1 29 août. ^our sauver le littoral. En Allemagne "AU SUD" Au Portugal. Maisons de Pêcheurs. ^andendriessche. tauvelle Adossa La Dentiste ^rue cfe Sfuers, Ypres ABONNEZ-VOUS j2e ANNEE No 35. Hebdomadaire SO cent, le numéro DIMANCHE 29 AOUT 1937. Pour qu'une nation soit, il faut qu'une jolidarité nationale existe et qu'elle se cristallise dans la volonté du pouvoir. ABONNEMENT 1 AN 20 FRANCS il Ch. van RENYNGHE, postaux 1003.43. 19, rue Longue de Thourout, YPRES. Compte-chèques Nos aînés liquident le passé pendant que nous construisons l'avenir. ggTfii 'j'■■s Nous terminons rtanc 1<> numéro A+ Deux ans Nous écrivions après la tragédie de Kussnacht Non, Elle ne sera pas morte en vain Nous espé rions qu'après le drame de la mort du Roi Albert après la tragédie de la mort de la Reine Astrid. cette double épreu- K ouvrirait les yeux aux politiciens qui prétendent gouverner notre pays. Nous espérions surtout que la mort de cette Reine aimée par tout Son Peu ple. serait pour les hommes de cliques et de partis, le symbole le plus élevé de lesprit de dévouement, d'abnégation, de simple et noble charité sans arrière- pensée politique, sans duperie démago- pique- La Reine Astrid avait un idéal au quel elle conservait toute l'ardeur de sa jeunesse et toute la générosité de son cœur elle prétendait apprendre mx Belges de s'aimer les uns les au tres. Et la masse du peuple instinc tivement avait compris. La masse du uple allait au devant de la Reine, et vec une spontanéité émouvante se dou ait Celle qui se penchait vers les déshérités du sort. Qu'il était noble ce pur instinct de la masse. Et comme ceux qui usurpent i titre de dirigeants avaient la tâche icile de regrouper un peuple joyeux nême dans la souffrance, fier et la tête haute même dans l'adversité autour le ce trône deux fois frappé par la tort. Quelle Belgique admirable n'aurions ous pas, si les politiciens avaient exalté lais la masse les figures légendaires Roi Albert et de la Reine Astrid. Quelles générations splendides se sé rient levés si depuis trois ans le corps Peignant avait formé notre jeunesse Q exemple de nos Souverains. Mais, mille fois hélas Les politiciens plaisent diviser la Nation pour dé- 'ndre la pâture qui git dans leur auge. les politiciens exploitent les sentiments ribles et élevés de Nation, de culture Ri de race pour assassiner la Patrie. Chez eux de la haine, du fiel, de k médiocrité. Dans la dynastie de la Rite, de l'amour, de la grandeur. Combien de temps aurons-nous ce ¥ctacle de voir une Dynastie indiquer notre Peuple la voie de son salut, un régime en détourner les masses 'es exploiter son seul profit. Deux ans Au lieu d'un anniversaire e'n de piété sereine et de doux ré- bifort. que d'amertune et de tristesse le bon citoyen. Douce Reine Astrid. pitié pour notre 'eu ple I C. v. R. Pi SULTATIONS TOUS LES JOURS Un dur réveil La grande prospérité du littoral en 1936 se'st envolée. Tout esprit averti pouvait parfaitement le pré voir. Actuellement le désir du change ment atteint aussi bien l'homme dans son activité touristique, que dans l'ensemble de ses mœurs. Il est loin le temps où les plages et lieux de villé giatures étaient le rendez-vous annuel des habitués et du monde con nu Ce qui étonne bien plus en 1937, c'est lorsque quelqu'un vous déclare que depuis plusieurs années il passe le mois d'août telle plage, dans telle villa. La chose paraît si anormale que l'on a tendance considérer ce villégiaturiste constant comme un doux maniaque. Les plages» du litoral doivent donc tenter un très gros effort pour conser ver un mouvement continuellement re nouvelé de villégiaturistes. Elles ne peu vent y arriver que par leur réputation et par une propagande aussi habile qu'abondante. Il faut par conséquent une politique touristique du littoral et de son hinterland de Bruges, du front, d'Ypres. C'est toute la Westflandre qui doit trouver sa richesse principale dans le tourisme, et c'est le sens de la cam pagne que nous avons menée depuis le début dans Le Sud Qu'il nous soit permis d'insister sur ce fait ceux qui poussent maintenant des cris de désespoir eussent mieux fait d'écouter nos conseils pendant les bon nes années, en 1935 et 1936, et de s'or ganiser pendant la prospérité contre l'adversité. Nous avons demandé avec insistance une organisation provinciale de propagande touristique, et nous avons salué avec joie les initiatives de M. le gouverneur Baels, tout en déplo rant que la commission provinciale du tourisme ait été farcie de politiciens et lardée d'incompétences. Cependant l'effort tenté sous la di rection personnelle de M. Baels vers l'Angleterre a porté ses fruits, et si le littoral a éprouvé quelques consolations c'est du côté des touristes anglais. Mais le principal déchet nous vient du côté français A plus d'une reprise Le Sud a signalé l'erreur énorme de ceux qui, au lieu de soigner la clien tèle française, bien au contraire, croyaient que les Français, automatique ment, viendrait toujours chez nous. Mê me après avoir reçu de nombreux ca mouflets. Et, en dehors de tout esprit politi que, avec un sens aigu des réalités et la volonté de servir l'intérêt général en collaborant la prospérité économique de notre région, Le Sud avait mis son programme la propagande touris tique dans le Nord de la France. Com bien nombreux sont ceux qui doivent actuellement se mordre les doigts de ne pas avoir soutenu comme il se de vait notre nécessaire et clairvoyante ini tiative. Malheureusement le temps perdu est bien perdu, et ceux qui se plaignent actuellement n'ont qu'à s'en prendre eux-mêmes. Le Sud n'est heureusement pas fait pour enregistrer des jérémiades, sans tendre énergiquement aussitôt chercher les remèdes. Nous commen çons aujourd'hui une série d'articles au cours desquels nous étudierons en dé tail toutes les initiatives prendre, les réformes proposer, les efforts coor donner. Nous prions nos lecteurs et amis de nous adresser ce sujet toutes les suggestions utiles, et de nous pro poser les remèdes qu'ils préconisent. Nous faisons spécialement appel aux hommes de métier, aux hôteliers et nous appuyerons énergiquement leurs légiti mes revendications. Dès maintenant une suggestion nous paraît primordiale. Elle a été faite de puis plusieurs mois par notre excellent confrère la Flandre Maritime Il s'agit de nommer un Commissaire-Royal au littoral, chargé d'étudier tous les problèmes qui se rapportent aux rela tions de l'Etat avec le Littoral. Nous souhaiterions cependant que ce Commis saire-Royal ne se contente pas de dé poser un rapport, mais soit nommé pour une très longue période, et prenne en mains, en toute indépendance, les in térêts de tout le littoral belge. Rien ne peut être créé de vivant, si l'on ne per met pas un homme de se consacrer librement et complètement sa tâche. De tels hommes existent en Belgique. Nous devons en trouver un pour ren dre la vie notre littoral, et il doit être du type de ces Belges audacieux, hom mes d'affaires et ardents patriotes qui ont témoigné aux différentes expositions internationales de l'esprit de méthode, d'organisation et de travail du peuple belge. Mais il n'y a pas que l'homme trouver, il y a les faits mettre en har monie pour concourrir l'exécution de l'œuvre. Nous en reparlerons la semaine prochaine. C. v. R. Nous terminons dans le numéro de cette semaine l'étude de notre ami F. Verheye sur l'Allemagne. De nombreux lecteurs nous ont témoigné le vif inté rêt qu'ils portaient cette enquête. La conclusion de l'article de ce jour prou ve que l'auteur a veillé décrire ob jectivement les faits dont il a été le témoin. C'est avec un certain orgueil que Le Sud se flatte d'avoir pu of frir ses lecteurs une étude plus do cumentée, que tout ce qui a paru dans la presse quotidienne. Nous avons ap pris de nombreux côtés que cette en quête. faisait assez bien de bruit, et que plusieurs quotidiens, qui n'avaient pas osé jusqu'à ce jour dire la vérité sur l'évolution sociale de l'Allemagne, se trouvaient encouragées dans cette voie par la tranquille audace du Sud Ce jugement ne peut que nous plaire. Les articles que nous avons donné n'ont pas traité de la question religieu se en Allemagne. C'est volontairement que notre collaborateur s'en est abste nu, n'ayant pas eu le temps de se do cumenter complètement sur ce point par ticulièrement délicat. Mais, dès mainte nant, nous faisons part nos lecteurs d'une excellente nouvelle la gestion re ligieuse en Allemagne fera l'objet d'une série d'articles dans Le Sud après que notre collaborateur aura pu se do cumenter au cours d'une seconde en quête en septembre. Dès maintenant nous partageons l'im patience de nos lecteurs dans l'entente de ces articles. LE SUD. Par suite de surcharge provenant des fêtes locales, la parution du journal bit un jour de retard. Nous nous excusons près de nos lecteurs. On nous communique Sur le plan général de l'organisation corporative du travail (parallèlement aux Syndicats Nationaux, constitués dans le dessein de représenter et de défendre les intérêts professionnels des agglomérations urbaines, et aux Mai sons du Peuple, destinées aux milieux ruraux) avait été prévue, depuis long temps, la création d'institutions suscep tibles d'être ajustées aux conditions d'existence si caractéristiques des ag glomérations côtières qui s'adonnent aux travaux de la pêche. La preuve en est que, la Chambre Corporative peine constituée, on avait déjà réservé, dans la section de pêche et de conserves, une place au représentant des Maisons des Pêcheur*. Au surplus, celles-si avaient été prévues par la loi No 1.884, qui comprend les institutions de prévoyance reconnues par l'Etat et par la loi No 1.942, qui établit les règles de l'assurance corpo rative contre les accidents du travail. Il ne restait donc plus qu'à rendre leur réalisation effective, au moyen de (Voir suite page 4)

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