Structure.
Opex
et Aurara.
LE SUD
Politique Extérieure
Les communications
dans le Sud de la
Westflandre.
Hebdomadaire 50 cent, le numéro.
DIMANCHE 25 JUILLET 1937.
Pour qu'une nation soit, il faut qu'une
I solidarité nationale existe et qu'elle se
I cristallise dans la volonté du pouvoir.
I
ABONNEMENT s 1 AN 20 FRANCS
Direction-AdndnirtvaCkm t Ch. van RENYNGHE,
19. rue Lonvr- TW^ YFRES. Compte-chèquet postaux 1003.43
I
Nos aînés liquident le passé pendant
que nous construisons l'avenir.
Le gouvernement van Zeeland se
trouvç devant l'échéance. Les élections
du 24 mai 1936 se sont faites sur un
programme gouvernemental promettant
des réformes de structure. Nous étions
particulièrement sceptiques ce mo
ment-là, et nous considérions ces réfor
mes comme impossibles, si le gouver
nement n avait pas le stimulant d'une
solide opposition.
On ne fait pas des réformes de struc
ture dans un régime de facilité. Et quel
régime politiquement plus facile, que ce
lui de la tripartite. Il a été parfaitement
défini le régime de la concession
perpétuité. C'est absolument le con
traire de l'état d'esprit qui doit présider
des réformes importantes, car il
n existe point de réformes qui puissent
rencontrer un consentement unanime.
Toute réforme suppose un abus ré
primer. L auteur de l'abus, ou son con
fortable usufruitier estiment tort (mais
la nature humaine est faible) que leur
situation correspond un droit acquis.
Que l'on supprime des abus, d'accord
Mais que le gouvernement commence
par supprimer les abus des autres
des voisins.
Les premiers atteints par des réfor
mes de structure sont, aussitôt, les pro
tégés d'un parti politique, qui soigne sa
clientèle électorale. Mais titre de com
pensation les autres partis se hâtent de
défendre les avantages d'autres catégo
ries de citoyens, et finalement le jeu
combiné des forces électorales fait qu'il
est plus difficile de déplacer le moindre
concierge d'un ministère, ou de réduire
la plus petite prébende, que de puiser
des milliards dans la poche du con
tribuable' anonyme.
3?, se.
Cependant la peur étant le commen
cement de la sagesse démocratique de
grands espoirs étaient permis, nous di
saient des personnes bien informées. La
volonté du Premier Ministre était for
melle. Il n'avait été aux élections que
pour réaliser des réformes de structure.
Il ne constituait son second cabinet que
Pour aboutir dans ces réformes. Du 24
mai au 11 avril le bilan comporte un
seul chiffre zéro.
Pouvait-il en être autrement NON.
Car il est impossible un gouvernement
composé de parlementaires de poursui
vre la réalisation du bien commun, avec
comme seul objet l'intérêt national, sans
avoir perpétuellement l'esprit obnubilé
Par les préoccupations partisanes. Nous
revenons fatalement la formule qui
définit le mieux les tares du régime
'e parti avant la Patrie.
M. van Zeéland avait cru faire une
trouvaille les Commissaires-Royaux.
L idée était excellente. Des hommes in
tendant*. sans idée préconçue, al
laient étudier objectivement les princi
paux domaines dans leouels des réfor
mes s'imposaient. Ils dénoteraient des
rapports longs et motivés. Le aouver-
r,etn«»n» nà'urâit ojus gu'à en tirer les
conclusions 'loqiaues.
i Cette innovation qui prou-
Ve la "bonne volonté de Mr. "Van
Zeeland, témoigne en même temps de
l'échec de la formule gouvernementale
de concentration nationale. De toutes
les réforme^ proposées, le gouverne
ment arrivera, tout au plus, appli
quer des détails accessoires. Dès que le
Premier Ministre aura la moindre vel
léité de provoquer une réforme de
structure ce sera la paralysie géné
rale.
L'expérience van Zeeland a une va
leur historique que l'on ne peut assez
apprécier. Un homme indépendant des
contingences partisanes a voulu, loyale
ment, servir son pays et tirer le ré
gime de l'ornière. Il n'a rien pu faire,
parce que rien n'est faisable en pré
conisant pareille formule gouvernemen
tale.
Les réformes de structure ne seront
pas réalisées par des hommes du ré
gime. Seul un gouvernement strictement
extra-parlementaire peut tenter, par la
crainte d'un bouleversement général,
d'obtenir des politiciens apeurés des
pouvoirs étendus qui lui permettront de
porter, partout où il le faut, le fer dans
la plaie.
Ce gouvernement est-il possible
Certes. Et si l'opposition née le 24 mai
avait parfaitement rempli sa mission,
ce gouvernement eut été dès mainte
nant réalisable. Des fautes, lourdes et
peut-être nécessaires, ont été commises,
autant par inexpérience que par un man
que de stabilité et de sérieux.
CeDendant il n'existe pas d'autre voie.
Les formules strictement parlementaires
ont toutes subi l'épreuve du feu. Elles
ont été l'une après l'autre, vaincues. Les
ministères de Broqueville et Theunis ont
été les derniers du régime. Les minis
tères van Zeeland sont des ministères
de transition, qui auraient pu réussir si
les politiciens de métier avaient pu com
prendre leur devoir.
II ne reste plus que les formules
extra-parlementaires.
Pendant les deux mois d'agonie que
les vacances parlementaires consentent
au qouvernement du futur directeur de
la Banque des Règlements Internatio
naux. les parlementaires vont-ils médi
ter les rapports des commissaires-
royaux, et vont-ils admettre que les ré
formes proposées ne seront réalisables
que s'ils abdiquent leurs chantages po
litiques. Le passé est garant de l'ave
nir ils ne l'admettront pas.
Et nous voilà en juillet 1937 un peu
moins loin qu'en mars-avril 1936. Notre
peuple mérite cependant d'avoir des di
rigeants meilleurs. Que de besogne en
core pour le balai symbolique
C. v. R.
lisez en page 2 Une communication
très intéressante faite nar l'ambas
sade américaine de Paris concernant
les monuments commémora tifs de
l'armée américaine.
En cave on article qui intéresse vive
ment l'artisanat.
En nace 13 les résultats universitaires
des étudiants Westflamands l'Uni
versité de Louvatn.
Faudra-t-il en arriver au débat en
pleine lumière
Faut-il publier la documentation cir
constanciée que je possède par la cor
respondance échangée quant aux af
faires suivantes
1° Un pêcheur c/ Société Anonyme
Aurora de Zeebrugge
2° Un exproprié c/ la Ville d'Os-
tende
3° Un autre exproprié c/ la Ville
d'Ostende
4° Une victime c/ le Crédit National
foncier
5° Une seconde victime c/ le Crédit
National foncier.
6° Une troisième victime c/ le Crédit
National foncier
Après avoir usé avec patience, per
sévérance et circonspection de tous les
moyens pour assister dans les strictes
limites de mes missions professionnelles,
les malheureuses victimes de fautes gra
ves d'autorités compétentes, j'estime
1° Que les abus et scandales ont pris
une telle envergure que l'école du mal
sévit officiellement en se développant
pour inquiéter toujours davantage l'opi
nion publique
2° Que ceux qui s'en sont rendus
coupables sont de véritables révolution
naires cause de leurs outrageantes
provocations
3° Qu'il faut dégager de leurs entra
ves les prisonniers de la politique du
favoritisme et qui sont leur corps dé
fendant les complices involontaires des
mauvais serviteurs de l'Etat et de la
chose publique
4° Qu'il faut réparer les préjudices
causés l'Etat et aux particuliers, la
réparation étant due par les fauteurs
réels (art. 1 382 du Code Civil).
En conséquence, il faut rassurer l'opi
nion publique. RENVOYER LES
MANDATAIRES INDIGNES et ne
confier les xeviers de commande qu'aux
compétences consciencieuses. Il faut ga
rantir le respect des dispositions pré
vues par notre Charte nationale en rap
pelant leurs obligations tous ceux qui
ont fauté en étant pourtant investis de
fonctions par le serment constitutionnel.
Le contrôle s'impose pour empêcher le
retour des abus et scandales dont le
Pays souffre.
M'appuyant sur ce qui précède, je
fais appel partout où de droit pour que
les gens de coeur veuillent dans le
cercle de leurs relations diffuser cet
avertissement. J'ose espérer que la
Presse Belge, rompant avec ses cam
pagnes politiques .voudra m'assister.
Pour rester libre et indépendant en
me consacrant servir les intérêts de
ceux qui ont fait appel mes services
d'expert-comptable, j'ai toujours refusé
de recevoir des provisions, da'ccepter du
travail qui ne soit pas au service direct
d'une cause saine et honnête. A l'occa
sion de mes missions par procuration,
Suite page 2)
L'Allemagne crie sur tous les toits
que sa signature Hitlérienne vaut son
pesant d'or.
Quoique très sceptiques, nous aimons
croire en sa bonne foi, afin de ne plus
devoir la considérer comme une me
nace perpétuelle de la paix Européenne.
Or, il y a tout juste un an que le
Reich a conclu son accord de nor
malisation avec l'Autriche. Malgré
celà, le Reich nomme un Chef du Na
zisme Autrichien M. Léopold de
Krems, alors que ce parti est interdit.
Celui-ci mène une propagande active
contre le régime autrichien. Il y a là
donc une infraction grave l'accord
de 1936.
Pourquoi le régime autrichien ne réa
git-il pas durement
C'est là la question. La réponse est
simple.
Le gouvernement les mains liées
par l'accord Italo-Allemand.
Cela veut-il dire que l'Italie ne bou
gera pas, qu'elle laissera réaliser le rê
ve allemand d'annexer l'Autriche
Nous ne pouvons le croire, la fron
tière italienne est toujours sur le Bre-
mer. Si l'Italie ne bouge pas c'est qu'el
le estime qu'il n'est pas encore temps.
Il ne vaudrait rien pour l'intérêt de
notre civilisation qu'une brouille éclate
entre ces deux états avant la fin des
événements d'Espagne. Si cette question
douloureuse pouvait se trouver hors du
chemin, il ne faut pas douter que l'éter
nelle question autrichienne trouverait
une rapide solution.
Il nous ïaut donc souhaiter que les
événements ne se précipitent pas trop
de ce côté, sinon la bagarre européenne
ne serait plus fort loin.
H. ERGE.
FAITES VOS ANNONCES DANS
On nous signale encore une nouvelle
absurdité dans l'horaire du tram vicinal
Ypres - Kemmel - Messines - Waraeton.
Il s'agit de la voiture qui partait an
ciennement d'Yprefe 15 h. 55, et qui
prenait les voyageurs arrivant par le
train, de Courtrai 15 h. 40 et de
Poperinghe 15 h. 50.
Actuellement, le départ de cette voi
ture a été avancé de 10 minutes. En.
conséquence, les voyageurs sont con
damnés attendre le tram suivant. Le
plus be»u de l'affaire, c'est qu'on
s'étonne encore que le fameux tram
circule vide 1
P. L. T.