LE FOIE aq SUD, dimanche 29 août 1937. 13 n Allemagne. (Suite) C'est ici qu'on voit qu'en effet l'or- juisation des loisirs pour ouvriers a julu créer une initiative et entretenir ,ne œuvre sociale durable. Les prix sont la portée de toutes les bourses et ne lettent nullement en danger les bud- ets des ménages ouvriers. Pour les ouvriers de la région de Ber- p un voyage dans le Erz-gebirge (Hei- jtlberg et la vallée du Neckar) ne leur oûte pour 6 jours que 17 Mark our 14 jours que 47 mark. Un voyage de 8 jours du 23 au 30 juil- t 1937 dans la région boisée de l'Eu- ngebirge Bad Flinsberg, station ther- iale ne coûte que 29.50 M. Pour quinze jours d'excursions dans vieilles villes de la Franconnie Ro- tenburg et Dinkelsbuhl, véritables jyaux de la période médiévale centre tourisme, la randonnée ne coûte que gue 46.50 M. Neuf jours de voyage au Rhin et Moselle ne coûtent de Berlin que 12.50 M. dix jpurs Munich et Gar- îish 46 M. Huit jours aux bords de a Baltique 30 mark, to -s frais et taxes les villes balnéaires inc'us. Les ouvriers allemands peuvent se laver le luxe de faire des croisières. En 1934, l'organisation des loisirs a acheté un navire faisant le transport le passagers et le transforma de façon in'y faire qu'une seule classe. On or- pnisa des croisières en Norvège le irix du billet était de 50 Mark pour I jours pleins au dépare de Brème. Le accès dépassa toutes les prévisions. Il fallut sextupler le nombre de voya is et augmenter le nombre de ses uni- ts navales. En 1936. 8 qrands navires entrepri- mt dans les mois de mars et d'avril ll'usage des ouvriers une croisière aux les Madère et au Portugal. Depuis ce moment, on lança Kiel leux nouvelles unités. Au congrès de Hambourg, le con fier ministériel Horst Dreszler. trai- mt des réalisations en cours, annonça i l'assemblée ahurie la transformation #ur mise en état ou la construction de autres navires, destinés aux loisirs. ouvriers allemands doivent appren ne connaître l'univers, s'écria-t-il. En "40, toute la flotte de notre Kraft Ilitch Freude appareillera pour sa pré fère croisière autour du monde et don- Kra ses ouvriers allemands l'occasion ^assister aux jeux olympiques de To- k>. A l'annonce de cette nouvelle in vendue, la vaste salle des fêtes re- fcntit d'une clameur assourdissante. Aussi vous ne me ferez plus l'injure croire que j'exagère en vous répé- n°t que l'ouvrier allemand ne croit plus l"e dans le national-socialisme. Si vous ^2 encore un léger doute, je vous di te que de 34 fin 1936, plus de 1 Vi millions d'ouvriers se sont inscrits ÏVr les voyages de la Kraft durch freude. •-E CONGRES DE HAMBOURG. «Freude den Vôlkern, Frieden der l'e/f. Aux peuples la joie, la paix au tende J-* Congrès de Hambourg, s'adresse fPuis 1936 toutes les nations d'après hut que la Kraft durch Freude s'était J°Posé. Le Front du Travail ne veut seulement réaliser un programme T"3' le plus parfait possible, il se pro- Jte en même temps de démontrer aux Prrqers la nécessité de vouloir du bien par F. VERHEYEN. aux peuples et en particulier aux plus humbles d'entre eux et de les engager dès lors s'engager dans la même voie. L'Allemagne voit très bien qu'ainsi les rapports internationaux s'améliorent et que l'établissement d'une paix durable sera possible par l'estime réciproque. Ce résultat n'est certes pas encore at teint, mais on pourrait tout de même augurer en sa faveur quand on voit que toutes ces manifestations corroborent avec les déclarations répétées d'Hitler lorsqu'il parle de la sincérité de l'Alle magne vis-à-vis du problème de la paix. Quoi qu'il en soit, après avoir suivi le Congrès, je puis affirmer qu'une vive fraternité a continuellement régné entre les différents groupements étrangers malgré de longues et pénibles divergen ces de vue. A propos on pourrait parler de la rivalité entre Hongrois et Roumains, en tre Allemands et Français et Tchèques. Les relations ont été ultra correctes et il n'y eut aucune friction. Si les occa sions de fraterniser se répétaient régu lièrement, il est certain que les peuples pourraient s'estimer mieux et qu'il n'y aurait plus de place pour du dénigre ment systématique et tendancieux. La réception a été cordiale et tous les groupes folkloriques ont eu leur part du succès les drapeaux des nations ont été acclamés, les dirigeants allemands, ont été aux petits égards pour les dé légués français et il a régné entre tous ces groupements une atmosphère de sincérité et d'amitié. Ce qu'on nous a présenté ne l'a pas été pour faire impression puisque les réalisations étaient portée du regard les congressistes ouvriers s'embarquè rent en effet pour une croisière vers la Norvège et on eut le loisir d'assister des concerts, des festivités de dan ses populaires aussi bien allemandes qu'étrangères, des manifestations sportives, des exécutions de chants tout ceci exécuté par des troupes d'ou vriers en vacances. Les dirigeants du Deutsche Arbeits front initiaient leur organisation tous ceux qui en exprimèrent le désir et on eut l'occasion de visiter les salles de bibliothèaues, les usines et les camps de travail. Nous n'avons pas entendu de l'élo quence démagogique comme on pour rait le croire. Les dirigeants ne flattent pas le peuple et il y a dans leur haran gues des efforts et des accents de sin cérité le docteur Ley parlant incidem ment de l'histoire des 25 dernières an nées avoua que l'Allemagne avait perdu la guerre et qu'il y avait eu des fautes il attirait une fois de plus l'attention que l'Allemagne ne voulait pas autre chose que la reconnaissance l'égal des autres nations et que le peuple allemand voulait de ce chef des conditions et des possibilités de vie. C'était déjà une espèce de miracle d'avoir relevé le peuple allemand qui était tombé si bas l'encontre du com munisme. le national-socialisme ne peut pas promettre le paradis l'ouvrier, car il ne le possède pas. Le docteur Ley souligne dessein qu'il ne vise pas la popularité car la vie est trop dure. La Deutsche Arbeitsfront ne doit pas nier l'existence des difficultés de la vie ce serait de la folie, mais il doit donner l'Allemagne la force de les surmonter. Délivrez-nous, dit-il, des difficultés inutiles acceptez avec discipline le ta rif des entreprises, soyez tous votre place dans votre organisation, car ce lui qui manquerait ses engagements ne reprendrait plus jamais sa place dans la communauté populaire. Les dirigeants ne recherchent pas la popularité en flattant le peuple ou en l'excitant. Ils ne sont pas menés com me chez nous mais il mènent et la po pularité vient d'elle-même. Le Docteur Ley ne pouvait quitter le champ d'exer cice ou le théâtre des danses du peuple sans être entouré d'une multitude d'en fants qui l'acclamaient et lui témoi gnaient la plus ardente des sympathies. '\s '-■Vntmeister, président de la Kraft durch Freude, homme simple mais d'un dévouement sans limites ne cherchait pas se mettre au premier plan. Le docteur Manthey, Secrétaire général, ou Mr. Guendel, chef de l'organisation du tourisme étaient de véritables che villes ouvrières et restaient jusque dans les minuscules détails au service de la cause et de la communauté. On avait nettement l'impression qu'une magnifi que équipe répandait dans le peuple un enthousiasme inlassable en faveur d'une activité qui ne connaissait jamais de re pos. Quels résultats magnifiques pour ront ainsi être envisagés et réalisés. Lorsqu'on considère tout cela, on ne peut pas ne pas penser qu'en effet avec un programme national et social, les peuples doivent en arriver une même conception élevée, une paix intérieure, un culte envers la beauté et la sin cérité et que tout ceci peut être réservé tous les peuples du monde. Et tout cela serait autrement positif que toutes ces internationales, qui n'ont pu engendrer que la haine des classes et qui prolongent l'envie et l'inimitié so ciale. Ce Congrès de Hambourg s'acheva dans un cortège historique et folklo rique magnifiant l'histoire et les efforts industriels des provinces allemandes et de tous les peuples participant dans leurs costumes nationaux. Ce cortège dans lequel prirent place plus de 25.000 assistants et 250 chars, mit plus de 3 et J/2 heures défiler. Tout fut ainsi grandiose depuis Ham bourg jusqu'à la fête du solstice au sta de olympique de Berlin où la force se manifesta dans des parades militaires devant une tribune centrale où se tinrent dans une immobilité religieuse 450 fa nions de sections d'assaut encadrant la tribune où le docteur Goebbels parla aux 1.3P0.000 assistants. Tout fut ainsi impressionnant et je ne sais ce qu'if faudrait citer avant tout ou la fête nocturne de la jeunesse allemande au monument de Bismarck, la lueur des torches ou le feu d'rrtifice vraiment colossal, clôturant le Congrès dans la nuit du 13 juin ou la réception qui nous fut réservée la chancellerie d'E tat par Hitler et où notre grande sur prise la simplicité et la sincérité prirent place de l'officiel et de l'étiquette. Hit ler, entouré d'intimes, sans aucune os tentation militaire disait des choses tel lement belles dans un langage simple qu'on ne croyait pas pouvoir entendre cela de la bouche d'un homme d'Etat. Entendre déclarer que d'autres organi sations sociales valent la peine d'être prises en considération que l'Allema gne peut encore apprendre l'étranger, mais que ce qu'ils ont fait chez eux dans le domaine du social et celui des loisirs mérite de la part des nations un examen attentif et dépourvu d'aprioris- me afin que dans une entente commu ne les peuples puissent se rencontrer et bâtir la nouvelle et la grande paix du monde c'est une impression inoubliable et absolument réconfortante. Au delà de toutes les anciennes que relles et en dépit de toutes les critiques, la plupart mal fondées, au sujet de la forme d'état et des principes de gou vernement, nous sommes obligés de nous incliner devant la vérité des faits et la clarté des résultats et de procla mer bien haut que la nouvelle Alle magne est devenue une Nation de tou te première grandeur. En écrivant ces notes, je remplis un devoir d'impartialité autant je me mé fiais en 1933, autant je l'ai admiré main tenant car la nouvelle Allemagne a été méconnue. Il faut avoir le courage de voir les choses en face et ma conscience n'a rien se reprocher. Avant de conclure je tiens faire une déclaration, car je ne doute pas un seul instant que des esprits criti ques ou contradictoires jetteront une suspicion sur les tableaux que je viens de faire défiler. Nous avons trop souvent lu dans les journaux ou publications tendance dé magogique que les ouvriers étaient une misère noire, qu'il n'y avait plus rien dans le pays qui ne fut conventionnel. Ne lit -on pas dans des journaux com me le Peuple la date du 14 août 37, qu'il n'existe plus un marché de travail libre qu'il n'y a plus de jour née de 8 heures que le programme de 4 ans ne peut être mis exécution que grâce une exploitation sans frein des travailleurs qu'une augmentation générale des salaires ébranlerait tout le système de l'économie et du pouvoir du troisième Reich. On peut servir cela des lecteurs ignorants et des partisans fanatiques mais on ne pourra jamais nier l'évidence. C'est pourquoi je ne m'attarde pas. Mais peut-être, certains lecteurs, plus avisés que ceux-là, tout en admettant la valeur de l'organisation allemande du travail, croiront voir percer travers mes articles une trop grande sympathie. Il est facile de répondre je ne vou lais pas tomber dans ce travers après mon retour de Hambourg j'ai attendu plus de quatre semaines, avant d'écri re ces notes, car je craignais de les écrire dans le feu de l'enthousiasme. Elles opt ainsi pour moi la valeur de l'impartialité et de l'objectivité mal gré l'écart de ces quatre semaines les réalisations obtenues se dressent tou jours devant le visiteur, vivantes, plei nes d'une vitalité magnifique. Et c'est pour cela que je ne vous ai décrit que ce que j'avais vu et entendu, écartant ce qu'il y avait de documentation offi cielle. Ceux qui ont pu visiter l'Allemagne et s'intéresser la vie sociale, approu veront sans réticence tous mes articles. Ceux qui n'ont pu le faire éprouveront, s'ils sont sincères, un peu d'admiration devant cet effort gigantesque et méri toire de l'Allemagne moderne. F. VERHEYE. docteur en philologie, licencié en histoire. Ses troubles-Sa guértson Les innombrables personnes qui souf frent du foie, ce qui les oblige des privations et provoque une évidente diminution de la joie de vivre, se doivent de suivre le traitement FOIBYL Cette préparation scientifique base d'hormones en association avec d'au tres produits stimulants est un re constituant des organes internes. Elle régularise et normalise les sé crétions du foie et des voies biliaires qui jouent un rôle considérable dans l'organisme. «FOIBYL» se vend en pharmacie 20 frs. le flacon. Les personnes intéressées recevront gratuitement une documentation com plémentaire en s'adressant au La boratoire d'Hormonothérapie, 50, rue des Commerçants BRUXELLES. A vendre 1 COUVEUSE «BELGICA», 200 œufs, amei que 1 COUVEUSE Tbe Détroit 240 œufs, état neuf. Réel le. occasions. Pour tous renseignements, s'adresser au Bureau du journal, 19, Rue Longue de Thourout Ypres.

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Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 13