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CésarMottrie
GRÈS BELGE de Warneton
Léon Grillet
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LE SUD, dimanche 8 août 1937
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393
A POPERINGHE
LE DIMANCHE 8 AOUT 1937.
L'HOTEL-MUSEE MERGHELYNCK.
Une fiction du XVIIIe siècle.
Emotions artistiques.
(suite de la Ire page)
L'enfilade des salons, au rez-de-
chaussée, offre le joli coup d'œil d'une
perspective fuyante où, dans les rectan
gles successifs des portes ouvertes, ap
paraissent des consoles graciles, des siè
ges, des coins d'ameublement. Toutes
les pièces forment entre elles une uni
té parfaite et chacune a son caractère
distinct le boudoir plus intime, la sal
le manger d'un luxe plus familial,
les salons d'apparat décorés et meu
blés au cachet de la plus somptueuse
élégance.
La décoration de ce rez-de-chaussée
est remarquable. Dans la salle man
ger se trouvent, formant les dessus de
porte, six pastorales sculptées par De-
ledicque, et dont la composition char
mante et la délicate facture en font de
vrais chefs-d'œuvre d'ornementation.
Aux murs, de grands cartels relui
sent, bombés et laqués. Des pendules
gracieuses se mirent, entre deux can
délabres, dans les glaces coupées, sur
les vieilles cheminées de marbres. Le
cristal des anciens lustres étincelle, mor
du par la lumière, au-dessus des fau
teuils vêtus de soie. Et partout des gra
vures rares et précieuses collectionnées
Dar un chercheur habile la célèbre
Saison des Amours de Schall, des Vi
dal, des Baill-' des Vover, des De
Launay deux Bartolozzi d une finesse
exquise de miniature des gravures par
tout, jusque dans cette coquette anti
chambre gauche du porche, qui pré
cède le comptoir (bureau), où, le
long des murs, dans de hauts rayons,
sont rangées les archives familiales.
Dans la cage spacieuse au milieu de
laquelle monte le large escalier de chê
ne, que borde une rampe royale se
détachent deux toiles de Van Thulden,
de couleur violemment vivace La Va
nité du monde et les cinq «sens.
A vendre de gré gré
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Renseignements en l'étude du No
taire Ramault Wervicq.
Etude de Me SIMPELAERE,
Notaire, La Panne.
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MERCREDI, 28 JUILLET 1937,
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du journal, 19. Rue Longue
de l Hourout Ypres.
A I étage, dans le couloir, le long
des chambres coucher, trois hautes
armoires s'adossent au mur. Elles con
tiennent une collection de porcelaines
de Chine et de soieries anciennes. Nous
sommes dans le cadre intime des ap
partements familiers. Les chambres sont
luxueuses comme des salons. Mais l'al
côve profonde y règne, noyée de mys
tère, dans l'ombre des rideaux tom
bants. Toujours les deux styles Louis
XV et Louis XVI, tantôt simples, tan-
tô heureusement fusionnés. Et toujours
aussi la même profusion de luxe dans
1 ornementation et dans l'ameublement,
encore que ce premier étage ait gardé
une atmosphère spéciale de vie intime
que semblent lui avoir laissé les femmes
du siècle précieux... Elles dormaient
dans les grandes alcôves, se faisaient
poudrer dans ces cabinets de toilette si
remplis eux aussi, du charme d'autre
fois leurs petits talons sonnaient sur
les parquets cirés elles s'arrêtaient de
vant les glaces biseaux, sourieuses,
pendant que la camériste leur essayait
la robe du soir... Un peu de leur âme
erre encore dans les chambres aban
données et il s'en exhale la vague
griserie d'un mélancolique relent.
Au second étage et l'entresol sont
exposées des collections. Une série de
dessins originaux de maîtres yprois du
siècle passé Fournier, Beke, Desre-
meaux, etc. quelques dessins aussi
d'Erasme Quellin et un Boucher. Dans
d'autres vitrines sont rassemblés des
incunables précieux et des manuscrits
héraldiques.
Descendons et traversons la cour, la
grande cour carrée, calme et tranqu'lle,
dont les pilastres du mur de fond mon
tent entre les portes cintrées s'achevant
en belles urnes de pierre massive. Un
recueillement un peu morne y pèse,
cette mélancolie méditative .de toutes
les cours de vieux hôtels. Et dans le
silence, les pas sonnent sur le pavé,
répercutés par les échos propices. Au
milieu sur un piédestal, s'érige un vase
aux formes arrondies, taillé en marbre
de Carrare ,par un statuaire malinois,
Luc. Fay^herbe, d'après un dessin de
Rubens. Derrière s'ouvre le porche.
Une tristesse m'enveloppe au seuil
de la vieille maison, la mélancolie
qu'exhalent et que communiquent tou
tes ces choses qui parlent si bien des
générations mortes et déjà lointaines.
Dehors je m'attarde devant la longue
façade. Entre les fenêtres symétriques,
se lèvent des pilastres droits vers les
courbes gracieuses des mansardes. Et
devant moi la porte blanche, d'une si
souple élégance, est close, sous le dé
licat balcon en fer forgé, fleuri d'or
jaune. Et tout en haut, le fronton sculp
té la couronne deux amours joufflus
et potelés sur un fond d'accessoires,
soutenant le cartouche qui porte la date
de la bâtisse.
Et maintenant, au moment de tour
ner la rue de Lille, au fond de laquelle
aoparaîtront les Halles grises, devant
l'ancienne maison où dort, au milieu de
la morte cité flamande un oeu de cette
âme «-humante du XVIIIe «'ècle fran
çais la f:~f:on merveilleuse s'-usinu-
moi. entêtée et nersist^ la »:ei"e
demeure a""~tocrat''-i«e «Jn-1,
s eu sutu- ~'!»s l'avoir b'en clos»,
et Jo-t '-s oortes «t sont •"-•»▼+»«■
vant moi.;. c
(Indépendante du 23-10-1898).
Dimanche 8 août se disputera PQ I
peringhe, dans les allées du Parc J
Lovie route de Crombeke, une cout.l
se cycliste de vitesse et une course
80 km. pour professionnels.
La participation des coureurs su..!
vants est assurée
Georges SPEICHER, champion dj
France 1937; VICCINI, second dj
Tour de France 1937 CharleJ
KAERS, ex-champion du monde, cham-l
pion de Belgique 1 937 Sylvère MA£sJ
vainqueur du «Tour de France 1936»j
SLAATS et PELLENAERS, cham|
pions Hollandais des six-jours
SOMERS, vainqueur de Bordeaux-Pa-1
ris 1937 A. BEKAERT, vainqueur def
Paris-Bruxelles, Paris-Rennes, etc.
Gust. D ANNEE LS, trois fois vainqueu
de Paris-Tours Edg. DE CALl
vainqueur du «Tour de France 1 936 t J
Louis DUERLOO. ex-champion def
Belgique Fr. DICTUS Maur. RAEsj
Léo DERYCK; Emile VANDEP1 TE
G. DENYS Marc. VAN SCHIL-
Paul MAES Aimé LIEVENS
DECROIX Gaston REBRY E. VAN-|
DAELE: G. D'ALLEINE; Luc.
MYNCK Em. David. 1
25.000 FRANCS DE PRIX I
La course commencera 2 /i hJ
précises elle sera disputée sur une[
piste de 1.850 mètres avec une lignej
d'arrivée droite de 400 mètres.
Les festivités de ce jour ont un
charitable et tout le bénéfice sera reraiq
au Comité du Sanatorium de I
Lovie
Entrée des autos par la route Pop
ringhe-Rousbrugge.
PAQUFROTS OSTENDE DOUVRE
Tableau des traversées
Tableau des traversées
pour la semaine du 9 au 15 août 1937.1
d'Osfende Douvres départs 1 h|
et 11 h. et 16.20 h.
Services suplémentaires Samedi, 14
août 8,30 h. vers Folkestone et
I 5 h. vers Douvres.
De Douvres Ostende départs 1 lt|
et 12.55 h. et 16.55 h.
Services supplémentaires Vendre
13 août, 22.10 de Douvres.
Samedi 14 août 1 1.50 h. de DouvTe
14.20 de Folkestone et 16.30
de Douvres.
Dimanche 15 août, 12.45 h. de Forj
kestone
Les 13e 14 août, l'occasion dd
l'Assomption, émission au départ^ dd
certaines stations belges, de billets d eîl
cursion prix réduit, vers Douvres
Londres, valables 17 jours. I
Excursions maritimes d'un iour. MafJ
di 10 août, Canterbury, 75 fr- 4
Folkestone. 64 fr. et Douvres. 58 'r|
Jeudi. 12 août Hastings, 90 h-1
Folkestone, 64 fr. Douvres. 38
Dimanche, 15 août, de 10,30 h.
1 2.30 h., concert-promenade en
Tickets Ostende-Quai, Prix 10 fr-
Service spécial journalier de tran^
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le car-ferry London-lstanbul
Déoart d'Ostende 1 h., de Dois1
11 h.
AU LITTORAL.
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WESTENDE.
L'endroit "l'W «o'»-1 J" 1*
belve. Cou THE sa PISCINE
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