I
I
'Appel
du Roi.
Bourgogne. En Allemagne.
L'œuvre
de M. Pierlot
En Chine.
En Espagne.
Politique Extérieure
Les Communications
dam le Sud
de la Wesfflandre
Pour qu'une nation soit, il faut qu'une
darité nationale existe et qu'elle se
tallise dans la volonté du pouvoir.
ABONNEMENT 1 AN 20 FRANCS
Direction A AiAfrhliun t Ch. van RENYNGHE,
19, me Long» Ai TVwn^. YPRES Compte-chèqoa» portées 1003.43.
Nos aînés liquident le passé pendant
que nous construisons l'avenir.
Une fois de plus la Dynastie de Bel-
ue a pris une position qui force Ind
ication du monde. Il serait audacieux
t commenter la parole royale. Nous
mandons nos lecteurs de lire et re-
e attentivement la missive du Roi. Ce
est vrai pour le monde entier, reste
rai pour chaque pays en particulier.
Aussi attachons-nous une importance
mordiale cette déclaration de Sa
ajesté
Il est sans conteste fort difficile
d'isoler le domaine de l'économie des
contingences politiques. Mais c'est
précisément cette difficulté qui con
stitue le noeud du problème dont vous
êtes saisi, et sur laquelle tous nos ef
forts doivent se concentrer
Redisons-le. ce qui est vrai dans le
onde est vrai pour notre pays, et pour
hacune de ses régions. C'est la politi-
e qui paralyse tout développement de
vie économique. C'est la politique qui
us tue. Quand les politiciens daigne-
'nt-ils suspendre leur œuvre criminel-
Comme le dit le Roi c'est le nœud
problème Nous conformant la
rôle royale, c'est dans ce sens que
oii5 nos efforts doivent se concentrer.
Voici le texte de la lettre adressée
Van Zeeland. le jour de la FêteNa-
ionale, de la fête des travailleurs bel-
~es. par le Roi.
Lorsqu'on réfléchit l'état de dés-
rganisation dans lequel se trouve plon-
~ée l'Humanité, un sentiment de pro
fonde inquiétude fait entrevoir l'avenir
"us un jour bien obscur.
Aussi faut-il encourager avec force
conviction toute tentative d'organi-
"tion, dont la poursuite peut élever
esprit vers un idéal de solidarité hu-
aine.
Cette considération ne souligne-t-elle
as l'importance de la mission que la
rande-Bretanne et la France ont con
fiée, par votre intermédiaire, la Bel-
"ieue, et qui dépasse largement les li
mites qu'on lui attribue généralement,
uisqu'elle peut mener jusqu'à la re-
"fierche des éléments d'une organisation
tationnelle de l'économie mondiale
L'accueil que vous avez reçu au-delà
'fo 1 Atlantique est un indice des bon-
tas dispositions des Etats-Unis d'Amé
rique envers l'effort dû l'initiative de
'a Grande-Bretagne et la France. Ces
fo°'S nations nous apportent ainsi le té
moignage de leur désir généreux de par-
ûcioer activement l'établissement d'un
"tdre meilleur, que réclame le monde
entier.
Le surcroît de travail que vous vous
fJes imposé en acceptant cette lourde
®che. suscitera la gratitude de tous ceux
lai en comprennent le véritable but et
1"' en mesurent l'immense portée.
Au moment où vous allez fixer les
^erniers résultats de votre enquête,
pissez-moi vous faire une snqgestion
1 serait essentiel. »'e oense. de r>rr»vo-
7'er la création d'un orqanisme d'étu
is économiques, dont la valeur serait
^arquée nar son trinle caractère d'uni-
v*rsalité de permanence et d'indépen-
L historien de la période bourgui
gnonne, le Baron Albert van Zuylen
van Nyevelt avait terminé, peu de temps
avant sa mort, le manuscrit qui vient
de paraître Bruges chez l'éditeur Cay-
man Episodes de la vie des Ducs de
Bourgogne
Tous ceux qui ont connu et ap
précié le travail patient et conscien
cieux de l'archiviste réputé, seront heu
reux d'apprendre que l'oeuvre historique
importante du Baron van Zuylen n'est
pas perdue, et que du moins ce volume
important offrira aux admirateurs de la
période bourguignonne un faisceau re
marquable de données précises et de
commentaires intéressants.
Nous donnons en page 13 deux petits
extraits du chapitre se rapportant
l'installation des princes français en
Flandre. Et nous aurons fréquemment
dans Le Sud l'occasion d'en reparler
et de nous référer ce livre qui, mal
gré la simplicité de son style et la mo
destie avec laquelle sont énoncées les
thèses retiendra, croyons-nous, l'atten
tion des historiens. Beaucoup s'attar
deront aux aperçus nouveaux de la vie
de la Cour de Bourgogne qui émail-
lent les épisodes réunis par le Baron
van Zuylen van Nyevelt.
Les nombreuses notes et références
témoignent de la méthode de l'historien.
Ayant vu travailler le Baron van Zuy
len. et ayant eu le grand privilège de
parcourir l'abondante documentation
qu'il avait réunie sur les Ducs de Bour
gogne, nous pouvons attester la scru
puleuse véracité de cette oeuvre, mais
nous devons regretter qu'une mort pré
maturée ait empêché l'historien d'ache
ver son travail. Les fiches existent, ainsi
gue de nombreuses références, qui per
mettraient de continuer en un second
volume l'oeuvre entreprise. Sachant
combien nous nous étions intéressé
ses études historiques, le Baron van
Zuylen espérait que nous continuerons,
tôt ou tard, son oeuvre d'historien.
Tâche ardue, coup sûr. mais qui pour
rait avec le temps être mise sur pied.
Que ceux qui s'intéressent au passé
glorieux des provinces belges se procu
rent la précieuse documentation réunie
par le Baron van Zuylen. et ils éprou
veront un véritable intérêt parcourir
les chapitres rédigés par l'historien, et
cela oermettez-nous cette indiscrétion)
en collaboration avec l'admirable com
pagne de sa vie, la Baronne van Zuylen,
qui a voulu que cette oeuvre qui occupa
si intensément la vie de son mari, pieu
sement. lui survive.
C. v. R.
dance.
Recherche des éléments d'une orga
nisation de l'économie universelle, adap
tation continue de cette organisation
aux variations constantes des facteurs
de l'économie. fet serait l'objet des étu
des de cette institution.
La science économique, essentielle
ment faite de vie. est soumise au rvthme
de celle-ci. et les Droblèmes qu'elle pose
ne neuvent recevoir de solution im
muable.
(Voir suite page 16)
Ayant assisté au Congrès internatio
nal des loisirs des ouvriers Hambourg,
M. F. Verheye, notre collaborateur et
ami, a bien voulu réserver au Sud
la primeur des notes et impressions re
cueillies au cours de son voyage.
Nous sommes particulièrement heu
reux que les lecteurs du Sud puis
sent ainsi être documentés objective
ment. M. Verheye nous disait son
retour de voyage que les délégués
ouvriers de TOUS LES PAYS et de
TOUS LES PARTIS étaient stupéfaits
des réalisations obtenues par le troi
sième Reich. Le délégué socialiste belge
qui s'y trouvait ce qui est confirmé par
un article paru dans le Peuple au sujet
de l'incident Borms, dont notre colla
borateur parlera également) reconnais
sait loyalement les résultats de l'« Ar-
beitsfront Hélas la politique interdit
ces hommes de raconter ce qu'ils ont
vu. Ayant acquis l'âpre privilège de
l'indépendance il nous est permis dans
Le Sud de décrire loyalement ce
qu'il a pu constater.
Cela ne veut dire en rien que nous
estimions pour cela qu'un régime qui
convient l'Allemagne puisse s'adapter
la psychologie de notre peuple. Et
cela ne signifie pas plus que nous ap
prouvions les thèses nationalistes, qui
ont comme conséquence d'accaparer la
jeunesse ou d'exalter le culte de la race.
Mais un délégué étranger qui fait une
enquête en Allemagne a comme pre
mier devoir de se dépouiller de tout
à-priorisme. C'est ce qu'a fait notre col
laborateur, et le ton de ses articles con
vaincra nos lecteurs de sa totale sincé
rité.
N'ayant nulle intention méchante
nous formons des vœux ardents pour
que les politiciens professionnels de la
démocratie ne piquent pas une crise en
lisant ces article. A moins que la colère,
mauvaise conseillère, les fasse divaguer,
et que leurs excès de langage soient
pour nous la vérification du vieil adage
il n'y a que la vérité qui blesse.
En attendant, nous remercions M.
Verheve pour cette belle documenta
tion. Lisez le premier article en paoe 2.
C. v. R.
Le Sud a insisté plusieurs re
prises sur les facultés de travail et l'es
prit d'organisation de M. Pierlot. Son
passage l'Intérieur a vraiment rendu
un esprit ce ministère qui en avait
combien, besoin Espérons que le suc
cesseur de M. Pierlot, ne détruira pas
ce travail de redressement par un excès
de serviabilité politique.
Mais M. Pierlot ayant fait ses preuves
l'Intérieur fut chargé du Ministère qui
était le chef-d'œuvre de la désorgani
sation l'Agriculture. Nos lecteurs liront
en page 2 comment M. Pierlot a réa
lisé la réforme de son Ministère. Qu'il
nous soit pefrmis de féliciter ce labo
rieux et taiseox Ministre. a:nsi cm-
son dévoué collaborateur et chef de
Cabinet. M. Daniel Ryelandt, pour
l'œuvre accomplie.
Y aura-t-il vraiment la guerre en
Chine L' on peut se le demander, car
ces pays asiatiques, n'y vont pas de la
même manière que les nôtres.
On menace beaucoup. On tire même
des coups de feu, puis un accord inter
vient.
On recommence tirer du canon, et
envoyer des ultimatums
En fin de compte l'on ne peut plus
bien discerner le sérieux que présentent
ces événements.
II.
Victoire des nationaux Brunete.
30.000 rouges hors combats Voilà
les titres merveilleux que nous donnent
les quotidiens ces derniers jours.
Cela ne veut pas dire que tout soit
fini pour les rouges
Evidemment c'est l'agonie et la mort
sans rémission du bolchevisme en Es
pagne, puisque l'Angleterre juge la
cause de Valence digne de peu d'intérêt.
Mais cette agonie peut durer long
temps. Et ce n'est certes pas le comité
de non-intervention qui mettra fin ces
massacres inutiles, puisque la partie est
quasi jouée Je n'en veux comme
preuve que les derniers événements de
Londres. Les Russes et les Français,
sont en recul!... leur entêtement, sera
la défaite des rouges de Valence.
Ce n'est pas nous qui nous plain
drons de ce changement de situation.
H. ERGE.
P. S. Nous relevons un petit entre
filet du journal Il Régime Fascista
se rapportant notre pays.
Bientôt, dit ce journal, s'ouvrira
Bruxelles, capitale de la Belgique, sous
le régime du Très-Chrétien Van Zee
land Le Congrès des Sans Dieu
L'U.R.S.S. enverra des subsides et
trente délégués.
Que pense de la chose. Son Excel
lence l'Archevêque van Roey
Lisez en page 4 une intéressante
LETTRE DE FRANCE.
Voici quatre semaines que le SUD er
en parle. Nous avons eu l'approbation
de nombreux usagers des transports pu
blics.
Nous nous permettons de poser une
question ces Messieurs les responsa
bles et nous la reposerons aussi long
temps qu'il faudra.
Le mal est connu, que fait-on pour
parer une aggravation et pour obtenir
sa guerison
P L. T.