1 La Vie Bruxelloise I La Jeunesse Littéraire.
Grand hôtel Moderne
Palais d'été
DE VIVRE
LE SUD, dimanche 29 août 1937.
BILLET BRUXELLOIS
REOUVERTURES
La Kermesse de Bruxelles prend fin.
Cette semaine, on démonte les dernières
baraques et pour dimanche les boule
vards extérieurs, entre la porte de Hal
et la porte de Ninove, auront repris leur
aspect normal. Les premières feuilles
dorées se montrent sur les arbres ce
sera bientôt la pluie de leur chute.
l'automne est déjà nos portes.
Pour la ville, cela signifie aussi, re
prise de l'activité. Magasins et tavernes
qui ont fermé pour faire la saison au
littoral, ont fait peau neuve et offriront
bientôt leur clientèle un mets nouveau
ou les derniers modèles pour la pro
chaine saison. Les grands magasins pré
sentent toutes les ménagères des occa
sions uniques la tentation est forte et
bien peu peuvent y résister. Les théâtres
ont repris leurs représentations. Dan
cings et patinages se préparent de
sensationnelles réouvertures. Les bu
reaux ont nouveau un personnel au
grand complet et tout le monde espère
fermement que le volume des affaires
permettra de vivre, jusqu'aux prochai
nes vacances, sans inquiétudes.
Les politiciens commencent sortir
de leur torpeur il y a en perspective
la formation d'un nouveau ministère et
on parlotte sérieusement déjà au sujet
des prochaines élections communales.
Bref, Bruxelles reprend vie dans tous
les domaines.
LES ETRANGERS EN BELGIQUE
Certains journaux dont on connaît
les tendances franc-maçonnes semblent
émus de l'attitude prise, par ceux qu'ils
appellent des nationalistes l'é
gard des étrangers. Ils font valoir que
si la Belgique héberge 312.000 de ceux-
ci, nous avons 419.000 compatriotes in
stallés l'étranger et que si on réta
blissait l'échange, notre pays serait donc
défavorisé.
C'est parler côté de la question.
Les nationalistes ne sont nullement
opposés l'installation des étrangers en
Belgique, si ceux-ci se conforment nos
habitudes nationales et s'ils respectent
notre législation économique et sociale.
Mais, les nationalistes et alors
nous en sommes, sont révoltés des abus
que certains étrangers juifs viennent
commettre chez nous.
En matière d'hospitalité, la Belgique
a eu de tout temps un esprit très large
ceux qui bénéficient de cette hospi
talité. de respecter les règles et les de
voirs que l'usage de cette faveur impo
se. Alors, tout ira bien, et les Belges.
nationalistes ou autres n'auront plus
lieu de se plaindre et de protester.
P. L. T.
Quand vous devez loger Bruxelles
que demandez-vous l'hôtel de votre choix
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de la Ville
Vos vœux seront comblés
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BRUXELLES III
rzstr
LE RALENTISSEMENT
DANS LA TEXTILE.
Nous avons signalé précédemment
que l'industrie textile belge se trouvait
dans une situation moins favorable
qu'au début de l'année. Le Moniteur
Textile qui vient de paraître, nous
aPprend que ce ralentissement se pre
sse dans le coton et le lin, sans ce-
Pendant revêtir un aspect alarmant.
Les exportations des quatre premiers
"ois sont demeurées satisfaisantes, mais
'I semble que depuis, mai un fléchis
sement a dû s'opérer. En tout cas, les
«mets d'ordre ne sont plus actuelle
ment aussi bien remplis, et 1 on discute
aP'ement les prix. Les usines vivent
des commandes reçues précédemment.
D après la revue dont nous résumons
'vis, on va vers une diminution de
activité dans cette branche, mais on
«père que la régression ne sera pas
Pmfonde. On escompte l'augmentation
4 Pouvoir d'achat qui est en cours
'etuellement dans notre pays. En toute
"ypothèse néanmoins dit en conclu-
"°a lo Moniteur Textile la plus
p'ade prudence s'impose dans tous
do
L'ENTENTE FRANCO - ANGLAISE.
H
'omaines.
'fus apprenons par ailleurs que la
.^nation est très semblable dans la
"ne h Verviers. Les transactions com-
""miales y sont comme arrêtées les
J'mes marchent normalement, mais el-
Dans les cercles bien informés bri
tanniques, on confirme la satisfaction
causée Londres par les déclarations
du comte Ciano une agence de presse
étrangère.
On y voit une réplique heureuse aux
récents discours de M. Eden la Cham
bres des Communes, dans lesquels le
secrétaire d'Etat avait affirmé que rien
ne s'opposait une entente de la Gran
de Bretagne et de l'Italie en Méditer-
rannée.
Les ministres des Affaires étrangères,
comme les chefs des gouvernements
des deux pays, se trouvent d'accord
pour souhaiter l'amélioration des rap
ports anglo-italiens.
A cela se bornent pour le moment
les négociations en cours et il restera
traduire dans les faits les intentions
ainsi exprimées.
On insiste, sur le fait que l'améliora
tion souhaitée entre Rome et Londres
ne saurait comporter aucune altération
de l'amitié franco-britannique, qui de
meure la pierre angulaire de la poli
tique britannique.
Il n'est point besoin, de se référer
la vieille méthode des alliances, qui
ne correspond plus aux désirs du peu
ple britannique, pour constater
i -marchent normalement, mais ci- pie Druanniquc, puui ■.v,,,,.... qu a
,*s Exécutent d'anciennes commandes. aucun moment une entente entre Paris
^Oosphère demeure néanmoins o"- et Londres n'a été aussi grande, ni
j on attend avec confiance le jugée aussi indispensable au maintien
5t°Ur des commandes. de la paix en Europe.
Comme tout collégien j'ai souvenance
d'avoir jadis taquiné la muse.
Par la suite, croyant avec peu ou pas
de raison que j'avais quelque chose dans
ma plume, j'ai fait comme le nègre...
j'ai continué.
Cela m'a permis, défaut d'autres
avantages, de connaître les milieux lit
téraires des moins de trente ans, et d'en
apprécier l'activité.
Puis-je dire que j'ai la fierté d'avoir
apporté mon humble pierre l'édifice
qu'ils s'efforçaient de construire et que
j'ai participé par la voix et par la plume
leur activité brouillonne.
Hélas, si je regarde en arrière et si
ma pensée évoque un un les noms
qui, il y a six ou sept ans, promettaient
de sortir, je ne puis qu'être effrayé par
tant de néant.
Que sont devenus les jeunes de
l'Association des Jeunes auteurs
Pierre Vandendries, s'efforce en vain
de faire de l'humour 12,00 frs. par
mois dans un poste de radiodiffusion
bruxellois. Activité littéraire zéro.
Dupont de Terwayse, disparu.
Marc Augis, elle fait avec la probité
qui lui est propre son métier de jour-
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bien portants, qui ignorent les dépressions,
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trouveras la santé et... la joie de vivre.
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nées et épurées, dépuratives. laxatives et
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H guérit infailliblement, sans crampes, la con
stipation la plus opiniâtre.
Qui prend le soir une tasse de SABA. a U
matin des selles faciles et abondantes et m
sent heureux.
naliste.
du Bois de Vroylande on le croyait
mort et en juger par le stupide pam
phlet qu'il a sorti contre Rex, il eût
mieux valu qu'il en soit ainsi.
Jean Noël, emporté par le mal qui
le rongeait, nous laisse le souvenir d'un
brave garçon et le regret de ce qu'A
aurait pu faire.
Georges Francis fait sans éclat son
métier de speaker.
Tournons-nous vers l'association des
Jeunes Artistes Belges et le groupe de
la revue c Etre aux destinées desquel
les j'eus l'honneur de présider.
Il ne reste rien ou quasi rien.
A part Franz Steurs qui joint un
réel talent un réalisme et un opportu
nisme jamais en défaut, tous ces jeu
nes qui s'apprêtaient conquérir le
monde sont rentrés au sein de la foule
anonyme ne laissant rien, pas même un
nom.
Le groupe de la Revue Nationale
Il va bientôt faire figure d'aïeul.
II survit sans grande gloire, peut-être,
mais il tient.
Et pourtant nous sommes-nous assez
gaussés de Robert Merget.
Nous n'hésitons pas le traiter de
façon fort irrévérencieuse d'épicier et
de marchand de sardines.
Le fait est que Merget avait une
façon bien lui de ramener au sens,
des réalités terre terre, ses jeunes col
laborateurs. qui, planant sur les som
mets oubliaient volontiers de payer leur
abonnement ou .l'exemplaire qu'ils en
voyaient en hommage leur petite
amie.
Mais la lumière des faits nous de
vons humblement reconnaître que
IV Epicier avait raison.
Son groupe est vivant, sa revue a des
lecteurs alors que les railleurs ont dis
paru depuis belle lurette.
De cette revue rapide et forcément
incomplète il n'y a de leçon tirer
que pour autant que l'on trouve une
réponse une question.
Pourquoi
Pourquoi tant d'appelés et si peu
d'élus
L'on m'objectera sans doute que les
jeunes de ma génération se sont
trouvés face face avec d'implacables
réalités. Peut-être.
Mais alors que l'on admette avec moi
que leur vocation était bien faible pour
ne pas mieux résister la margarine
et vache enragée.
Pour ma part, je crois que la vie et
ses âpretés sont un salutaire autant que
sévère éliminatoire.
Si peu y résistent, c'est parce que l'é
poque où nous vivons est peu propice
au Rêve.
Bousculés en tous sens par l'effroya
ble marée des joies et des peines nous
n'avons plus le temps de nous recueillir,
voire même de penser.
Car si l'on a pu dire jadis que l'hom
me était un roseau pensant, je crois que
pour l'heure la Vie a tôt fait de faire
de nous des Estomacs, rien que des
estomacs, qui digèrent ou qui hurlent
la faim au lieu de penser.
Charles Bersez.
AU LITTORAL,
Il faut visiter le LAC AUX DAMES
WESTENDE.
'.'endroit le plus sélect de la côte
Hel-e. «Sen THE PTSCINE et soft
SOLARIUM sont réputés.