ta Via Bruxelloise I Petites Nouvelles
Palais d'été
*-êa
ûiem
DE VIVRE
Le sud,
dimanche 22 août 1937.
BILLET BRUXELLOIS
LES JEUX SONT INTERDITS
On sait qu'en Belgique une loi inter-
Et l'exploitation des jeux, dits de ha-
.rd.
Comme dans la grande majorité des
iuX le hasard intervient comme élé-
Lent dominant, la saine logique vou-
Irait que la loi soit appliquée de façon
■raconienne. 11 y va de la santé morale
lu pays et auss' de l'équilibre budgé-
Ijre dans beaucoup de familles.
Cependant, on n'a jamais autant
Lé Bruxelles qu'actuellement. On
L partout, sur tout et c'est par cen-
tines de mille francs, qu'on doit esti-
Lr les sommes qui se jouent chaque
I
bur.
D'abord les courses de chevaux. Il
l'y a pas si Icîflgtemps, seuls jouaient
[ux courses ceux qui pouvaient dispo-
jer du temps et de l'argent nécessaires
[our faire le déplacement au champ de
lourses. Il y avait bien quelques rares
Litiés qui portaient leurs mises cer-
ains kiosques journaux, qui accep
tent les paris comme intermédiaires,
jdais le mal n'était pas grand.
Aujourd'hui, on trouve dans chaque
luartier, pour ne pas dire dans chaque
ue, une ou plusieurs agences officielles
He pari aux courses. Comme toutes ont
'air prospère, c'est donc, que la clien-
|èle abonde. Notons que ces agences
[autorisées paient redevance l'Etat.
côté de ces bureaux, quasi officiels,
y a toute la série des agences clan
destines, situées dans des petits caba
rets.
11 n'y a que les initiés qui les con
naissent. Le grand avantage qu'elles of-
|frent leur clientèle, c'est de permettre
de jouer, course par course, au fur et
w mesure de l'arrivée des résultats,
transmis du champ de course par télé
phone.
Ces agences clandestines sont tou
jours bondées.
Ensuite les concours de pronostics
de football. Encore un jeu où le peuple
laisse pas mal d'argent. Tous les ca
fés, toutes les librairies et certains ma
gasins offrent au public les formulaires
remplir. On peut se rendre compte
du succès de ce jeu si l'on sait que
certains de ces agents récoltent jusqu'à
mille bulletins par semaine et que cer
taines sociétés de pronostics distribuent
jusqu'à 2 millions de prix hebdomadai
rement 1
Puis, il y a les petits jeux de ha-
^rd on les trouve dans tous les cafés
e' dans de nombreux magasins.
Ce sont de petites boîtes où on met
un franc avec l'espoir de recevoir une
grosse boîte de pralines. La plupart du
temps on reoçit un minuscule morceau
de chocolat qui vaut vingt-cinq cen
times.
Combien de francs les gosses ne
Jouent-ils pas ainsi, chaque jour En
ce genre, la dernière mode, c'est la
grue électrique un franc la partie. La
Srue se place dans la position désirée
Pur le joueur, le franc déclanche une
■uécanique et en route De temps
Uutre la grue remonte un bibelot quel
conque .On voit des gens risauer ainsi
es dix et des vingt francs, dans I es-
Poir de gagner une prime qui vaudra
lea la moitié de cette valeur, si pas
''Joins, et qui sera un objet dont ils
11 °nt pas besoin.
Enfin, pour couronner cette énumé-
'ution, il y a la célèbre loterie colo
nie oui draîne chaaue mois dans ses
ta'sses plusieurs millions
Les jeux sont interdits Sous notre
beau régime démocratique on voit com
ment est appliquée, cette loi, créée pour
défendre le citoyen contre une des plus
funestes passions humaines.
Et, sous le régime de l'abondance
de 1 Oasis, cette passion du jeu se dé
veloppe intensément en effet, com
bien de malheureux n'espèrent-ils pas
améliorer leur sort en risquant leurs
derniers cinquante franccs et quelque
fois leur dernière pièce de cent sous
P. L. "R
ART ET LITTERATURE
La canicule a eu raison de nos poli
ticiens phraseurs, soit que sa chaleur
les voue au dolce farniente ou que
sa clarté les effraye ils sont tous muets
comme des tombeaux.
Ils n'ont rien dire leurs chers
électeurs Ni l'affaire Barmat, ni les
indemnités forfaitaires de la Banque
nationale ne leur inspirent la moindre
philippique.
Les artistes et les poètes ont fait de,
même.
Les peintres ont estimé pour la plu
part, qu'il manquait la gloire des si
tes d'Ardenne la consécration de leurs
talents.
Certains d'entre eux qui voulaient se
réserver des circonstances atténuantes
vis-à-vis de leur budget, ont organisé
chez leur gargotier une exposition
d'Art
Souhaitons-leur bonne chance et es
pérons avec eux que la bonne chair
soit le chemin de Damas de Mécènes
qui s'ignorent.
Les écrivains se sont embarqués
pour de lointains rivages, et octobre
nous promet de nombreux récits. Si
leur auteur en est français il aura fait
chaque soir une conquête plus affolante
que la veille et nous en fera sans pu
deur le récit. Qu'il soit anglo-saxon et
son bouquin sera bourré de statistiques,
oui comme toutes bonnes statistiques
diront bien sagement ce que leur auteur
voudra leur faire dire.
Il était fatal qu'une personnalité aussi
attrayante que celle de Léon Degrelle
devait tenter la plume de beaucoup
d'écrivains.
Pour nous qui avons connu Léon
Degrelle, étudiant, bambocheur, apôtre
de l'Action Catholique, incorrigible
railleur de tout ce qui lui semblait stu
pidement terre-à-terre nous croyons
que seul le livre d'Ursmard Legros sur
vivra toute cette littérature.
Si l'on ajoute cela que Ursmard
Legros est considéré comme un des
cerveaux du Rexisme on comprendra
qu'amis et détracteurs du Chef de Rex
se doivent de lire ce livre.
Ils n'auront dans aucun cas l'occa
sion de le regretter.
Charles Bersez.
VÀNDERMARLItRC-
"vpncs" DEPUyDT
BRUGES.
Th. Kayaert d'Ostende qui avait été
arrêté la suite de nombreux vols et
écroué Bruges, s'est suicidé dans sa
prison en se pendant. 11 avait déjà com
paru devant le Juge.
M .Simoens, marchand de poissons
Ostende, roulait en auto le long du
canal Gand-Bruges, proximité des
casernes. Il s'est jeté avec son auto sur
un poteau. L'auto glissa vers le canal
et franchit le parapet de là elle accro
cha une grue qui se trouvait au bord
de l'eau. Grâce celà elle évita une
chute dans le canal. Les occupants de
l'auto n'encoururent que de légères
blessures.
BRUGES (SAINT-ANDRE)
Un incendie a eu lieu la ferme du
cultivateur Boone, rue du presbytère
St-André. Une charge de récolte de
seigle a pris feu au moment où on s ap
prêtait la décharger dans la grange.
Les pompiers durent intervenir pour
préserver les bâtiments de la ferme et
y réussirent après une heure de travail.
Le feu, serait causé par une combustion
spontanée.
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Bruxelles,
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III
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La b >:t ^ou- *50 taises
est un privilège des gens. <r vraiment
bien portants, qui ignorent les dépressions*
la migraine, les maux d'estomac, du ioie. des
reins dont la constipation est la cause.
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DADIZEELE.
M. Henri De Baerdemacker, travail
lant dans les champs au Hameau des
Cinq Chemins, voulut se réfugier pour
la pluie. Au moment où il traversa la
chaussée, il fut happé par l'auto de
M. Charles Platteeuw, voyageur de
Commerce Furnes. Debaerdemaekere
fut blessé l'épaule et au pied droit.
LAUWE.
Un accident a eu lieu sur la route
de Lauwe Reckem. M. Joseph De-
ruwe et son ami André Vandenborre
âgé de 26 ans, revenaient en moto.
Un moment donné la motocyclette dé
rapa et fit une terrible ambardée. Tous
deux furent projetés sur la chaussée,
assez sérieusement blessés. On craint
que M. Deruwé n'ait quelques côtes cas
sées.
ROULERS.
Mgr. Lamiroy a béni dimanche der
nier la nouvelle chapelle érigée au quar
tier Mandel, et dédiée Saint Joseph.
OOSTVLETEREN.
La nouvelle chapelle, dédiée la
Sainte Vierge et érigée par la Ligue
des Fermières Catholiques, été bénie
liturgiquement, dimanche dernier.
MOORSEELE.
Un ouvrier agricole Cyrille Vande-
waele a été happé par une machine,
en voulant y mettre de l'huile en pleine
marche. Le malheureux fût tué sur le
coup.
WERVICQ.
Au cours de la course cycliste de
lundi soir, un pénible accident est sur
venu. M. Henri Debusschere âgé de 83
ans voulut traverser la chaussée, au mo
ment où arrivait un peloton de cyclis
tes. Le malheureux fut renversé et pro
jeté sur le pavé. H avait le crâne frac
turé et transporté la clinique il ne tar
da pas y succomber.
LES COMMUNICATIONS DANS LE
SUD DE LA WESTFLANDRE.
On nous écrit
Nous avions décidé de faire une
journée d'excursion dans la région d'Y-
pres et de terminer notre voyage par
la visite de la ville. Sachant qu'un train
bloc quitte Courtrai 2 l heures, nous
espérions pouvoir quitter Ypres vers
20 heures. Hélas, nous avons été obli
gé de prendre le chemin de retour dès
I8 h. I 3 le train, qui part d'Ypres
20 h. 22, n'arrive en effet Cour
trai qu'à 21 h. 11, soit onze minutes
après le départ du bloc pour Bruxelles.
Singulière façon d'encourager les
voyages
Nous versons cette nouvelle indica
tion au dossier.
Quand donc, l'autorité compétente
se décidera-t-elle exiger en haut lieu
une coordination des transports
Dans le cas présent, il nous semble
qu'il serait très simple d'opérer dans
l'horaire des trains en cause, un déca
lage de onze minutes.
Le Tourisme ne se développera dans
notre région que le jour où on lui four
nira les meilleurs moyens de commu
nications.
P. L. T.
AU LITTORAL.
il faut "îs^ter le LAC AUX DAMES
WFSTFNDF..
T .'endro*t la cote
bel«?e. THF «a PISCINE et »of»
SOLARIUM sont réputés.
