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Café BELFORT
LA
FORCE VITALE
HORMONES
SUD, dimanche 5 septembre 1937.!
13
Sports,
A0 CERCLE SPORTIF YPROIS on a
rajeuni les cadres...
En effet seuls quatre joueurs de l'é
quipe de l'année dernière figureront en
core dans la formation qui défendra
dans ce Championnat de Ile Div. A les
couleurs rouge et blanc. Si étrange que
cela puisse paraître, par ces temps ou
l'élément étranger joue un si grand rô
le, le Cercle Yprois a fait appel une
série de jeunes éléments tous formés au
dub même. Ici donc pas question d'ac-
sitions sensationnelles. Le Cercle
Sportif Yprois reste une fois de plus
ittaché aux beaux principes de l'Ama
teurisme pur et nous croyons bien qu'ils
sont les seuls dans leur Division. On ne
saurait donc assez féliciter leur dévoué
tt compétent président Valère Seys, qui
reste malgré tout l'ardent défenseur de
la blanche hermine. En effet, c'est un
[ait osé que d'aller se mesurer avec des
clubs, dont la presque totalité, sous le
beau nom d'indépendant, pratiquent le
ai professionnalisme.
N'allez pas croire pour cela, qu'Y-
i n'est appelé qu'à jouer un rôle ef
facé dans ce dur Championnat. Non
si l'on ne possède pas de grandes
edettes l'équipe composée de jeunes
éléments a bonne allure et est bien sou
dée. Il suffit de les avoir vu l'entraî
nent pour s'en convaincre. Sous la
Ction de Messieurs Brown et Ben-
t, auxquels il faut ajouter le nom de
ancien joueur HoIIebeke, la technique
la tactique s'est remarquablement dé-
oppée.
L'équipe a joué deux matches d'en-
înement contre S. V. Rumbeke et si
première rencontre fut une défaite de
stesse, Ypres les rouge et blanc pri-
t une éclatante victoire par 5-0 C'est
e excellente référence. Nous disions
lis haut que nous ne reverrons plus
quatre éléments de l'équipe de I'an-
dernière, Marconneau, l'excellent
"dien de but Gaucqui, un des meil-
rs demis de la Province. Cherchye
(attaque et Vandamme qui occupera
place d'arrière côté de Gryffon, vu
«disponibilité de Dechievre, malade,
anderbouhede, Molein, Deplancke,
rés une carrière bien remplie, ont re-
leurs souliers, nous croyons cepen
dant que ce ne sera pas définitif et que
dans les moments difficiles, le Cercle
•ourra toujours faire appel leurs ser
ves. Bourdeau retenu par ses occupa
is professionnelles ne pourra plus se
déplacer, mais nous reverrons avec plai-
tir R. Ververcken, évoluer la place de
demi-centre. A l'attaque quelques jeunes
«s intéressants Dehaene, ailier très
tapide, Versaevel, Beddeleem, qui l'an
dernier déjà s'était fait remarquer com-
"e réalisateur, et Godderis, un élément
de haute valeur venant du collège d'Y-
tes.
paraît cependant que les Yprois
E renforceraient par un élément anglais,
jrofesseur l'école anglaise et dont on
d*' grand bien.
I-équipe Réserve jouera en Ille Spec.
J tomme chaque année fera excellente
Sure. En outre, comme le Cercle pos-
j<de une pléiade de jeunes joueurs, le
-ercle est inscrit en Juniors et en Sco-
îires A et B.
Dimanche premier match contre le
-dub Roulers, qui possède une éouine
fesque uniquement composée d'élé-
,çnts étrangers. La tâche sera rude,
•ais il ne faut pas désespérer et nous
'oyons même que les Yprois, dont le
'oral est excellent capables de faire
111 très beau résultat.
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La saison tennistique touche sa fin,
et tous les clubs de Westflandre peu
vent se flatter d'avoir connu une belle
activité. De plus les équipes interclubs
ont été plus nombreuses, et le palmarès
des tournois, surtout pour les Dames, a
été très fructueux.
LE SUD croit pouvoir insister sur le
fait qu'il a tenu ses nombreux lecteurs
amateurs de tennis, parfaitement au
courant de l'activité des joueurs de
Westflandre, habituellement totalement
négligés ou méprisés par la presse ten
nistique. A plusieurs reprises nous avons
souligné combien tous les joueurs de
Westflandre formaient une grande fa
mille sportive, et c'est avec plaisir que
dans les compétitions les Brugeois et
les Courtrasiens, rencontrent les
Yprois, les Ostendais ou les Rumbekois.
Le dernier tournoi de la saison, pour
notre région, est celui de l'hiver de l'Es
planade. et nous espérons retrouver sa
medi et dimanche Ypres nos habi
tuelles équipes d'amis.
Le match Belgique-Hollande a été
pour la Belgique une victoire assez fa
cile, mais qui a cependant son mérite.
Elle a prouvé que le tennis belge quoi
que privé en simples de joueuses telles
que Mme Landry-Adamson, et Mme
de Meulemeester-Sigard. l'emportait
sur le tennis hollandais qui possède des
raquettes de la valeur de Mme Rollin-
Couquerque. Mlle Terwindt. ou des
Messieurs tels que Timmer, Hughan,
Karsten et van Swol.
Ainsi la saison de nos joueurs inter
nationaux finit agréablement. Oublions
les pénibles rencontres contre l'Austra
lie, l'Angleterre et la France, et que
1937 laisse surtout le souvenir de nos
performances en Coupe Davis.
Nous lisons dans l'Indépendance
Belge cet intéressant article de Marie
Gevers.
Il y a quelques années, l'« Illustra
tion fit, dans toute la France, une
enquête sur l'ancienneté des familles
paysannes. Une seule d'entre elles se
targua de remonter aux temps carlo-
vingiens. Encore ses papiers furent-ils
controuvés.
Eh bien Quelques familles paysan
nes, dans un coin de Flandre, peuvent
prouver, aujourd'hui encore, qu'elles
descendent des Saxons qui se fixèrent
au Ve siècle en Flandre.
Il s'agit des habitants de ce fameux
Vrijgeweed qui, récemment encore,
mit aux prises judiciairement les com
munes de Ruddervoorde et Zweeve-
zeele.
Quelle singulière histoire Une mo
nographie flamande, écrite par feu M,
Coulier, notaire Zweveseele, nous la
conte par le menu. Ce notaire Coulier
était un esprit curieux et chercheur. Il
consacra vingt années de sa vie éta
blir les noms des ayants-droit au
Vrijgeweed ou pâturage-franc.
Déterminons d'abord l'emplacement
exact du Vrijgeweed afin de permettre
aux amateurs d'excursion en auto de
faire un tour dans ce coin-là.
A la limite des communes de Thori-
rout. Ruddervoorde. Lichtervelde et
Zweevezeele. un tout petit ruisseau pas
se sous 'a chaussée la Muijsevelde
beek Puis voici un estaminet nommé
Het Vanneke Nous nous engageons
ici sur ce territoire tant disputé. Il com
prend trois cent trente-huit hectares.
LA LOINTAINE ORIGINE.
Des Saxons, venus des bords de l'El
be, s'établirent au Ve siècle en Flandre.
Trouvant le sud de la westflandre ha
bité par les Zweven ou Suèves, ils se
fixèrent entre la mer et les collines qui
séparent le sud du nord. Cette contrée
a porté pendant des siècles le nom de
Littus Saxonicum ou littoral des Saxons.
Le groupe saxon avait conservé ses
mœurs, ses coutumes, son goût de l'in
dépendance. Les uns s'adonnaient la
chasse 'd'autres, la culture. On pense
que ceux-ci possédaient leurs champs
particuliers, mais les pâturages restaient
en commun. Plusieurs traces subsistent
de ces communs dont le fameux
Maleveld de Sinte-Kruis et le Bever-
houtsveld de Beernem.
Les Saxons du Vrijgeweed jouirent
sans contestations de leurs terres jus
qu'au moment où Charles le Chauve, en
863, établit en Flandre, le comte dit
Baudouin Bras-de-Fer, afin de défen
dre la région contre les Normands
Les anciens habitants, les Zweven, se
soumirent volontiers au comte Beau-
douin mais les Saxons que l'on nom
mait Laeten... bernique Pas moyen de
leur faire comprendre que leurs pâtu
rages francs appartenaient au nouveau
seigneur. D'où collisions sanglantes avec
les gens de Beaudouin.
Peu peu les Saxons furent refoulés
jusqu'aux lieux les plus stériles. Mais
leur turbulence inquiétait sans cesse les
Comtes de Flandre. A tel point que le
Duc de Clèves, époux de Marie' se
conde fille de Jean-Sans-Peur, et prince
éclairé, préféra s'entendre avec eux,
plutôt que de les combattre.
En 1424, les principaux Saxons ou
Laeten furent envoyés en députation
Wynendaele et une charte leur fut ac
cordée. Elle leur donnait pleine posses
sion des fameux territoires francs ou
Vrijgeweed. En échange, les Laeten fi
cheraient la paix au Comte de Flandre
et payeraient une légère redevance.
Cette charte fut renouvelée. Tous les
successeurs du Duc de Clèves jugèrent
plus prudent de s'arranger que de com-
battre, le jeu n'en valant pas la chan
delle.
Si la charte originale n'existe plus,
on possède toujours celle que renouvela
Philippe de Clève, datée du 12 septem
bre 1514.
UNE FILIATION INTERROMPUE.
Cet accord sans cesse renouvelé don
na leur territoire aux Laeten jusqu'à la
Révolution française, qui abolit tous les
doits seigneuriaux. Elle délia les Laeten
de leurs engagements envers les auto-
rités qui avaient succédé aux suzerains
de Wynendaele. Néanmoins, ils conti
nuèrent prudemment payer redevance
ou loyer aux puissances du moment.
D avatar en avatar, ils se trouvèrent
en 1803, payant leur loyer aux domai
nes de la République. Après 1815, ce
fut le trésor néerlandais qui recueillit
cette redevance. Après 1830, elle fut
pavée aux domaines belges, ceci jus
qu'en 1842.
Mais entretemps, l'Etat hollandais
avait vendu ce domaine une société.
Entretemps aussi, des procès sans nom
bre mettent aux prises les communes
sur lesquelles sont sis ces 338 hectares,
la socété, des particuliers auxquels la
société avait fait des ventes et les vrais
possesseurs, descendants de signataires
des actes successifs. Des affaires sont
a'nsi plaidées Paris, Bruxelles,
Bruges. Les pièces de l'un de ces pro
cès celui de 1808 sont signées par
soixante Laeten ou Saxons.
Les descendants ou ayants-droits de
ceux-ci ont été retrouvés et leur filia
tion établie par le notaire'Coulier. Les
paperasses sans fin qui font foi de cette
généalogie sont en possession de l'une
des filles du notaire Coulier, Mme Clau
de Bernières.
Une nouvelle action en justice fut in
tentée par ces ayants-droit Ils ré
clamaient pleine propriété du territoire
franc. L'affaire se plaida Bruges
puis on alla en appel. Tout semblait
perdu, lorsque le notaire trouva un «fait
nouveau» établi par un délit de chasse.
Mais la guerre de 1914 survint.
Après la guerre, le notaire Coulier,
vieilli et atteint dans sa santé, n'eut
plus la force de continuer cette affaire
que lui seul connaissait fond. Les
ayant-droit demi-ruinés, crai
gnaient les frais de justice.
De procès en actes et en chartes,
l'identité des paysans du Vrijgeweed
est donc établie et il est certain que ce
groupe de cultivateurs descend des Sa
xons du Ve siècle.
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