La Vie Bruxelloise su» DE VIVRE le sud, dimanche 18 juillet, 1937. 3 BILLET BRUXELLOIS BRUXELLES N'EST PAS CONTENT... Mais là, pas content du tout Pour quoi Voilà Le cher grand homme national, Mr. van Zeeland a fait un triomphal voyage. Durant trois semaines, les quotidiens ont donné sa photo prise sur toutes les faces devant, derrière, de profil, et même plié en quatre devant son hôte américain Et les mêmes photos avec tous les décas sur le quai.de départ, en paque bot, sur le quai d'arrivée, en train, en promenade la Maison Blanche en famille, en groupe et tout seul; pied et en auto en dix costumes différents bref, en toutes les poses qu'un homme célèbre peut avoir dans la vie. Alors, en présence de cette avalanche de témoignages de sympathie de la vraie presse zélandaise, le Bruxellois s'était dit Lorsque notre Paul quetoutle- mondenousenvie va revenir, ce sera |une belle fête». Les 275.000 électeurs du onze avril |ont été volés. Cependant ils conser vaient depuis longtemps, précieusement, tous les fruits pourris, et les mauvais [oeufs pour faire l'émule de Christophe |Colomb une chaleureuse réception. Hélas, le grand homme d'Amérique lest rentré incognito Bruxelles en l< stommeling comme on dit rue |Blaes Les Bruxellois s'estiment volés d'un Ibeau spectacle et le service de la voirie la dû dédoubler ses équipes pour éva- Icuer toutes les fleurs qui attendaient l'Américain La réception triomphale de Mr. Van eeland, n'empêche pas les forains de Iprendre possession des emplacements Iqui leur sont réservés par la ville de |Bruxelles. Ce samedi, c'est kermesse jours liesse congés partout. Hélas, le :vers de la médaille est perçu par les lanciens de la ville. On sait que si la ■Kermesse commence sous les feuilles Ivertes, elle finit les feuilles étant tom bées. A ce moment, c'est l'automne, pré- urseur de l'hiver. Cette vulgaire constatation, il n'y a Ique nous, vulgum pécus, pour la faire. |En effet, depuis tout un temps, la presse Igouvernementale, elle-même, s insurge Tcontre les procédés des administrations [communales qui ferment les parcs pu- flics, précisément l'heure où ils pour raient être accessibles aux «besogneux». Lorsqu'on compare les frais de dépla cements l'étranger de nos ministres feux frais de l'ouverture et de l'éclairage Pes parcs publics, on reste pantois. Et on reste deux fois pantois si Ion songe que Mr. Vandervelde et son plève Wauters, veulent augmenter les Possibilités d'aération des prolétaires. ™ous leur posons une question A Rvoi servira l'augmentation des parcs Publics, si le peuple ne peut plus y met- Po les pieds après 19 heures C>ue dire encore, dans un billet bru- Fc"ois .sans toucher la ->olitiaue Ce mercredi soir, Bruxelles essaie de pspirer. Van Zeeland a bien joué sa Partie de Laveleve va courir les luampionnats de hockeys. Au moment nous écrivons, la seule vie de Mr. Iennissen est en ieu. Il peut mourir de |oie ou de déoit. Sovons chrétiens. Qu'il Te meure de rien et reste d»^uté. P. L. T. LA PT S A tNTE-O.ROIX DE LA GLOIRE tout 1 honneur de leur modestie ils se rendent compte du caractère com bien. éphémère de leur gloire. De nombreux politiciens de gauche, vous le savez probablement, ont dé crété que 1 Au-delà était une invention tout au plus bonne pour les esprits fai bles ou même pour les faibles d'esprit. Cependant ces hommes forts éprouvent un secret désir d'éternité, et veillent, de leur vivant, .-..à se survivre. Ainsi de nombreux édiles communaux se lais sent faire violence en permettant que 1 on débaptise des noms de rues ou de places ,et de nouvelles plaques portent ostensiblement ces beaux noms, qui dans leurs foyers certes, sont déjà il lustres. Ainsi dans l'agglomératoin bruxel loise de nombreux cas ont troublé de vieilles habitudes. Faut-il citer les cas les plus connus ceux des grands bou levards, qui ont eu supporter le lourd fardeau de la gloire collective d col lège échevinal de la Capitale. Depuis M. Max jusqu'à M. Jacqmain, en pas sant, par M. Lemonier ,qui lui du moins s'identifia si parfaitement avec cette ar tère ,que les bruxellois se posèrent sou vent ce tragique dilemne est-ce le Boulevard du Baron ou le Baron du Boulevard Actuellement nouvel émoi C'est Ixelles que le drame se joue. M. Flagey, qui est très connu... dans son agglo mération, vient d'accepter que la vieille place Ste-Croix devienne la Place Eugè ne Flagey. On prétend, est-ce tort, que c'est le fait de l'installation de l'I.N.R. qui a obligé l'administration communale veiller ce que cette grande institution nationale ne soit pas mise aussi ostensiblement sous la pro tection de la Sainte-Croix, celle du mo deste Flagey lui convenant mieux com me patron. Le Ministre de l'Intérieur avait pris, il y a deux ans, la sage initiative de conseiller aux communes de rompre avec cette manie du changement des noms. Le Ministre peut charrier comme un sot dans l'orthographe des noms des communes, mais il conseille la pru dence ses subordonnés. L'exemple vient de haut Qu'il décrète plutôt l'interdiction de donner un nom d une célébrité... hypothétique une rue ou une place moins que depuis vingt ans le mort ait reposé en paix. A plus forte raison quand le mort.est en core vivant Cela éliminera certaine ment de la gloire beaucoup de politi ciens, dont le désintéressement vertueux ne connaissait comme seule compensa tion que l'émail d une plaque indica trice. Mais que ce soit l'occasion pour M. Flagey de se souvenir de M. Ad. Buyl. Ce malheureux primaire, politi cien par accident, connut la gloire arti ficielle de la politique de village. Mais peine eut-il son Avenue Ad. Buyl eue les catastrophes se succédèrent aux catastrophes. Ce fut d'abord son déboulonnage par M. Marquet, qui, alors, était un mur d'argent Et il y eut ensuite Mais propos de ce déboulonnage les lecteurs du Sud se souviennent d'un compte rendu que nous avons donné de ce livre charmant dû la plume de Roger Kervvn Déboulon nage Depuis lors Roger Kervyn a édité une plaquette intitulée Kermesse Sainte-Croix Voilà une crémière victime du Bourgmestre d'Helles. Car comment devra-t-il ce cher Kervyn, in- t:t"'er la seconde édition Kermesse Flagey C. v. R. grande kermesse de l'Aéronautique est organisée par l'Association aéronauti que et ses sections, avec le concours de l'Automobile-Club du Nord. Cette ker messe pittoresque organisée par nos amis lil/ois, avec comme animateur M. Boitelle, comprendra un programme très varié. Le matin Gymkana automobile par l'Automobile-Oub du Nord pour les membres des clubs aéronautiques. Epreuves éliminatoires de modèles ré duits. Apéritif-Concert et déjeuner sur le terrain. L'après-midi Concours de modèles réduits. Carrousel cycliste. Ballons cartes-postales pour enfants. Coupe pour aviateurs. aBptêmes de l'air. Dé part 5 h. d'un sphérique. Rallye-avion sur le ballon sphérique. Epreuves d'aviation, tels que golf aérien. Le soir Fête aérostatique de nuit. Départ d'un sphérique illuminé. CEUX DE NOS AMIS QUI DE SIRERAIENT PARTICIPER A CETTE KERMESSE PEUVENT SE PROCU RER DES CARTES D'INVITATION POUR L'ENCEINTE RESERVEE CE SAMEDI AU BUREAU DU JOUR NAL, 19, rue Longue de Thourout. TRANSPORTS AERIENS (Suite) Un tribunal de navigation aérienne permanent. I Les hommes politiques sont gens revoyants. C'est bien fort rme 1 on retendrait que les politiciens ne sont |as Prudents. Il est une chose qu'ils reprennent parfaitement, et qui est r.RANDE KERMESSE DE L'AERONAUTIQUE Le dimanche 18 jinllet de 9 23 heures, l'aéroport de Ronchin une Puisque nous en sommes exposer ce qu'il faudrait faire pour réformer la si tuation actuelle, disons où vont finale ment nos désirs. Nous pensons qu'il faudrait sortir des conceptions et systèmes empiriques. Nous pensons aussi qu'il y aurait lieu de créer un tribunal de navigation aé rienne permanent. Tous les manque ments tant en ce qui touche les devoirs de vol qu'à terre, seraient transmis sa juridiction. Il faudrait toutefois que ce tribunal, qui serait semblable celui qui fonc tionne la Marine, ait des conseillers qui soient des pilotes. Trop souvent, en effet, nous constatons que des délits aériens sont soumis au tribunal correc tionnel présidé par un juge qui ne se rend pas toujours bien compte de ce qui se passe là-haut Mais encore une fois, en ce cas .au'on ne prenne pas les conseillers dans le personnel actif d une Société de transports aériens. Compétence répressive et disciplinaire de ce tribunal. Ce tribunal trancherait toutes les questions disciplinaires de vol, tant ci viles que militaires. Toutefois, pour les militaires, il ne saurait être question de les soustraire la discipline du corps. Trop souvent, nous le disons car nous ne voulons pas défendre ici les inconscients, des pilotes se font con damner pour vol basse altitude, sur un simple rapport de gendarmerie. La contravention est certaine en sa maté rialité, mais elle était peut-être forcée et inévitable. Car le pilote préfère toujours, cela va de soi, avoir six ou sept cents mètres sous les pieds. Ce tribunal aurait aussi s'occuoer des questions oui en apparence semblent relever de la discipline intérieure de la compagnie exploitante. Nous pensons par exemple nue 1 atterrissaae après le coucher du sn'eil sur un piste non éaui- pée cet effet, en pavs tropical au Concio, par exemple)où le vol de nuit est un réel danqer. relèverait de la com pétence du tribunal et quant nous, nous ne concevons pas oue cette haute imprudence n'ait pas été suivie de la révocation d'office du pilote. L'aviation au siirnh's "e doit oac se voir imputer tout entière les fautes d'un seul, le oublie serait înius'e en la tenant en méfiance cause de la légèreté in concevable d'un pilote. Dans cet ordre d'idée, nous pensons que, d'une part, il y a toute une éducation faire parmi le public, mais que, d'autre part, il faut que le pilote de ligne se rende bien compte de la lourde responsabilité qu'il porte. Il n'a pas le droit de risquer z il ne peut aller qu'à coup sûr. Une dernière réforme deux pilotes bord de chaque machine. Enfin pour ne laisser en friche aucune partie du champ de réformes, nous men tionnerons comme une chose incompré hensible, qu'il n'y ait pas deux pilotes bord de chaque machine, comme cela se pratique notamment en Angleterre, en Allemagne et en Amérique. On objectera que cela n'est pas né cessaire, et qu'on est même parvenu par la seule radio tenir la machine en vol, qu'au reste les pilotes subissent des visites médicales fréquentes qui les met tent l'abri des défaillances possibles. Ces objections sont sans portée. La plupart du temps la radio n'est pas ca pable de tenir la machine en vol dans le mauvais temps temps et d'atterrir. Quant l'état physique des pilotes... c'est miracle que le Gouverneur gé néral du Congo soit encore en vie 1 Ce qui ne prouve pas pour les visites médi cales On objectera encore que le budget n'autorise pas cette augmenta tion de personnel. Nous répondrons sim- olement Que les ministères des Transports et de la Défense Nationale se mettent d'accord afin que tous les pilotes militaires soient détachés pen dant un an, la Sabena, comme second pilote cela ne nuirait pas leur avan cement et ils apprendraient se servir de la T.S.F. Cela contribuerait leur formation de navigateur. L'aventure de l'escadril le de Diest se rendant Ostende et obligée, parce qu'elle s'était perdue, d'atterrir quelque part au petit bonheur, même en France, ne se reproduirait peut-être plus. Photo Tobis est un priviiege des gens, vraiment bien portants, qui ignorent les dépressions» la migraine, les maux d'estomac, du foie, de» reins dont la constipation est la cause. Prenez le soir use tasse de thé SABA, vous trouverez la santé et... la joie do vivre. SABA est un mélange de plantes sélection nées et épurées, dépuratives, iaxa tires et diurrhétiques. I! guérit infailliblement, sans crampes* la con stipation la plus opiniâtre. Qui prend le soir une tasse de SABA, a le malin des selles faciles et abondantes et se sent heureux. la reine des tisanes 7 fi*. ""5 fcs. La boît» oour 50 tasses La boîte oour 150 tasses DANS TOUTES LES PHARMACIES Echantillon sur demande eux LABORATOIRS APPLIQUES Rue des Vétérinaires, 84bis, - BRUXELLES

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Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 3