"Au Littoral"
Breedene.
Mouscron
jjJ SUD, dimanche 19 septembre 1937.
(Suite de la page 8)
COURS PRATIQUES.
A l'instar des cours de l'Institut Bel
ge d Etudes pratiques qui fonctionnait
j Fécamps. pendant la guerre, Ostende
va être dotée d'un institut d'Etudes pra
tiques. Pour permettre aux personnes
dans les affaires ou celles qui sont au
métier, de se perfectionner dans les mé
thodes nouvelles de l'économie sociale,
Mr. De Jaeghere organise des leçons
pratiques qui seront données l'Office
d'Assistance économique. Pour former
les éléments nécessaires au nouveau ré
gime de l'Etat réformé, il faudra des
chefs de file et des spécialistes formés
l'école du devoir professionnel. Toute
l'économie nationale est désaxée par le
régime de la politique vexante et vexa-
toire qui tient sous sa dictature philan
thropique occulte tous les postes de
commande et d'exécution. Toute l'éco
nomie sociale doit être réadaptée aux
principes rappelés par Notre Saint Père
le Pape. A tout prix l'homme honnête
doit être défendu contre les mœurs po
litico-financières qui ont inféodé toutes
les institutions, rendu corvéables mer
ci les bons travailleurs, taillables au plus
grand maximum les gens de condition
bourgeoise, asservi les classes moyen
nes et trompé les classes laborieuses.
Les écoles professionnelles se sont
multipliées grâce l'action charitable
des animaux du Travail. La nouvelle
génération se prépare pour vivre dans
une ambiance plus confraternelle que
sera le nouveau régime qui s'impose
d'urgence celui des Corporations.
Les cours pratiques de l'Institut d'étu
des socio-économiques, se donneront rue
Longue, 45 aux jours et heures ci-des
sous
Lundi 19 h. Cours populaire public
accessible toutes les- personnes dési
reuses de se former pour l'économie nou
velle.
Mardi 19 h. Cours de correspon
dance et de représentation commerciales.
Mercredi 19 h. Cours de perfection
nement commercial et comptable.
Jeudi 19 h. Cours de technologie des
produits.
Les leçons du lundi sont publiques et
gratuites. Les autres cours se donneront
aux conditions demander au secréta
riat de l'Office. 50 p. c. de réduction
pour les commerçants établis ou pour
la personne désignée par eux s'ils ne
savent pas assister eux-mêmes.
Par les soins de notre journal Le
Sud les cours se donneront par cor
respondance. Demander conditions au
bureau du journal.
Le Vendredi sera réservé aux person
nes qui voudront s'assembler en petit
comité pour l'étude des organisations
professionnelles, l'Office même, 19
h. Enfin, l'Office se propose d'orga
niser Ostende tous les hivers, un Con
grès annuel des Corporations. Mr. le
Secrétaire de l'Office d'assistance éco
nomique se tient en permanence rue
Longue, 45, pour tous les renseigne
ments fournir.
SERVICE DE SAUVETAGE.
Notre confrère Le Phare d Ostende,
rapportant un article paru dans Le
Journal de Bruges appelle l'attention
des autorités supérieures sur la néces
sité d'une barque de sauvetage Bree-
dene sur Mer. Il reproche aux autorités
locales de ne pas comprendre leur de-
voir ce sujet. Nous nous sommes en-
quis pour savoir-si les noyades dont
Parle le Phare sont imputables l'im
prévoyance locale. II nous revient que
ce sont des cas très accidentels qui sont
dûs L'imprudence des victimes. Nous
devons rappeler que nous avons souvent
LES SPORTS
Suite de la 12e page
Addy Donck bat Carmen De Bruyn
6-2, 6-5.
Jacques Seys bat Clairette Droulans,
6-0, 6-0.
Henriette van der Mersch bat André
van der Mersch 6-3, 6-1.
Quart de finale
Jean Bacquaert bat Paul Daelemans
6-0, 6-0.
Annie Daelemans bat Addy Donck 6-0,
6-1.
Jacques Seys bat Henriette van der
Mersch 6-5, 6-4.
Jacques van der Mersch bat Joseph De
Bruyn 6-0, 6-0.
Demi-finale
Annie Daelemans bat Jean Bacquaert
6-4, 6-2.
Jacques van der Mersch bat Jacques
Seys 6-2, 6-2.
Finale
Annie Daelemans bat J. Van der
Mersch 6-2, 8-6.
En match de barrage Jean Bacquart
a battu Jacques Seys.
Signalons nos amis qui ont suivi
le tournoi de l'Esplanade que lé'quipe
de doubles Messieurs Licop-Missotten
vient de remporter plusieurs succès
Bruxelles.
Ce dimanche rencontre amicale entre
le T.C. d'Armentières et les joueurs de
l'Esplanade.
donné le conseil de ne pas se baigner
aux endroits sans surveillance. La plage
de Breedene est surveillée et très éten
due. Y aurait-il eu même une barque,
que les noyades là où elles se sont pro
duites n'auraient pu être évitées. Depuis
longtemps, il entre dans les intentions
de Mr. le Bourgmestre de pourvoir les
bains d'une barque de sauvetage. Il est
triste de devoir constater que pour cette
question comme pour tant d'autres, la
mesquine politique empêche les meil
leures résolutions, tout étant toujours
marchandé au prix de la réclame électo
rale qui sacrifie les meilleures dispo
sitions.
BREEDENE-SAS-SLIJKENS.
Intenable l'atmosphère empestée par
les effluves de l'Usine Pescator. Nous
renouvelons les appels de la population
qui de droit et nous nous faisons vo
lontiers l'écho de leurs légitimes récla
mations. Il y a des moments où les ha
bitants en sont incommodés au point
d'en être malades. La Commission d'hy
giène ne peut-elle efficacement interve-
nir
PAQUEBOTS OSTENDE-DOUVRE5.
Traversées pour la semaine
du 20 au 26 septembre 1937.
d'Ostende Douvres départs 11 h.
et 16 h. 20.
de Douvres Ostende départs
12 h. 55 et 16 h. 55.
Les 21 et 22 septembre, l'occasion
du Salon de la Motocyclette Lon
dres, émission au départ de certaines
stations belges, de billets d'excursion
prix réduit, vers Douvres et Londres,
valables 17 jours.
Service spécial journalier de transport
d'automobiles avec passagers, par le
car-ferry London-Istanbul
AU LITTORAL,
9 faut visiter le LAC AUX DAMES
WESTENDE.
L'endroit le plu» «élect de la côta
Kelpe. Son THE aa PISCINE et aoa
SOLARIUM sont réputés.
LES FLAIREURS
DE CAGNOTTES
Les tripotages malpropres de la Ban
que Nationale n'ont pas fini de faire
parler ils ont décillé les yeux de bien
des gens
Ceux-là même qui, jadis, devant les
courageuses révélations d'un Degrelle,
hausaient les épaules en disant Tout
cela est-il bien vrai Sûrement qu'on
exagère donnent présent libre
cours leur mauvaise humeur antipoli
ticienne. Pour avoir attendu longtemps
avant de l'exprimer, leur courroux en
est, semble-t-il, plus viril...
Il faut aujourd'hui bien peu de chose
pour déchaîner littéralement ces bra
ves gens... bien peu de chose... Le seul
énoncé, en public, d'un mot pourtant
fort honorable suffit déclencher le pé
tard Nous avons fait plusieurs fois
l'expérience chaque fois ce fut l'a
dresse des politiciens un copieux envol
d'invectives truculentes et d'apostrophes
hautes en couleur que nous renonçons
charitablement reproduire ici. Pauvre
cagnotte Puisqu'il faut l'appeler par
son nom...) Elle en a fait du tapage!
Autant que la déclaration de guerre en
1914 Ce diable de Sap, c'est une fa
meuse casserole qu'il leur a mis la
queue, tous les roquets politiciens.
Quelle affaire
Tout ce tintamarre et le spectacle cor
respondant n'ont pas seulement réveillé
et indigné nos villes et nos villages as
soupis, dans la chaleur d'Août ils ont
fait naître une épidémie
C est par douzaines que nous avons
rencontrés pendant les dernières semai
nes. les cas de cette maladie bizarre née
du bruit fait par la cagnotte.
Oh, soyez sans crainte, ce n'est pas
bien grave. Nul n'en est mort jusqu'à
présent. C'est une petite maladie, pas
douloureuse pour un sou. Elle donne
ceux qu'elle atteint la douce illusion
qu'ils sont en passe de devenir quel
qu'un Bref, ce bacille-là doit être un
bien curieux microbe. Loin de nous l'i
dée de demander qu'on le combatte par
l'un ou l'autre sérum au contraire Car
nous le répétons, ce microbe ne fait au
cun mal Il peut même arriver qu'il soit
très utile la société
Mais enfin, direz-vous, quoi peut-
on reconnaître ceux qui sont pris par
l'épidémie Eh bien, c'est assez simple
ils se grattent derrière l'oreille et re
niflent nerveusement. Pourquoi Parce
qu'ils flairent quelque chose... un scan
dale
Ils croient être, leur tour sur la pis
te de quelque affaire louche, moins im
portante certes, que la fameuse cagnotte
des cagnottins de la Banque Nationale,
mais non moins digne d'être dénoncée.
Ils font quelques nuits sans dormir, ru
minent pendant quelques jours et puis
s'en viennent un beau matin trouver le
médecin c.-à-d. un humble rédacteur de
gazette, correspondant du Sud ou
d|un autre journal) pour lui demander
d'écrire un article là-dessus Ils de
mandent ça mystérieusement, mais gen
timent. Si bien qu'on ne peut presque
pas refuser Cependant, Dieu sait s'il
s'agit parfois de choses vagues ou insi
gnifiantes en fait de pots-aux-roses
C'est par exemple, une petite histoire
de 1.800 ou 2.000 frs. qu'un quelconque
fonctionnaire mettons Receveur des
Douanes 1Mouscron ou ailleurs, re
çoit annuellement de son Administration
en supplément de son traitement légal.
Cet argent est destiné couvrir les frais
de bureau encre, buvards, crayons
et autres accessoires indispensables. Et
là-dessus, le flaireur de cagnotte d'écha-
fauder toute une affaire Et de dire
Que fait le Receveur de cet argent
Personne ne le sait En fait de crayons,
de porte-plumes, de buvards, de papier-
carbone etc... le personnel a tout juste
ceux dont veulent bien lui faire cadeau,
certains agents en douane et autres dé-
clarants-compâtissants lesquels, entre
parenthèses ne demandent pas mieux,
cela se comprend C'est une manière
comme une autre, même plus économi
que, de s'attirer les bonnes grâces des
employés, commis ou vérificateurs.)
Alors, s'il n'a pas ou guère de dépen
ses de bureau, que fait le Receveur de
ces 1800 ou 2000 frs. Où va cet ar
gent Peut-être est-il employé, comme
celui de M. van Zeeland, des fins
patriotiques On veut bien le croire.
Si tant est qu'élever ses enfants ou con
server l'attachement de ses amis en leur
payant la goutte une ou deux fois par
an, cela soit considéré, pour un fonc
tionnaire, comme fins patriotiques
Mais alors, il y a tout le personnel et
quantité d'agents subalternes qui ont
eux aussi pas mal de pareilles fins
patriotiques et qui ne demanderaient
pas mieux que de recevoir un petit mor
ceau de galette supplémentaire pour le
mettre généreusement comme notre pre
mier Ministre au service du Pays...
Chacun comprend, n'est-il pas vrai,
qu'un journaliste sérieux et conscien
cieux ne peut pas prêter l'oreille et...
les colonnes dont il dispose de tels
racontars.
Si nous avons pris la peine de citer
le spécimen ci-dessus, c'est uniquement
pour faire comprendre tout les chas
seurs et traqueurs de cagnottes qu'ils
feront bien désormais de nous laisser
tranquilles. Les histoires de 1.800 ou
2.000 frs., ça ne vaut pas la peine d'en
parler. Passe encore lorsqu'il s'agit
d'une cagnotte de 2 ou 3 millions
Gh. VAN HOUTTE.
AVIS
Le Chef de REX, Léon Degrelle de
vant se rendre Lourdes la semaine
prochaine, la visite qu'il devait faire
vendredi prochain la section locale du
Front Populaire de REX est remise au
mois d'octobre.
ETAT-CIVIL
Naissances
Emmanuel Dewaele, rue de la Marlière,
210. Francine Demeer, rue de la Soli
darité, 57. Françoise Vanhoo, rue Ste-
Germaine, 161. Louis Dupont, rue de
l'Union, 199. Marie Vanbrackel, rue de
Courtrai, 39. Pierre Aspeel, me de la
Montagne, 67.
Publications de mariage
Noël Declercq, coureur cycliste et Ray-
monde Monteyne, employée. André Van-
dendfiessche, tapisseur et Genmana Vervalle,
servante. Aexandre Orgaer, tapisseur et
Madeleine Moenens, piqûrière. Gérard
Devos, ouvrier en lin et Suzanne Velghe,
éplucheuse. Richard Boonaert, lisseur et
Goddieve Waelkens .soigneuse.
Mariages
Michel Seynaeve, pâtissier et Marthe Van-
craeynest, couturière. Alphonse Vander-
haeghe, garrotteur et Martha Declercq, con
fectionneuse. Raymond De Backer, em
ployé et Marie Pollet, s. pr.
Décès
Adolphine De Smedt, 22 ans, me d'Ypres,
10. Jules Monteyn, 51 ans, me du Bas-
Voisinage, 109. Albert Declercq, 2 ans,
Hôpital. Charles Namurois, 86 ans, Hô
pital. Catherine De ville, 92 ans, Hôpi
tal. Cyrille Van Renterghem, 4 ans, me
du Petit-Pont, 94. Maria Verbeek, 70 ans,
Cité Tranquille, 35. Jacqm line Vanden
Borre, 7 mois, me de la Croix-Rouge, 56.
Adrienne Seys, 33 ans, me de I'Es-
pierres, 7. Henri Valcke, 83 ans, 100,
me des Moulins, Hôpital.
COURS DU MARCHE
Beurre, 26 fr. le kg. oeufs, 0 fr. 70
0 fr. 75 pièce pommes de terre, 0 fr. 65
le Icg. fromage, 8 15 fr .le kg. pom
mes, 2 fr. le kg. poires, 1 fr. 50 3 fr. 50
le kg. oranags, 3 fr. le kg. bananes, 4
6 fr. le kg. raisin, 7 10 fr. le kg.