Mouscron
Herseaux
FooU^all
PRETS
LE SUD
lie
du
l£ SUD, dimanche 15 août 1937.
GREVE AD VITAM AETERNAM.
Une grève qui dure plus d'un mois
cst toujours perdue pour l'ouvrier.
Nul ne songe contester cette vérité.
C'est dire qu'avant de se résoudre
pareille extrémité les dirigeants syn
dicaux devraient réfléchir ce qu'ils
font et peser sérieusement leurs lour
des responsabilités.
Pour en venir préconiser et utili
ser la grève, il ne faut pas seulement
avoir de revendications justes faire
valoir il faut avoir un intérêt certain,
c.-à-d. la possibilité de se faire rendre
justice en très peu de temps.
Or. que voyons-nous Mouscron
un conflit entre patrons et ouvriers du
bâtiment, durer depuis plus de 4 mois
en être, après cela, au même point
pas moins avancé qu'au premier jour.
Cela seul nous permet d'appeler fo-
criminelle, l'oeuvre de ceux qui ont
engagé près de 800 travailleurs mous-
cronnois dans cette voie sans issue.
Nous le savons dans le régime ac
tuel. la grève est un mal nécessaire.
Dans l'anarchie et le chaos oui pré
sident de nos jours aux raooorts entre
patrons et ouvriers, il se fait oue trop
souvent encore, l'argument suprême doi-
être cette arme meurtrière et dan
gereuse. Hélas
Sans législation et sans magistrature
Travail, il est inévitable que des
revendications justifiées soient mécon
nues et que des droits comme des de
voirs incontestables soient foulés aux
pieds. Nous en sommes encore dans ce
domaine sacré du Travail, user des
procédés de violence et d'arbitraire, qui
iqlaient il y a quelque 8 ou 9 siècles,
les relations entre individus. En ce
temos-là. les lois et les tribunaux,
état embrvonnaire ou purement inexis-
ants. ne pouvaient empêcher oue sou-
tnt le olus fort ou le .moins scrupu-
tur dominât et réqnât. Une telle si-
uation trouvait encore une excuse
ignorance des masses ou même de ceux
loi avaient pour mission de guider et
servir le peuple.
Mais il n'ont pas d'excuse de nos
ours, ceux-là qui permettent la per-
istance des moeurs d'antrooophages que
~ous connaissons encore dans le milieu
Travail. Bien pis leur cas s'aq-
jrave terriblement par le fait de la ma-
|ce et des rouerips perfectionnées dont
font preuve. Plutôt oue de déolo-
fr les conséouenres désastreuses de
anarchie où se meuvent et se heurtent
travailleurs emoloveucs et ouvriers
rt de se préoccuper d'v mettre un
tria». ces modernes flibustiers s'arran-
tnt au contraire pour t-ouver dans la
'tresse de leurs semb'.ib'es des sotir-
de orofits personnels L'anarchie du
U'rae engendre une foule de rancoeurs
de misères... Mais nour ces gens sans
'fur. c est une aubaine Leur olus
ent souhait est oue cela continue.
leur parlez nas. surtout, d'ordre,
bon sens, de solidarité ou de mora-
e Si non vous êtes vite baptisé, éfct-
"t'é vous êtes un fasciste,
e olus drôle, c'est ou'en disant n»Ta
,®e mentent sans doute pas autant
,ls le croient
11
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LA VIE DANS NQ3 CLUBS
UN LECTEUR NOUS ECRIT
Puis-je me servir de vos colonnes
pour y exprimer mon étonnement et ce
lui de nombreuses personnes qui ont
fait cette année le voyage de Blanken-
berghe Mouscron
Voici de quoi il s'agit les gens ve
nant de Blankenberghe en direction de
Courtrai-Mouscron doivent changer
Thourout. A cet endroit, certaines per
sonnes privilégiées, ont le bonheur de
trouver immédiatement 5 h. 30 un
train direct qui les conduit en moins
d'une heure Mouscron. Quant aux
autres, elles sont priées de se contenter
du suivant qui met le double de temps
pour faire le même trajet. Inutile de
dire que le premier train est un train
de luxe, formé uniquement de voitures
de Ire et 2me classes.
Mais le plus beau, c'est qu'il s'agit
d'un train français... et qu'il n'existait
pas avant l'invention du Front po
pulaire Comprenne qui pourra
L. B.
Au BIZET on est confiant
C'est dans sa brasserie même que
nous sommes allés touver Mr. Henri
Van Uxem, le dévoué président du
Sporting. Les frères Van Uxem, voyez-
vous, c'est l'âme du football au Bizet.
Le club leur doit beaucoup...! Mr. Hen
ri est optimiste, et s'il ne dit pas grand'
chose son sourire est assez éloquent
pour nous dire que cette année encore
on aura compter avec le Bizet.
Certes la tâche sera rude mais mal
gré le peu de changements, l'équipe sera
redoutable. Pas de défections, en effet
Merchier qui opérera l'O.S. Halluin
s'en était déjà allé l'an dernier avant
la fin des Championnats. On avait
beaucoup parlé du départ de Sampers
et des frères Verleure. Le brillant cen
tre avant avait été sollicité par le F.C.
Poperinghe. Tout est arrangé et nos
gaillards défendront une fois de plus
nos couleurs noir et blanc. Il paraît
même qu'Evariste est le plus acharné
l'entraînement.
Comme nouveaux, pas grand'chose
trois Mouscronnois ont été mis l'es
sai et ont donné satisfaction, mais il y
a la question épineuse du transfert et
il n'est pas certain du tout de les voir
opérer côté de leurs camarades
d'autrefois Hof et Courchelles. Il pa
raît toutefois ceci nous ne l'avons
pas appris par le sympathique prési
dent que Le Bizet engagerait le jeu
ne Anglais Sutherland du F.C. Pope
ringhe, qui d'ailleurs s'entraîne ferme
au Stade van Uxem. On dit même qu'il
a déjà signé...
Il est plus que probable aussi que
l'on supprimera l'équipe des Juniors,
non par suite d umanque d'éléments,
non, car Le Bizet ne possède pas moins
(Voir la suite en page 12)
moindre peine, la somme désirée
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de 9 8 h. Les dimanches de 9 |2 h.
L'ETAT ET LA SANTÉ
(Suite de la première page)
fesseurs d'éducation physique Non.
A-t-il mis suffisamment de culture phy
sique dans l'horaire de ses program
mes A-t-il fait une suffisante pro
pagande en faveur des sports Et quand
il a fait cette propagande sportive a-t-
il souligné avant tout le caractère édu
catif de l'esprit sportif Non. Bien au
contraire. l'Etat et les politiciens ont
témoigné pendant 20 ans d'une indici
ble horreur de tout ce qui aurait pu
paraître de la préparation militaire.
Quand il y a deux ans. le Ministère
de l'Instruction Publique est intervenu,
ce fut uniquement pour exiger de la
part des établissement d'enseignement
des dépenses somptuaires pour acheter
des appareils de gymnastique. Le Mi
nistère retarde de bon cinquante ans.
car la méthode moderne d'éducation n'a
besoin de presqu'aucun appareil. Les
deux auxiliaires de la culture physique
moderne sont l'air et l'eau.
Hélas, dans les bureaux du ministère
de l'Instruction Publique on iqnore
l'existence de ces deux éléments. Si l'on
veut tout prix faire quelque chose,
que l'on adjoigne au Ministère de l'In
struction Publique un département de
la culture physique.
Et l'armée, ceux qui ont le privi
lège d'appartenir aux soixante pour cent
des Belges qui. d'après les statistiques
grotesques de la Santé Publique, sont
seuls aptes accomplir leur service mi
litaire, ont pu se rendre compte de
l'ineptie, d'incurable stupidité de la for
mation militaire. Le Ministère de la Dé
fense Nationale est totalement resnon-
sable en s'imaginant créer des soldats
au moyen de règlements. C'est tout une
école physique et morale que doit être
l'armée.
Le Ministère de la Santé Publique
a-t-il des Drofeseurs d'éducation phy
sique placer au'il en mette un par
bataillon... condition nue le professeur
lui-même, soit... un athlète et non pas
un fonctionnaire. Le tout est faire.
Combien de fois n'avons-nous pas vu
accomplir la caserne et au carnp, des
exercices physiques dans les conditions
d'habillement absolument déplorables
Pour entraîner le soldat, il ne faut pas
en faire une bête de somme ou un por
tefaix il faut lui développer la cage
thoracique et il faut surtout, par des
instructeurs intelligents, lui faire com
prendre le sens et l'utilité de la disci
pline.
Que l'on ne croie pas que notre in
tention soit d'entrer dans la bagarre
provoquée par la création du Ministère
de la Santé Publique. Que ce soit seu
lement l'occasion de faire remarquer
que ce que l'Etat fait est toujours fait
médiocrement, et que dans le cas qui
nous occupe, il est fort mal venu de
la part de l'Etat de vouloir faire la
leçon aux médecins qui ont apporté leur
science et leur dévouement précerver
ou restaurer la santé des citoyens né
gligés l'école, négligés l'armée, né-
nligs l'usine et victimes du désordre
d'une société matérialiste.
Avant de créer un ministère de la
santé publioue. redisons-le, que le Mi
nistère de l'Instruction Publique et le
Ministère de la Défense Nationale, ré
forment complètement leur esprit et
leurs méthodes.
MEDICUS.
Etudes des Notaires
Maître Van der Meersch Ypres
et Maître Van Cayzeele Poperinghe.
Lundi 6 septembre 1937
2 Z> heures de l'après-midi au pré
toire de la Justice de Paix, Palais de
Justice. Grand'Place Ypres.
VENTE PUBLIQUE aux enchères
Ville d'Ypres. Porte de Menin
50 a. 1 5cent. 19 mil. de terrain
bâtir, divisé en 1 5 lots.
Inoccupé, entrée en jouissance im
médiate.