Herteaux la boisson
de nos animaux.
Marchés
LE SUD, dimanche 18 juillet, 1937.
ETAT-CIVIL
1£
L'ELEVAGE DES POUSSINS
Naissances
André Vande Voorde, rue d'Outre-
pré. Florette Delobelle, chaussée de
Luingne, 328. Jeanne Bayaert, rue de
la Citadelle, 67.
Décès
Julia Doucheur, 29 ans, soigneuse,
avenue Albert 1er. Camille Dolphens,
26 ans. employé, rue de la Citadelle, 51
Publication de mariage.
Armand Dursin, employé de commer
ce, Wattrelos, et Irène Vandevelde,
couturière. Carolus Leutenhée, hom
me de peine, Roubaix, et Ida Vanden-
bossche, sans profession. Clovis De-
Iecluse, ouvrier tanneur, et Eugénie
Guilbert, soigneuse.
Poperinghe, 9 juillet. Beurre 19-
21,œufs, 0,45 pommes de terre,
60,froment 143seigle 140,
avoine, 123,
Ypres, 10 juillet. Beurre, 20,
œufs, 0,42-0,46 pommes de terre ,40-
50,et 60-65,froment, 144-
147,seigle, 134-137,avoine,
134-137,—.
WAEREGHEM, 10 juillet. Beur
re, 19-20,50 œufs, 0,45-0,47 pom
mes de terre. Ane. 34-35,Nouv.,
60-80,—.
COURTRAI, 12 juillet. Beurre,
21-22,œufs, 0,46-0,50 pommes
de terre, 45-50froment, 141-145
seigle, 132-138,Avoine, 120-130.
Dixmude, 12 juillet. Beurre, 19-
20,œufs, 0 46-0,48 nommes de
terre, 70-80,froment, 140-144.
seigle, 132-135,avoine, 120-124
Roulers, I 3 juillet. Beurre. 1 9,50-
20,50 œufs, 048 pommes de terre,
45,,froment, 140,seigle, 135
avoine, 122,
Deinze, 14 juillet. Beurre. 18-
20,œufs, 0,50 pommes de terre,
65-70.—.
Furnes, 14 juillet. Beurre, 20-
20.50 œufs, 0.50-0.55 nommes de
terre, 65-75.forment 140-1 ^2
seigle, 134-136.avoine, 124-126.
OFFICIEUX
(suite de la première page)
Mais côté d'articles officieux oui c'a-
roent la grandeur du gouvernement des
concentrés, se glissent de temps au
tre des petites notes, qui sont de char
mants aveux. Ainsi dans l'Indépendan
ce, le super-officieux du régime, nous
'■sons merreedi Tous ceux qui ont
s'occuper d'un métier, d'une profes-
®on. d'une famille remarquent que, pour
certains, le redressement national passe
a"rès les intrigues de couloirs et les am
bitions déçues. Et ils ne peuvent s'em-
Pêcher de penser qu'il était inutile de
lettre en œuvre tant de grands mots
majuscule au cours d'une récente cam-
agne électorale pour retomber dans les
ceurs d'antan, dans les marchandages
'a doliticaille.
Disons tout de suite que se déve-
°Ppe chez beaucoup et chez les meil-
turs un immense sentiment de dé
but. Et que si nos politiciens ne se cor-
pent pas. il se pourrait bien que de-
i" se lève un vent de tempête en
^Paraison duquel le rexisme n'aura
Qu'une brise légère.
^ns commentaire*
La boisson la plus simple, pour nos
animaux, est l'eau. C'est elle que nos
animaux boivent après leur sevrage.
L'eau remplit dans l'organisme animal
des fonctions indispensables l'exis
tence même de l'animal. Il importe
qu'elle soit sans odeur, limpide, qu'elle
soit potable. Il faut qu'elle dissolve fa
cilement le savon, qu'elle cuise vite les
légumes. Quant l'eau de pluie, elle
lave l'air en tombant elle en enlève
les principes et poussières nuisibles
puis elle se pollue dans les citernes.
Celle des puits peut se polluer aussi par
des infiltrations malsaines. Celle des ri
vières sont absolument impropres pour
rivières passent près des usines où elles
reçoivent des résidus de fabrication. Si,
comme la Senne, elles reçoivent les
eaux des égoûts, les eaux de ces ri
vières sont absolument impropres pour
la boisson de nos bêtes.
Les mares des villages qui, si sou
vent, servent de boissons nos bêtes
domestiques, devraient être totalement
proscrites comme boisson. Bien souvent,
les cultivateurs se demandent où leurs
bêtes ont bien pu devenir malades
qu'ils se disent bien que c'est là, dans
la mare stagnante du village ou dans
quelque mare stagnante au milieu des
pâtures que se trouve l'origine du mal
dont souffrent leurs bêtes.
Pourquoi les édilités de nos villages
ne mettent-ils pas la disposition des
bêtes de la commune une auge près de
la pompe qui bien souvent garnit les
places publiques de nos communes ru
rales Il y a tant de belles pompes
communales Certainement une auge,
qui devrait être le pendant de cette
pompe, en avoir le même style, ne dé
parerait pas côté de cette dernière.
Les animaux, en passant, pourraient
s'abreuver une boisson saine, la seule
qui devrait servir leur alimentation.
Cette question d'abreuvoirs publics
et d'abreuvoirs dans les pâtures, abreu
voirs contenant une eau bien hygié
nique, est plus importante qu'on ne le
pense. II est grand temps que l'on s'en
préoccupe sérieusement surtout au mo
ment où l'on parle tant de l'hygiène
de nos étables et des abris pour nos
animaux en général.
D'autre part, les animaux soumis au
régime vert (ceux qui broutent I herbe,
qui consomment beaucoup de bettera
ves) boivent moins d eau car ils ont une
nourriture aqueuse, et ce Iiquide-là est
bien plus hygiénique que la pluDart des
eau" qu'on leur donne comme boisson.
Il est bon aussi que le cheval se dés
altère avant de manger, surtout avant
l'avoine. Tous les animaux doivent être
désaltérés avant d'incorporer l'aliment
solide. Celui-ci subit davantage l'action
des sucs digestifs de I estomac. La quan
tité de breuvage doit être moyenne,
mais il convient de leur en offrir assez
souvent surtout quand il s agit de bêtes
lait.
La vache laitière devrait boire trois
ou quatre fois par jour. Le breuvage
aura une température d'environ 1 5 de
grés. On a donc tort de mener, en été.
les bêtes un breuvage glacé, surtout
ouand leur corps est en transpiration.
En général le lait nue l'on fait boire
aux veaux laisse désirer. Il leur fau
drait en effet du lait chaud (comme
celui oui vient du p:s. au moment où
il en *>ort) dose moindre répétée de
façon incorporer en six fois durant la
iournée. ce qu'ils incorporeraient en
deux ou trois fois. La crème enlevée,
devra-t être remplacée par des farineux,
par exemple farine d'orge et de mais.
Beaucoup de dérangements digestifs
surviennent cause de l'irrégularité
df»"= l'abreuvement des veaux.
L'alimentation de» po-cs est en gé
néral tTop aqueuse. Il serait préférable
si on leur servait moins de boisson ou
tout au moins si la soupe que l'on
leur sert en général était moins aqueuse.
La brebis laitière, la chèvre, les la
pins qui allaitent leur nichée, n'ont en
général pas assez boire. Toute l'at
tention des élévateurs doit être attirée
sur ce sujet qui est plus important que
l'on ne s'imagine.
Les chiens enchaînés, qui aboient
beaucoup, ont presque toujours la gor
ge desséchée. De l'eau fraîche, renou
velée deux trois fois par jour en été,
leur est indispensable.
La volaille également doit avoir con
stamment de l'eau sa disposition.
Cette eau doit être renouvelée tous les
jours, et l'on sait que pour ces ani
maux très sujets au coryza, il faut pré
parer ne eau contenant un peu de sul
fate de fer ou d'alun.
Faites en sorte aussi que les animaux
ne puissent salir l'eau qui se trouve
leur disposition. Car une eau sale peut
être une source de maladies. Ayons soin
de mettre en été l'eau dans un endroit
ombragé, frais et, en hiver, en un en
droit où il fait le moins froid possible.
Que l'on sache bien que l'animal
tout comme l'homme souffre bien
plus de la disette de boisson que de
la disette d'aliment. Il en meurt bien
plus vite aussi.
POUR NOS CALVAIRES
Dans le but d'encourager et d'éten
dre sa campagne en faveur de l'érection
ou de la restauration des Calvaires,
I'A.C.J.B., veut organiser une manifes
tation capable de vulgariser la magni
fique action chargée de tous ces sym
boles.
Elle est consciente ainsi que ces mo
destes monuments sont la fois une
matérialisation de l'universelle présence
de Dieu, une preuve de l'antiquité de
notre conversion, des témoignages suc
cessifs d'un culte essentiellement popu
laire et une portion très riche de notre
patrimoine folklorique national.
Un grand Concours de photographies
de calvaires en est le point de départ.
Disons tout de suite qu il est ouvert
tous.
Deux catégories de photos seront
acceptées
1Photo de groupe. Outre le Cal
vaire, le sujet doit aussi comprendre des
personnes.
Soit qu'il s'agisse des travailleurs
la besogne ,de la cérémonie de la res
tauration ou de l'érection, d'une prière
collective ou d'un chœur parlé au pied
d'une croix.
2. Photo de calvaire. Le motif est
strictement limité au Calvaire lui-même
et son cadre naturel.
L'angle de prise de vue, l'éclairage,
la mise en page doivent se conjuguer
pour obtenir la présentation la plus ar
tistique.
Groupées dans chaque province en
une exposition temporaire, ces photo
graphies diront mieux que des études,
toute la piété et le charme qui se dé
gagent des si nombreuses croix de chez
nous.
Elles témoignent aussi du bel effort
réalisé par I'A.C.J.B. pour rendre ces
Calvaires leur véritable sens chétien.
A cette occasion, un jury procédera
un classement et l'attribution de
différents prix et accessits pour chaque
catégorie.
Les photographies primées figure
ront ensuite dans une exposition natio
nale. Celle-ci rassemblant des types de
croix et de calvaires de toutes les ré-
ALIMENTATION
Avant d'éclore, le poussin absorbe le
jaune de l'œuf qui pourvoit sa sub
sistance durant 36 48 heures. On ne
doit pas leur donner manger pendant
cette période. Après quarante-huit heu
res, on leur sert, pendant quelques jours,
de la pâtée sèche sur des planches mu
nies d'une légère bordure. Le nombre
des repas est de cinq par jour et chaque
repas doit durer environ un quart
d'heure. Après chaque repas, on enlève
les planches et on les nettoie soigneuse
ment. Lorsque les poussins ont appris
manger, on leur sert la nourriture dans
des trémis auxquelles ils doivent tou
jours avoir accès.
Pendant les huit premières semaines,
on donnera une pâtée composée comme
suit
Farine de maïs 10 kgs.
Son de froment 10
Remoulage 10
Farine d'avoine 10
Farine de viande ou de
poisson 5
Lait ou babeurre en pou
dre 2 kgs. 500
Ecailles d'huîtres moulues
ou farine d'os 1
Sel de cuisine 500 gr.
Huile de foie de morue 1000 gr.
Mélange de graines: 100 gr. maïs
finement concassé 50 kg. froment con
cassé.
Les poussins reçoivent de ce mélange,
matin et soir, autant qu'ils en veulent
manger. A ''âge de 4 semaines, le maïs
peut être concassé plus grossièrement
et le froment peut être donné entier.
Les aviculteurs recommandent le lait,
car ils savent combien cet aliment exer
ce une influence favorable sur la crois
sance. La valeur du lait réside dans l'as
similation facile des éléments qui le com
posent et, notamment, de protéines. Le
lait est donné aux poussins soit sous for
me de lait écrémé, soit sous forme de
condensé que l'on dilue dans de l'eau
dans la proportion d'une partie de lait
condensé pour sept parties d'eau, soit
sous forme de poudre de lait ou de ba
beurre que l'on mélange la pâtée.
Importance des vitamines dans l'éle
vage des poussins.
Le besoin de vitamines, ces éléments
mystérieux qui jouent un rôle capital
dans les phénomènes de la nutrition, est
considérable chez les poussins. Ceux-
ci ont besoin, notamment, d'une grande
proportion de vitamine A, dite de crois
sance. Heureusement, il est facile de
pourvoir aux besoins des poussins en
vitamines.
La source de la vitamine A se trouve
dans la nourriture verte trèfle, luzerne,
etc.), les jaunes d'œufs, le lait.
La vitamine B est fournie par le son
de froment, les germes des autres cé
réales et la verdure.
Quant la v'tamine D, oui exerce une
influence sur la vitalité des poussins,
la verdure et l'huile d1» foie de morue
que l'on incomore dans la pâtée dans
la proportion de 2 p. c., en sont les prin
cipales sources.
P. LEGRAND.
gions dij navs, sera on oeut l'affir
mer d'avance fertile en suggestions
de toutes sor*r>~- --la se reofo—crq
et s'étendra I- oui de d
rentes façons, se manifeste déià -n fa
veur de nos calvaires de rues. de vil
lages. d<» chemins et des ch-inns, sou
vent naïfs, toujours touchants.
Que les amateurs s'annrêtent. les
conditions du concours paraît—mt
peu en même temDs que la liste de<?
pri".
Pour tous renseignements, s'adres
ser Secrétariat de PVC..1.B., 52, Rue
Vital Decoster, LOUVAIN.