"AU SUD" 0*Granda Wépula"on Mondla|g- Le Nuiée de Guerre du saillant d'Ypres- LA STATISTIQUE DU TOURISME. Le Moniteur de vendredi publie un arrêté royal relatif la. statistique du tourisme. Article 1er. Il sera dressé régu lièrement une statistique de toutes les personnes ayant leur résidence habi tuelle l'étranger et ayant logé en Bel gique contre rémunération. Ne sont pas considérer dans la statistique 1Les personnes occupant un em ploi dans le pays, ou y exerçant une activité professionnelle 2. Les personnes ayant fixé leur ré sidence habituelle en Belgique 3. Les étudiants 4. Les jeunes gens en pension dans des établissements d'enseignement 5. Les frontaliers. Art. 2 Doit fournir les renseigne ments statistiques, quiconque fait pro fession de loger des personnes titre temporaire, contre rémunération, no tamment dans les hôtels .auberges, pen sions, établissements de cure, maisons de vacances villas .appartements et leurs annexes permanentes ou tempo raires. Sont astreintes la même obliga tion, les personnes qui louent des loge ments, villas, maisons, etc., des per sonnes visées par l'article 1er ainsi que les personnes résidant l'étranger qui habitent des logements situés en Bel gique dont elles sont propriétaires. Ar. 3. Un arrêté ministériel fixe ra la nature des renseignmehts four nir et leur périodicité il déterminera Je rôle des administrations communales pour ce qui concerne ce relevé. Dans le but de faciliter le travail, il pourra prévoir certaines méthodes spéciales die relevé applicables dans des com munes déterminées, en tenant compte des desiderata des administrations com munales intéressées. Art. 4. Les personnes ou entre prises, visées l'article 2 ci-dessus re cevront gratuitement les formulaires et imprimés nécessaires par l'intermédiai re de l'Office central de statistique et •des administrations communales. Art. 5. Les agents de l'Office cen tral de statistique dûment désignés par le ministre de l'Intérieur, les inspec teurs et contrôleurs du service de l'hô tellerie, les bourgmestres, échevins ou commissaires de police ou leurs dé légués, et les agents commis la sur veillance des établissements destinés recevoir des voyageurs, sont chargés de contrôler, l'aide du registre pré vu par l'article 555 du Code pénal et qui leur sera présenté sur leur ré quisition, les renseignements portés sur les formulaires statistiques. Art. 6. L es intéressés qui ne donneront pas, d'une manière exacte et complète, chacun des renseignements demandés par les instructions, seront passibles, aux termes de la loi du 18 décembre 1936, d'une amende de 10 25 francs et d'un emprisonnement d'un trois jours ou de l'une de ces peines seulement. En cas de mauvaise volonté de la part des intéressés, les renseignements pourront être recueillis, leurs frais, par les soins de l'autorité. Art. 7. Les renseignements four nis par les personnes ou entreprises ne peuvent être utilisés que dans un but statistique. En aucun cas, des rensei gnements individuels ne peuvent être divulgués. DES WAGONS POUR CAMPING EN BELGIQUE La Société Nationale des Chemins de fer belges a eu l'idée de créer des wagons spéciaux pour camping. En pré vision de l'affluence que les congés payés et la propagande de l'Office des vacances pouvaient amener dans cer taines régions touristiques, on a songé installer, dans les gares de localités plus spécialement recherchées des wa gons pouvant servir de dortoir, ces voi tures étant fixées demeure. Il restait aux touristes ayant fait choix d'un em placement, parmi la liste indiquée et forcément limitée, d'y parvenir et d'en revenir par leurs propres moyens. Deux sortes de wagons avaient été prévues selon le nombre de lits, soit 1 I et 9 matelas, la literie devant être apportée par le touriste. Le prix de location d'un wagon a été fixé 5 francs pat jour, plus une taxe forfaitaire de 100 francs pour le nettoyage, une caution de 250 francs et le paiement de la consommation du gaz, car un réchaud est prévu par wa gon pour la cuisson des aliments. Jusqu'à la semaine passée, aucune demande d'utilisation de pareil wagon n'a encore été faite. Cependant, six voitures sont prêtes et peuvent être envoyées la première demande vers la destination souhaitée. LES PENSIONS DE VIEILLESSE. On nous communique la note ci-des sous Beaucoup de personnes croient que les versements opérés en matière de pension de vieillesse par le mari, seul, sont suffisants pour permettre aux deux époux de bénéficier respectivement de tous les avantages de la législation d'autres pensent que lorsque le mari touche la pension, la femme ne doit pas continuer effectuer lies verse ments pour son propre compte. C'est une grave erreur. Tout d'abord, la rente de vieillesse consécutive aux ver sements est strictement personnelle elle est liquidée en faveur du mari, si ce dernier se trouve dans les condi tions. Elle ne sera payée également l'épouse, dès qu'elle aura atteint l'âge choisi pour en bénéficier et indépen damment des sommes que son mari pourrait toucher que si elle a fait l'ef fort de prévoyance voulu. D autre part, en ce qui concerne 1 octroi de la majoration de rente de vieillesse, les versements du mari n'ont d'effet que durant l'existence de l'intéressé. Au décès de celui-ci, l'épou se qui n'aurait rien versé, ou qui n'au rait pa6 f-ontinué faire les versements jusqu'à l'âge d'entrée en jouissance de la pension ou au plus tard jusqu'à 65 ans perdrait tout droit cette majora tion. Elle ne pourrait toucher que la rente de veuve, augmentée éventuelle ment de la majoration de rente de veuve qu il ne faut pas confondre avec la majoration de rente de vieillesse. On ne saurait donc assez engager les femmes mariées faire tous les verse ments prévus en vue de la constitution de leur pension personnelle. II est rappelé que les caries de ver sements des assurés nés en août doivent être transmises la Caisse de retraite avant le 26 septembre prochain. LA SITUATION CRITIQUE DE L'INDUSTRIE HOTELIERE BELGE. Nous lisons dans La Bailleuloise Il est de fait que les Français sont très rares en Belgique, cette année. Il y a un an, pareille époque, on pou vait constater sur le littoral La Panne- Ostende que, sur cent autos, environ quatre-vingt étaient françaises. La Bel gique, la Hollande et l'Angleterre, se partageaient le reste. Aujourd'hui, la proportion des voi tures françaises est certainement infé rieure dix pour cent. A quoi attribuer cette formidable diminution Tout d'abord la dévaluation du franc français qui se trouve pratique ment égalité avec le (franc belge. Ensuite le prix de la vie est sensible ment plus élevé en Belgique beurre 26 frs. le kil. pain 2,40 essence 2,70, etc. Les locations d'apparte ments restent très élevées et on ne trouve ni vin, ni alcool, ni apéritifs, sinon des prix prohibitifs. Enfin il est probable que de regret tables manifestations flamingantes anti françaises ont produit leur effet lon gue portée. Les touristes français se souviennent avec amertune avoir lu, en travers la route Ypres-Fu'nes, les hautes inscriptions peintes sur la chaus sée A bas la France Ils ont remarqué que, dans de nombreuses lo calités et même dans les stations bal néaires qui vivent des étrangers, les ins criptions françaises des poteaux indi cateurs ont été badigeonnées, pour fai re apparaître exclusivement l'inscrip tion flamande. Cette maladroite et inu tile provocation a été sévèrement com mentée. Des français qui ont circulé dans les villages situés un peu l'écart des grandes routes, ont trouvé dans les es taminets des affiches illustrées, violem ment anti-françaises, éditées pour fai re rompre l'accord militaire franco- belge. On y voit, relevées depuis 1 302 les invasions françaises, avec des flèches indiquant les voies de pé nétration. L'impression, pour le public moyen, est que la France seule menace les libertés flamandes, depuis les temps les plus reculés. Bien entendu, cette affiche oublie volontairement de signa ler que ce sont les baionnettes fran çaises qui ont aidé la Belgique s'éri ger en Etat indépendant en chassant les hollandais d'Anvers en 1832. Elle néglige aussi certaine invasion alleman de en 1914 qui a pourtant laissé en Flandre quelques traces de son1 pas sage. Et si la mémoire des flamingants est fidèle en ce qui concerne les évé nements de 1302, elle -Dpraît moins assurée en l'histoire moderne. Faut-il rappeler qu'au cours de cette même année* 1914, les flamands de France du 1er corps d'armée allèrent en chantant se faire tuer Dînant, Charleroi, et ensuite sur le? bords de l'Yser pour sauver un lambeau de la Flandre belge 1 Les survivants doivent-ils se consi dérer aujourd'hui comme indésirables L hôtellerie belge se plaint avec rai son. Mais il est bien difficile de ré pondre 1 invitation d'un Monsieur qui se présente la main droite tendue pour recevoir et le poing gauche fermé pour menacer I LA PECHE AUX CREVETTES. Au début du mois une réunion p,j liminaire s'est tenue l'hôtel de vil] d'Ostende, sous la présidence de le gouverneur Baels. Cette réunion avait pour but d'exa miner les doléances et les voeux ceux qui s'occupent de la petite pj che et notamment de la pêche auj crevettes. Au cours de cette première réunion trois sous-commissions avaient été for mées une pour le contingentement une autre pour la question du crédi et une troisième pour étdier les moyen d'intensifier le commerce intérier. La commission du contingentemen vient de se réunir sous la présidenci de M. Devos, directeur général de l'aj ministration de la Marine. Précédemment, l'importation crevettes était entièrement libre elli atteignait 50 p. c. de notre production On a porté ce chiffre 450.000 kg, par an on envisage d'ailleurs encon d'autres améliorations; en effet, la mot tié de ces 450.000 kg. est importa pendant les deux mois que dure h saison. On peut en conclure que contrôle est insuffisant et que la déli. vrance des autorisations devrait se fat re d'une façon plus régulière. Il a été décidé de fixer par ir.cj la quantité importer, soit 21.000 kg. dorénavant, les crevettes devront être importées par trois postes de fron tière et les autorisations d'importer se ront accordées suivant une balance g établir en corollaire avec les achats effectués sur notre marché. Même la commerçants de l'intérieur devront s'arranger pour commander, dans la ports du littoral, une certaine quandtt de crevettes. L'Exportation vers la France. Avant tout, rappelons que c'est 11 France elle-même qui accorde les lice» ces et que notre pays n'est pas par venu pouvoir donner son avis. D'à» tTes pays, tels l'Allemagne et les pays du Nord, sont dans ce cas beaucoup plus accueillants. L assemblée exprima le voeu de voir nos gouvernants faire une nouvelle ten tative auprès du gouvernement fran çais. Signalons cependant que les ex portateurs ont, en 1936, fait passer en France 870.000 kg. ils en or.t, par contre, acheté 1.891.000 kg. sur le marché natijr.ri. Un deuxième voeu a trait l'ob tention de faire acheter les grands com merçants dans nos différents ports du littoral. Au cours d'une prochaine réu nion, on s'efforcera d'établir une quan tité fixe. Actuellement, Zeebrugge compte 58 p.c. de la production, Os- tende 32 p.c., Nieuport 7 p.c. et D Panne 1 p.c. La question du transit a donné lie" de vives discussions on y remarque des lacunes on affirme aussi que le® grandes crevettes sont sélectionnées et expédiées en France, tandis que les pe tites crevettes sont mises sur le marche en Belgique. On envisage de faire plom ber les paniers venant de l'extérieur. ABO^'NFZ-VOUS u «■*- e-'- a. rcv*™ d- wuw» La meilleure collection qui existe complétée en 1937. Tort»» U. k,-~. i Parmi l'exposition Engins défensifs et offensif,, Equipements, Curiosités cTîntérêl JSTS?? y rapre^ees- évoquent, rappellent de notables exploits, des Photographies Officielle, de V hrstonque dont plusieurs de par les faits au ell« IMPORTANTS DE LA GUERRE. 41 P™** P»r ennemi et les allies reproduisent les FAITS LES PLUS Conservateur Monsieur L. N. MURPHY, F.LL., Décoré de la plus haute Distinct»»» r C°*nb^tant *ratuilCment ~pIications' OUVERT TOUS LES JOURS. EN FACE DF_S HALlif ENTRÉE RUE DU VERGER, YPRES

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Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 2