YPRES
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René Schmidt-Acke
M
Briqueteries Mécaniques Le Progrès
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IN DE PUPPEN
limi GRUWEZ
SCIERIE MÉCANIQUE
l£ SUD, dimanche 22 août 1937.
CHRONIQUE/ DE LA REGION
RECEPTION DE
jt LE GOUVERNEUR.
La Ville d'Ypres recevra M. le Gou-
verneur Baels le dimanche 1 2 septem-
jre, Cette réception officielle, ou
joyeuse entrée du gouverneur, rencon
tra l'adhésion de la population, et
tous nos concitoyens répondront l'ap
pel adressé par M. le Bourgmestre en
pavoisant le 12 septembre.
M. Baels sera reçu officiellement
l'Hôtel de Ville par les autorités com
munales. Un banquet aura lieu au
rhéâtre, et M. le Gouverneur visitera
insuite l'exposition organisée par la so-
iété d'horticulture.
LE SUD souhaite cordialement la
jienvenue M. le Gouverneur.
U MONUMENT
LA REINE ASTRID.
En réponse notre article d'il y a
juinze jours, M. Maurice Deraedt au
de s'adresser directement nous,
itilise les colonnes de notre sympa-
hique confrère DE HALLE.
Il justifie la publication de la photo
son projet en garantissant qu'il
gnorait complètement l'existence d'un
icond projet. Nous croyons volontiers
sculpteur Deraedt, et nous eussions
Tailleurs été étonné du procédé em-
iloyé, s'il avait su officiellement qu'un
le ses collègues s'intéressait ce mo
ment
11 affirme d'ailleurs que M. le Bourg-
nestre lui a rendu plusieurs fois visite
m l'encourageant. D'autre part M. le
lourgmestre également rendu visite
iu sculpteur Bija. Et d'ailleurs c'est ac-
uellement M. l'échevin Vander Mersch
lui s'occupe de l'érection du monu-
nent.
Nous avons insisté plusieurs fois
lans LE SUD pour qu'une solution in
tervienne, et si le comité avait été con-
oqué depuis plusieurs semaines tous
:es incidents eussent été évités.
Quoiqu'il en soit nous donnons bien
olontiers acte M. Deraedt, quoiqu'il
le l'ait pas demandé, de ce que sa
lonne foi est entière. II s'agit simple-
uent de savoir quel est le projet qui
tedre le mieux avec le monument tel
lu il a été conçu par M. 1 architecte
aits.
Mais que M. Deraedt nous permette
le lui demander de ne pas insister sur
mots sculpteur étranger On
•eut concevoir que l'on protège le com
merce local de l'épicier, du boucher,
lu charcutier ou de n'importe quel
ummerçant. L'art n'est pas du com
merce Respectons le caractère univer-
de la conception artistique.
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^L'ECOLE PROFESSIONNELLE
'AINT JOSEPH.
La distribution des récompenses aux
ève» a eu lieu le lundi 1 6 août.
Lne assemblée nombreuse avait tenu
assister cette cérémonie, aux pre-
l"le's rangs de laquelle on remarquait
le docteur-ingénieur Van de Bos-
inspecteur de l'état et les autorités
sche
communales de la ville.
Après une vibrante Brabançonne,
Mr. l'échevin Delahaye retraça l'his
torique de l'école et constatant qu'en
quelques années le nombre des élèves
était passé de soixante cent quarante.
La conclusion s'impose cette insti
tution prouve par son activité qu'elle
est une nécessité dans l'arrondissement
d'Ypres. Il termina félicitant chaleu
reusement Mr. l'Abbé Socquet, Direc
teur de l'école, qui ne recule devant
aucune fatigue pour assurer aux jeunes
gens le meilleur enseignement profes
sionnel dans le plus grand confort.
Mr. l'abbé Socquet monte alors la
tribune pour procéder la proclama
tion des résultats des diverses années
d'études deux années pour la coupe,
trois pour la mécanique et trois pour
le bois.
Toutefois avant de commencer il
rend hommage Mr. l'architecte Coo-
mans, récemment décédé, qui fut un
grand protecteur de l'Ecole et il invite
l'assistance réciter un pater et un
ave pour le repos de l'âme du défunt.
Mr. l'abbé Socquet anonce également
pour l'année prochaine la création
d'une annexe aux cours actuels de la
mécanique on y enseignera l'électri
cité et la soudure autogène électrique
bientôt aussi s'ouvrira un cours pour
diamantaires.
Dans le courant de la proclamation,
le Directeur attire tout spécialement
l'attention du public sur un fait, fort
important quoique la langue véhicu-
laire officielle de l'école soit le fla
mand, les professeurs donnent aux élè
ves de la région frontière toutes les ex
plications utiles en langue française, ce
qui permet tous les jeunes gens de
l'arrondissement de suivre les cours.
A l'appui de cette déclaration, il pro
clame, premier et second d'une année
d'étude, deux jeunes gens wallons de
Comines.
Après quelques paroles de remercie
ments au corps enseignant pour son
zèle et son dévouement, l'Etat, la
Province et la Ville pour leur aide,
aux parents des élèves pour leur con
fiance, et enfin aux élèves pour la vraie
affection qu'ils ont vouée leur direc
teur, Mr. l'Abbé Socquet termine en
proclamant que l'idéal qu'il poursuit in
lassablement sous le patronage de
Saint-Joseph, c'est de former d'abord
des hommes, ensuite des ouvriers d'éli
te, et enfin de parfaits chrétiens.
Mr. l'échevin Lemahieu lève cette
séance académique en souhaitant pros
périté l'école et bonnes vacances
tous. P. L. T.
La reprise des cours l'Ecole pro
fessionnelle St Joseph, 6, rue Saint-
Jacques Ypres est fixée au lundi 20
septembre. On peut faire inscrire les
élèves, dès présent.
CORTEGE AUX LUMIERES.
Un membre du comité organisateur
du cortège aux lumières d'il y a quinze
jours nous écrit. D'abord il nous fait
remarqer combien il est d'accord avec
nous pour déplorer le peu de réussite
de cette festivité. Il nous signale même
que le comité se rendait parfaitement
compte, au départ, de ce que la fête
était ratée. Nous félicitons cordialement
ce membre du comité pour son objec
tivité et sa sincérité.
Mais le membre du comité nous re
proche d'avoir vu des soulards dans
le cortège. Disons d'abord que nous
n'en faisons en rien grief au comité,
et ou'il a. certes, été un des premiers
le déplorer. Pourquoi ne pas plutôt
utiliser cet article du SUD en faisant
une bonne fois la leçon ceux qui par
ticipant un cortège, et étant payés
pour le faire, savent pas se tenir
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