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EPISODE DE LA VIE DES DUCS
DE BOURGOGNE.
(Suite et fin).
SEUL LE TRIOMPHE
DU MOUVEMENT NATIONAL
PEUT RETABLIR ENi ESPAGNE
LA PAIX ET LA JUSTICE.
(Suite de la page 2)
lmpr. M. Dumez-Tmwart. Wervicq.
La profanation des saintes reliques
a été effroyable. On a détruit ou brû
lé les corps de saint Narcisse, de saint
Pascal Bailon, de la bienheureuse Béa
trice de Silva de Saint Bernard Calvo
et d'autres. Les méthodes de profana
tion sont invraisemblables et ne se con
çoivent presque pas sans suggestion dia
bolique. Les cloches ont été brisées et
fondues, le culte absolument supprimé
dans tout le territoire communiste, si
l'on excepte une petite portion du
Nord. Un grand nombre de temples,
parmi lesquels de véritables joyaux
d'art, ont été totalement rasés ce
travail inique on a obligé de pauvres
prêtres prendre part. De célèbres ima
ges, objets d'une vénération séculaire,
ont disparu pour toujours, détruites
ou brûlées. En bien des localités. 1 au
torité a obligé les citoyens remettre
tous les objets religieux au'ils possé
daient pour les détruire publiquement.
Le mouvement nationaliste
a rétabli l'ordre
là où il est le maître.
D'abord, en raison de l'esprit de ce
mouvement car la nation espagnole,
dans son immense majorité, n avait
rien de commun avec son Gouverne
ment qui ne put incarner ses néces
sités et ses aspirations profondes et
ce mouvement fut accepté comme une
espérance par la nation entière dans
les régions non libérées, elle attend
avec impatience de pouvoir rompre la
cuirasse des forces communistes qui
l'oppriment. 11 est aussi national en
raison de son objectif, en tant qu ils
essaye de sauver et maintenir l'ave
nir l'essence d'un peuple, organisé en
un Etat oui sache continuer dignement
son histoire. Nous exprimons une réa
lité et une aspiration générale des ci
toyens espagnols nous n indiquons pas
les moyens de la réaliser.
Au sein du mouvement national s'est
produit le merveilleux phénomène du
martyre véritable martyre, cofnme
dit le Pape de milliers d'Espagnols,
prêtres, religieux et civils et ce témoi
image du sang devra conditionner
l'avenir, sous neine d'une immense res
ponsabilité oolitiaue, l'attitude de ceux
qui anrès la guerre auront construi
re le nouvel Etat dans le calme de la
paix.
Le mouvement national a assuré or
dre sur le territoire don» il est maî
tre. Comparons la situat'o" dans les
rêvions où il a orévalu celle des pro
vinces où les communistes sont enco
re les maîtres, sans prêtres, sans égli
ses, sans culte, sans iustice sans au
torité elles sont la proie d'une anaT-
ch:e terrible de la famine et de la
misère. Par contre, au milieu des efforts
et des douleurs terribles de la guerre,
les entres régions vivent dans la tran-
onili'lé de l'ordre ;nt£rie,.e SOUS l'égî-
de d'une aijln-S- nrineioe
de l'ust-:-- de la n»:x et du oro-
«s nui seuls assurent la fécondité de
t- «ociale Tand-s c'en fan?anp
r——-ia on «rit sans D*eu, dans les
régions indemnes ou reconquises on cé
lèbre partout le culte divin et de nou
velles manifestations de vie chrétienne
se multiplient et fleurissent.
CONDAMNATION
DE L'ATTITUDE
DES CHEFS BASQUES.
Nous tenons exprimer ici toute no
tre admiration pour les vertus civiques
et religieuses de nos frères basques.
Notre charité s'est vivement émue du
grand malheur qui les afflige, et que
nous considérons comme nôtre, parce
que c'est celui de la patrie. Nous avons
été profondément peines de l'aveugle
ment de ses chefs une heure grave
de son histoire. Mais nous les réprou
vons sévèrement de n'avoir pas écouté
la voix de l'Eglise, et d'avoir laissé se
réaliser (chez eux ce contre quoi le
Pape met en garde dans son encycli
que sur le communisme Les agents
de destruction, qui ne sont pas telle
ment nombreux, profitent de ces dis
cordes (entre catholiques), les rendent
plus aïgues et finissent par lancer les
catholiques les uns contre les autre pour
se combattre mutuellement
eCux qui travaillent augmenter les
dissensions entre catholiques, assument
une terrible responsabilité .devant Dieu
et devant l'Eglise Le commu
nisme e=t intrinsèouement pervers, et
on ne peut admettre que ceu* eu' veu
lent seuveT la civilisation chnétenne
collaborent a-rec eux. sur aucun ter
rain Plus les régions où le com-
muri«Tue narrent pénétrer, se dis-
t'nguent par l'antiqu'té et la gTandeur
de leur civilisation chrétienne plus la
haine des sans-Dieu s'y montrera
dévastatrice.
Appel pathétique la charité
de tous les chrétiens.
Nous vous demandons. Vénérables
Frères ,de déplorer avec nous la gran
de catastrophe nationale de l'Espa
gne... L'oubli de la vérité et de la ver
tu, dans l'ordre politique, économique
et social nous a valu cette épreuve.
Nous avons été mal gouvernés, car,
comme dit saint Thomas. Dieu fait
régner l'homme hypocrite cause des
péchés du peuple.
A votre pitié, ajoutez la charité de
vos prières et de celles de vos fidèles,
afin que notre patrie puisse bien vite
se reconstruire, afin qu'on puisse endi
guer cette inondation du communisme
oui terri faire disparaître l'Esprit de
Dieu et l'esprit de l'homme, seuls pô
les qui ont soutenu les civilisations pas-
YPRES, Mercuriale du samedi 7
août 1937. Froment. 146-150.
Seigle. 136-140,Avoine, 122-125.
Orge de brasseurs. 120-122.Id. four-
raaère. 110-114.— Pois. 124-126.—
Féveroles, 120-125,Pommes de
terre, 40-50 60-65. Beurre, 22,50-
23,œufs. 0.50 Porcelets. 120-160
la tête 5-5,50 le kilo Lin brut. 85-
90,Graine de trèfle (ord.), 22-26;
Id. blanc. 26-28,Id. batard, 24-26
M. rouge incarnat, 27-29. Id. blanc
incarnat, 23-30. Betteraves four
ragères. 80.
Le duc et la duchesse pardonnèrent
en 1385 ceux de Gand toutes offen
ses et méffais condition qu'ils
soient bons, loyaux, et vrais subgès
de nostre dit seigneur le roy comme
leur seigneur souverain et de nous duc,
leur seigneur naturel, cause de Mar
guerite notre compaigne Ils promi
rent aux châtellenies et villes de Cour-
trai, Audenarde, Grammont, Ninove,
Termonde, Ruppelmonde Alost Dein-
ze et aux quatre métiers du pays de
Waes la confirmation de leurs lois et
coutumes. Le pardon s'étendait aux
bannis de ces localités.
Ceux de Gand devaient renoncer
toute alliance avec l'Angleterre, al
liance contraire aux intérêts ducaux
de ce chef il leur était consenti que
la marchandise ait cours fiancement et
litement par toute la Flandre.
Ces actes étaient garantis par les sceaux
du duc et de la duchesse de Bour
gogne,. de Jeanne, duchesse de Luxem
bourg .d'Albert de Bavière, comte de
Hainaut, de Guillaume de Namur,
d'Hugues d'Antoing, de Jean de Ghis-
telles, d'Henri de Beveren, de Jean de
la Gruuthuse d'Arnould de Gavre. de
Jean d'Axel, de Loys, bâtard de Flan
dre de Gérard de Rasseghem, de Wau-
tier d'Halewyn, de Philippe de Mas-
mines, de Jean d'Oultre de Louis de
Roulers et des villes de Malines et
d'Anvers.
Le 25 janvier 1 386, le duc et la du
chesse fondèrent un anniversaire per
pétuité en l'église de l'hôpital St Jean
Bruges pour le repos de l'âme du roi
et de la reine de France, du Comte
Louis de Maele et de Marguerite de
Brabant. L'approche de la formidable
armée de Charles VI en Flandre pour
préparer la descente en Angleterre,
provoqua des mesures spéciales en vue
d'éviter des troubles.
Le 1 1 août 1 386 le duc expédia de
Paris au magistrat de Bruges des let
tres lui enseignant de n'admettre dans
la ville que des gens d'état tels que
chevaliers, écuyers et officiers son
service ou celui de ses oncles et
autres de son sanc
Le 20 août le duo enjoignit la
loi de Courtrai d'empêcher l'entree
dans la ville aucures gens d'armes
n'est en tel nombre que les bones gens
de la ville soient toujours les plus
forts
L'entrée Bruges de Charles VI s«
fit avec une magnificence sans pareille-
La suite royale fut comblée de Pûr
sents chevaux de race caparaçonnes
d'or et de soie, étalons, juments,
joyaux, orfèvreries, perles, vin, etc.
On donna au roi une coupe d or en-|
richie de oerles ainsi qu'une aiguie'el
entourée de pierres et de oerles quel
Pierre Adornes fut chargé d aller
rir Paris. Le duc de Berry
een rood tellende paerd c'est air
un palefroi bai avec selle et hanarc
ment de velours le duc de
eut en cadeau des lots de vin de Kn»|
de Beaune, de la cire et du drap J
Lucques. Au duc de Bourbon échut i
magnifiqe étalon sellé et harnac e
au Comte de Nevers deux courS^rL
achetés Anvers, un gobelet t
meil. une aiguière émaillee d «c
ainsi oue trois draDs de dam»8 e
soie venant de Venise.
Le projet de descente en
échoua et le dénar* rie» franc.""
sionna une révolte ries F—igeo'8
lit périr le duc de Berry.