LE SUD DANS LE NORD
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Voulez-vous connaître R EX"!
Lisez alors...
ceci
LE SUD, dimanche 15 août 1937
1 ABONNEMENT s 1« franc» h-ança*.
TARIFS TELEPHONIQUES.
Le Sud a protesté il y a un an
contre les anomalies des tarifs télépho
niques surtout en ce qui concerne les
surtaxes de distance Nous som
mes heureux des mesures proposées par
le Ministre de P.T.T.
Rappelons d'abord quel est le sys
tème actuel
L'abonnement annuel comprend un
prix de base fixé selon l'importance du
réseau.
On sait que les réseaux sont répar
tis en quatre catégories
1. Réseaux comptant moins de 301
abonnés, qui payent 415 francs (avec
service permanent) ou 375 francs
(aevc service de jour seulement) par
an
2. Réseaux comptant de 301
1000 abonnés, qui payent 450 francs
par an
3. Réseaux comptant de 1.001
10.000 abonnés, qui payent 525 francs
par an
4. Réseaux de plus de 10.000 abon
nés, qui payent 600 francs par an.
A ce prix de base, il faut ajouter les
surtaxes la distance (annuelles), cal
culées raison de 30 francs par 250
mètres au delà de 3 kilomètres du cen
tre du réseau, sauf Bruxelles, Anvers,
Liège, Gand, Charleroi et Verviers, où
la surtaxe de 30 francs par 250 mètres
ne devient applicable qu'au delà de
six kilomètres.
Remarquons qu'avant la première ré
forme de février 1937, cette surtaxe
était fixée 50 francs. La première
réforme ramena cette redevance de 50
30 francs et en fixa, en tout état
de cause, le maximum 400 francs.
Ces indications suffisent pour se ren
dre compte que l'on se trouve devant
un système compliqué rendant l'abon
nement au téléphone assez coûteux
pour certaines catégories d'abonnés.
En effet, certains abonnés établis dans
des régions éloignées payent 700 800
francs par an. Avant l'introduction de
la mesure de février 1937, il en était
qui payaient 1,000 francs, 1,100 francs
et même davantage.
Il faut ajouter que le prix de base
actuel donne droit des communica
tions locales gratuites s*élevant au
nombre de 400, 500. 600, 700 selon
que l'abonné appartient la 1 re, 2me,
3me ou 4me catégorie.
N'oublions pas, cependant, que de
nombreux abonnés se plaignent de ce
que leur abonnement implique le paye
ment d'un nombre fixe de communi
cations alors qu'ils sont souvent loin
de faire usage de toutes les commu
nications qui leur sont attribuées. Ain
si, il y a eu, au cours de l'exercice
1936-193*7. près de 22 millions de
commun;cations locales gratuites
non utilisées. ce qui représente
8,759.000 francs que la Régie a tou
chés sans avoir eu servir les com
munications ses abonnés.
Le téléphone moins d'un franc
par jour.
La réforme au® le minière vient de
décider consiste dans la fixation d'un
prix d'abonnement unioue pour •on* 1®
pays. Ce prix sera dorénavant de ^20
francs par an et de 40 centimes nour
chaque communication locale. Pour
l'abonné oui le désire, le orix de l'abon
nement annuel est payable par fraction
trimestrielle.
Le nouveau système suDDrime la ré
partition des abonnés en catégories. Il
«roorime auss* la a la distante
Le prix sera le même pour tous les
abonnés, quel que soit l'endroit où est
établi le raccordement.
Quant la redevance de 40 centi
mes, l'abonné la pavera chaque fois
qu'il aura demandé et obtenu une com
munication.
Il en résulte que s'il n'a plus droit
des communications gratuites il
n'acquittera plus par anticipation de
redevance forfaitaire pour un nombre
déterminé de communications il paye
ra exactement ce qu'il consomme.
Extension du rayon local.
Actuellement, la communication lo
cale est celle que l'abonné obtient dans
un rayon de 10 kilomètres partir
du centre de son réseau, le pays étant
divisé en 440 réseaux.
Sera considérée dorénavant comme
communication locale laquelle s'ap
plique la redevance de fr. 0.40, celle
que l'usager obtient l'intérieur du
secteur auquel il appartient, le pays
étant divisé l'avenir en 102 secteurs.
Ceci indique nettement que nombre
de communications, considérées actuel
lement comme interurbaines fr. 0.80
deviennent locales et, par conséquent
ne coûtent plus que fr. 0.40.
La modification du prix de base, la
suppression des surtaxes la distance
et l'élargissement du rayon local, cons
tituent un dégrèvement de 1 0 millions.
Les taxes interurbaines.
Il s'agit ici de la taxe payée pour
chaque communication au delà du rayon
local.
Elle est actuellement établie d'après
un système qui est considéré comme
onéreux par nombre d'usagers
Il sera dorénavant établi d'après les
règles suivantes
En dehors du secteur et jusqu'à 20
km. (de centre de secteur centre, de
cecteur.
Le jour de 8 19 h. la nuit de 1 9
8 heures.
fr. 0.80 0.80
de 20 35 km. (id.) fr. 1 20 1.20
de 35 50 km. (id.) fr. 3.00 1,80
plus de 50 km. (id.) fr. 5,00 3,00
A remarquer qu'actuellement la com
munication interurbaine d'une durée de
plus de 3 minutes est taxée au dou
ble, d ès la orem'ère minute "nnnlé-
mentaire, sauf qu'à partir de 50 km.
cette communication est calculée sur
la base d'un tiers du tarif par minute
supplémentaire.
Dans le nouveau système cette mé-
'*.ode de taxation par t/iers s'appli
quera partir de 35 km., ce qui con
stitue une nouvelle mesure favorable
l'usager.
LES AUTOMOBILISTES
NE DEVRONT PLUS DECLARER
LEUR ESSENCE
A LA FRONTIERE FRANÇAISE
7 V"**
On sait quelles récriminations soule
vait chez les automobilistes l'obligation
qui leur était faite, l'entrée et la
sortie de France, de déclarer la quan
tité d'essence contenue dans le réser
voir de leur voiture, et d'acquitter des
droits, fixés souvent de façon quelque
peu arbitraire.
Par suite de la dernière dévaluation
du franc français, le prix du carburant
est devenu, aujourd'hui, peu près
identique en France et en Belgique et
il est apparu inutile de soumettre plus
longtemps les touristes des deux pays
une formalité devenue sans objet.
Aussi, depuis 48 heures, les postes de
douane de la frontière ont reçu des
instructions pour ne plus exiger de
déclarations pour l'essence.
AU MONT KEMMEL.
Le monument américain élevé la
mémoire des 27" et 30' divisions amé
ricaines. oui ont combattu dans le sec
teur du Mont Kemmel a été inauguré,
dimanche après-midi, vers 4 heures en
présence d'une grande foule.
Le monument était entourée de dra
peaux américains, anglais, français et
belges.
Après un rapide service religieux et
l'exécution de la Brabançonne et du
Starsprangled Banner par la fan
fare de Kemmel, le général Clayton
Hill. faisant partie de la commission
des monuments de la guerre, prononça
un discours dans lequel il passa rapi
dement en revue l'activité des trou
pes américaines dans le secteur d'Ypres.
Puis on entendit successivement M.
Bruneel de la Warande. bourgmestre
de Kemmel qui exprima la reconnais
sance des Belges pour l'aide améri
caine le général Kearney, encore au
nom de l'armée américaine, le colonel
Staf au nom du général Van der Hof-
stad. commandant de la province et
enfin le sénateur américain W. Gibson,
qui s'étendit sur l'idéal de paix, réunis
sant nos peuples démocratiques.
Le monument qui est très simple
et porte une dédicace entourée de de
glaives est ensuite dévoilé.
LA QUESTION FRONTALIERE.
Les cartes frontalières seront dés
mais délivrées aux bénéficiaires pot
un terme de 3 ans.
Le renouvellement des cartes dé
vrées avant le 31 décembre 1925 t
fera automatiquement, même si les L
néficiaires sont en chômage. Les froj
taliers travaillant en France depuis,
moins six années, auront droit en prii
cipe. au renouvellement de leurs car
tes frontalières pour la durée normal
Ceux qui seraient éventuellement
chômage ne pourront solliciter le
nouvellement de leur carte que Ion
qu'ils auront trouvé un nouvel emplo
Si, entre la date de leur mise en chi
mage et celle laquelle ils ont retrol
vé du travail, il ne s'est pas écoulé pli
de six mois, ce renouvellement se
automatique. Dans le cas contraire, 3
seront assimilés aux frontaliers trava
lant en France depuis moins de six an
Pour ces derniers, le renouvelleraei
de la carte sera subordonné l'étî
du marché du travail et selon la p:
fession exercée.
La présence des frontaliers sous
drapeaux ne sera pas considérée cou
me une interruption de travail cond
tion qu'ils reprennent la besogne dai
les 60 jours qui suivront leur libératioi
Pour les anciens combattants, ce
dispositions seront appliquées dans
esprit particulièrement bienveillant.
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