtres. La souille des transatlantiques serait tetidue de 60 145 hectares. La pro- •ndeur initiale de 9m50) serait 0rtee .ensuite, Il m.), puis Uans la partie Sud de la rade ac- on construirait des terres-pleins un môle bordé de quais sur lI 00 letres de longueur environ. L ensemble des installations bordelai- Présente de grandes analogies avec "e système Zebrugge-Anvers. °°rdeaux est 98 kilomètres de einbouchure de la Gironde. Le Ver- Port d'escale est au bord de l'O- Atlantique. Anvers est 97 kilomètres de l'em- ^uchure de l'Escaut. Zeebrugge est au de la mer du Nord. lot largeur. Au départ de la côte, cette voie carrossable est côté des voies ferrées. Peu peu, elle s élève et lors qu'elle joint le môle, elle se trouve au- dessus des voies ferrées. Elle aboutit une grande cour qui forme étage du môle au même plan que l étage de la gare maritime. Sur le môle les voies ferrées se dé doublent il y en a quatre deux au centre assurent le trafic des voyageurs; une, sur chaque face est affectée au service des postes, messageries et mar chandises. Les voyageurs quittent les paquebots par une passerelle jetée sur le quai hauteur du premier étage de la gare maritime qui s'étend sur l 00 mètres de longueur et 28 mètres de largeur. Le passager trouve tout le confort désira ble, salles d'attente avec buffet pour voyageurs de première, deuxième et troisième classe, salle part pour les émigrants, bureaux de poste, de télé phone. télégraphe, de renseignements, une salle de douane, etc. L'accostage des navires au môle du Verdon est facilité par l'existence de tons que la hauteur moyenne de la ma rée est de 7 mètres. Les avants-ports et le bassin de ma rée sont protégés par deux digues lais sant une ouverture de 300 mètres. Plus de la moitié des postes quai permettent l'accostage de navires de plus de 8 mètres de tirant d'eau la profondeur de basse mer atteint mê me 12 mètres au quai du bassin de marée et 14 mètres au quai de la Flo ride, dans le nouvel avant-port. Ces profondeurs permettent l'accostage des plus grands navires du monde. La situation du port 228 kilomètres de Paris et proximité de la région industrielle du Nord de la France oc casionne un trafic très intense. Il est annuellement de l'ordre de 375.000 passasers, 5.400.000 tonnes de mar chandises débarquées et embarquées et 20.500.000 tonnes de jaure re^te. Les lignes de chemin de fer sont orga nisées avec un soin particul'er pour assurer le transport grande vitesse des vovsseurs vers l'intérieur. D'autre part, le canal de Tancar- vMle relie admirablement le port au ré- Pour établir notre conclusion, nous vou lons nous placer du point de vue na tional. Nous avons investi dans la création du système maritime Bruges-Zeebrug- ge, une coquette somme dépassant les soixante-sept millions .Sur ces 67 mil lions treize millions et demi furent im mobilisés par la Compagnie des Instal lations Maritimes de Bruges. La Com pagnie des Installations Maritimes de Bruges, c est encore nous, puisque l'Etat en est le principal actionna're. Les 67 millions sont presque complète ment des francs-or. Il ne semble Das exagéré de dire que pour le patr'mc'ne national belge, le système de Bruges- Zeebrugge représente un capital investi d'environ 620 millions de nos frrncs actuels. Ouel seTa dans l'avertir le sort du 87* fAr->e Bruees-Zeebrugge. Ce oui nous intéresse principalement, c'est Zeebrugge, port en eau profon de. Maïs pour conclure, nous nous ar rêterons chacun des éléments du sys tème maritime, comme nous l'avons lait tout le long de notre étude. A suivre) Zeebrugge. pare-chocs marins. Ces dispositifs amor tisseurs ont pour but 1 de supprimer tous risques d'ava ries aux navires, en amortissant gra duellement leur erre 2) de limiter les réactions sur l'ou vrage au moment des chocs 3) de supprimer pour les petits na vires, les risques d'accostage, le long d'un ouvrage en forme de table ayant sa partie supérieure une hauteur re lativement importante au-dessus du ni veau de pleines mers. Si nous jetons un coup d'oeil sur les installations du Havre, c'est surtout pour nous rendre compte de ce qui est exigé d'un port tel que celui-là pour le trafic respectable qu'il assure. Les paquebots accèdent au Havre par une passe balisée de 4 kilomètres de longueur ayant 300 mètres de lar geur. Elle est draguée 8m50) sous marée basse, elle est en cours d'ap profondissements 10 m. No- seau de navigation intérieure. On est en1 voie de le transformer en canal ma ritime. 11 sera bordé de quais sur tout son parcours et les prairies qui bordent ses rives vont se transformer en terrains industriels. Les usines qui vont s'élever sur ces emplacements pourront recevoir leurs quais, les navires de mer appor tant les matières premières ou le com bustible nécessaire. L'évacuation des produits finis s'effectuera par tout un réseau de voies ferrées et de routes par tiellement en construction déjà. On en visage' aussi le creusement d'un second canal pour l'usage exclusif de la batel lerie. Dès présent, plusieurs usines se sont établies le long du canal de Tanearville. Elles traitent le pétrole ou les graines oléagineuses, la fabrication du savon, des agglomérés de charbons. Il y a des ateliers de construction d'a- Le moment est arrivé de conclure. Le port de les dragages se font en régie avec matériel de l'Etat. Les services corn ants affirment que le coût en régie inférieur aux deux tiers des travaux ^iités l'entreprise. coût annuel des dragages est! environ sept millions de francs bel- H faut draguer de 190.000 m3 35O.OOO m3 de vases, et de 450.000 3 1.300.000 m3 de sables. Le ma- n'el utilisé est assez âgé il se com- se de dragues aspiratrices et de dra- es godets. L'importance des différentes activi- du port peut se traduire par chiffres suivants annuellement O.OOO voyageurs 1.100.000 ton- marchandises et 65.000 tonnes de isson péché. L'administration du port de Bou- e projette d'étendre les installa is et d'en améliorer Is conditions. La digue Carnot ne protège pas con- ela houle venant du Nord. La houle, 1 ces occasions assez rares, paraît-il, ccasio^e r'an* la rade un mouve- ient gênant. On projette d'y remé- Ce qui nous intéresse principalement dans cet ensemble .c'est l'avant-port du Verdon. Nous allons nous y attarder quelque peu. Les travaux de l'avant-port du Ver don furent déclarés d'utilité publique par la loi du 21 avril 1914. Les travaux néanmoins ne furent commencés qu'en 1929: ils étaient ter minés en 1933. L'avant-port du Verdon comprend essentiellement un môle accostable sur ses deux faces, qui présentent chacune, une longueur utile de 3 1 7m50. Ce môle situé par des fonds naturels stables de 12 16 mètres sous l'étiage local est relié la terre par un viaduc en arc de cercle de 312 mètres de longueur, sé paré du môle par un élément trapézoï dal de 60 m. de longueur. L'ouvrage entièrement en béton ar mé comporte une série de tables repo sant sur des piles descendues jusqu'à l'argile compacte qui constitue le sol des fondations. Le viaduc porte deux voies ferrées et une voie carrossable de 5m50 de

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Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 13