Marchés Bruges. I Cnnric
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DE VIVRE
Tên«i$
A l'Olympic
dé Bruges
le
—LE SUD, dimanche 26 septembre 1937
(Suite de la page 9) IbIMPB
RÇ M<>rrttrta1p A11 camprli 1 1:1i> m—i niai un m .mm -
YPRES, Mercuriale du samedi 18
septembre 1937. Froment, 114-120;
seigle, 115-120,avoine, 112-115,
orge de brasseurs, 120-124,orge
fourragère, 113-116,pois, 125-128;
féveroles, 122-126,pommes de terre,
36-40,beurre, 24-25,œufs, 0,68
paille de froment, 18-20,id. de sei
gle, 15-18,id. d'avoine, 15-18,
lin brut, 85-88,graine de trèfle ord.
23-26,id. blanc. 25-28,id. bâ
tard, 24-27, id. rouge incarnat, 28-
30,id. blanc incarnat, 28-32,
betteraves fourragères, 80,
COURTRA1, 20 sept. Beurre,
25,50-27 œufs,' 0,40-0,50 et 0.70
0,75 pommes de terre, 35-37,fro
ment, 132-136,seigle, 119-125,
avoine, 112-120,
DIXMUDE, 20 sept. Beurre, 24-
25.œufs, 0,67-0,68 pommes de
terre, 35-40,froment. 120-124,
seigle, 115-120,— avoine, 110-115,—.
ROULERS, 21 sept. Beurre, 23-
25,50 œufs, 0,65-0.66 et 0,45-0,48
pommes de terre, 38-40,— froment,
134,seigle, 122,— avoine, 113,
DEINZE, 22 sept. Beurre, 22-
24..œufs, 0,72 pommes de terre,
40-45,—.
FURNES, 22 sept. - Beurre, 24-25
œufs, 0,70-0,75 pommes de terre, 44-
50,— froment, 131-133,seigle,
119-121,avoine, 111-113,
est un privilège des gens, vraiment
bien portants, qui ignorent les dépressions.
\-, migraine, les maux d'estomac, du foie, de»
xtlas dont la constipation est la cause.
Prenez le soir une tasse de thé SABA, vous
trouverez la santé et... la joie de vivre.
SABA est un mélange de plantes sélection
nées et épurées, dépuratives, laxatives et
diurrhétiques.
Il guérit infailliblement, sans crampes» la con
stipation la plus opiniâtre.
Qui prend le soir une tasse de SABA, a
matin des selles faciles et abondantes et se
sent heureux.
la reine des tisanes
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tie en briques, au toit couvert d'ardoi
ses, rejoignait cette partie de bâtiments;
elle était réservée la duchesse et aux
dames d'atours.
L'aile droite comportait un grand don
jon carré où se trouaient plusieurs rangs
de baies ogivales et fenêtres croisil
lons il était surmonté d'un parapet
créneaux en pierres d'Antoing et de
Brabant, sur lequel étaient assis deux
grands lions de pierre de taille, portant
bannières. Le donjon était accosté d'une
tour ronde en forme hexagonale avec
galerie ajourée côté de celle-ci se
trouvait une montée vis ou tourelle
d'escalier toit conique. Sur le front
du donjon, une grande horloge marquait
les heures. Une tribune pour les ménes
trels y avait été établie on y jouissait
du panorama de la ville.
L'aile gauche comprenait la façade de
l'oratoire privé du prince et celle de la
grande chapelle, surmontée d'un cam
panile, ainsi qu'un bâtiment d'angle,
avec une tourelle couronnée de pierres
blanches de Brabant. Dans cette partie
de l'édifice se trouvaient la chambre des
joyaux, la garde-robe, la cuisiné de
bouche, la panneterie, l'échansonnerie,
etc.
Derrière l'hôtel de la Monnaie, en
tre le palais et la rue du Marécage,
s'étendait un grand jardin avec allées
carrées et de longes chariotz ou ber
ceaux de verdure terminés par deux
grands pavillons, l'un carré, l'autre
rond.
Un second jardin, tracé la fran
çaise, longeait la maison de la duchesse.
Des jardiniers de Bruges, de Lille et
de Paris étaient chargés de leur entre
tien.
Plus tard on incorpora au palais l'an
cien hôtel de Varssenare, au coin de
la rue du Marécage et de la rue Gheer-
wyn, ainsi que des maisons avoisinantes.
Avec le grand jardin ils formèrent l'Hô
tel Vert, réservé d'abord spécialement
Philippe le Bon. pour devenir ensuite
l'habitation du comte de Charôlais.
Plusieurs autres édifices secondaires,
notamment la vieille chancellerie, la
conciergerie de l'hôtel ducal, celle du
jeu de Paume, étaient dispersés dans
l'endos. Celui-ci était entouré de tous
côtés par les constructions susdites et
de plusieurs portes ouvrant sur la rue
Gheerwyn et la rue du Marécage.
FAITS ET DISCOURS
(Suite de la première page.)
Mais les faits sont durs et cruels. Et
il faut faire admettre la loi implacable
de la lutte pour la vie la masse.
L'homme aspire au bonheur et fuit la
souffrance. La masse préfère l'illusion,
le mensonge, la flatterie facile la dure
réalité. En régime démocratique, où la
flatterie, le mensonge sont devenus les
seuls moyens de gouvernement, il faut
bien trouver des formules qui permet
tent aux masses de ne pas constater que
les hommes politiques sont obligés, par
les faits, agir continuellement l'en-
contre de leurs discours et de leurs pro
messes.
Et cela dure plus longtemps dans un
pays, que dans un autre. Les masses
sont plus dociles ou plus naïves, les faits
sont moins cruels ou moins impérieux.
Un jour la masse se fâche, ou bien
les échéances déplacées perpétuellement
conduisent la catastrophe. Alors d'au
tres maîtres changent de méthode. Ils
substituent au régime de facilité le ré
gime de l'héroïsme, de 1 exaltation na
tionale. C'est le sursaut du régime
fort
Les peuples de l'Europe suivent tous
la même voie. Fatalement. Que l'exem
ple de la France nous permette de le
comprendre.
C. v. R.
A Bruges, au L.T.H.C.B. d'Asse-
brouck. Fin août et début septembre
se sont disputés les derniers matches
du tournoi intime (par élimination) et
les tournois américains du club.
En simples messieurs x/l finale F.
CARDINAEL élimina A. DE COCK
par 7-5, 3-6, 6-0 et remporta la coupe
en battant, en finale, A. VAN HOU-
TRYVE par 6-4, 4-6, 6-0, 7-5.
En double messieurs x/i finale R.
VAN DER MEERSCH-A. DE COCK
battent R. BRUNELLE-R. PANN1ER
6-4, 6-8, 6-2 et en finale. F. CARDI-
NAEL-A. VAN HOUTRYVE battent
R. VAN DER MEERSCH-A. DE
COCK 6-4, 6-4, 6-2.
En double mixte Y\ finale Mlle A.
KERKHOFS-Mr. J. LELIEVRE bat
tent Mlle A. HANSSENS-R. BRU-
NELLE par 10-8. 7-5.
En y2 finale Mlle C. Proot-A. De
Cock battent Mlle E. Proot-R. Van der
Meersch par 7-5, 6-4 et Mlle M-L.
Cardinael-A. Van Houtrvve battent
Mlle A. Kerkhofs-Mr. J. Lelièvre par
6-4. 6-0.
En finale Mlle C. Proot-A. De Cock
battent Mlle M. L. CARDINAEL-A.
VAN HOUTRYVE par 7-5. 4-6, 6-1.
Notons que, en simple, les vainqueurs
du tournoi intime ne peuvent pas pren
dre part au tournoi américain. Cette an
née ce furent donc Mlle Christiane
PROT et Fernand CARDINAEL.
Cette année, le tournoi américain
comptait de nombreuses inscriptions,
tant chez les dames que chez les mes
sieurs. Malheureusement. plusieurs
joueurs et joueuses, ne sachant venir
régulièrement, durent être scratchés.
11 dames et 13 messieurs achevèrent
pourtant le tournoi.
Chez les dames, nous notons avec
surDrise la victoire de Mlle Agnès Kerk-
hofs qui termine le tournoi avec 5 noints
d'avance sur Mlle Elisabeth Proot.
Avant le match qui les opposait l'une
l'autre. Mlle A. Kerkhofs avait 3
point d'avance sur son adversaire, tan
dis qu'en ce match décisif, et très dis
puté. elle l'emportait par 5 jeux 3.
Remarquons pourtant qu'un tournoi
américain est un peu spécial, étant don
né que chaque jeu a son importance et
que par conséquent chaque joueur doit
faire attention d'un bout l'autre d'un
match, et être de main dès le début de
celui-ci. Au total pourtant, un améri
cain ne change pas, ou très peu, le clas
sement des joueurs. Que donnerait donc,
comme résultat, un match en 3 sets en
tre ces deux joueuses
Chez les messieurs. A. DE COCK
débuta très bien mais perdit énormé
ment de points contre les joueurs qui
lui sont immédiatement supérieurs.
R. VAN DER MEERSCH avait eu
la malchance de devoir changer de ra
quette plusieurs fois juste avant le tour
noi, aussi joua-t-il nettement en-dessous
de sa force pendant les premiers jours.
Les matches qui suivirent ne lui per
mirent pas de rattraper les points per
dus. aussi dut-il passer la coupe A.
VAN HOUTRYVE qui termina le
tournoi avec 7 points d'avance sur lui.
Voici les classements. Le total des
jeux pour les dames étant 80, la Ire
est A. KERKHOFS avec 71 jeux 2e
E. PROOT avec 66 jeux 3e M. L.
CARDINAEL avec 56 jeux 4e S.
DE PUSSCHERE avec 55 j. 5e A.
HANSSENS avec 50 j. 6e Me H.
GLORIEUX avec 39 j. 7e S. GRANT
DALTON avec 36 j. 8e S. DRYE-
PONDT avec 28 i. 9e D. PIILCKE
avec 17 j. 10e S. PEEMANS avec
12 j. lie Me E. PROVIS avec 10 j.
Simples messieurs total 96 jeux.
1er A. VAN HOUUTRYVE. 75 j.
2e R. VAN DER MEERSCH, 68 j
3e A. REYCHLER. 67 j. 4e V
LELIEVRE et A. DE COCK. 65 j
5e H. ROELENS. 63 j. 6e A. DE
BISSCOP, 58 j. 7e P. LEPEZ, 54 j
8e G. LEPEZ, 40 j. 9e J. HEENEN
37 j. 10e J. DRYEPONDT. 16 j
lie J. PEEMANS.. 14 j. 12e R
MEERTENS. 7 j.
En double-mixte le total des jeux était
56. Deux équipes se sont partagé la
Ire place, savoir Mlle E. PROOT--
R. VAN DER MEERSCH et Mlle M.
L. CARDINAEL-A. VAN HOU
TRYVE. Un match de barrage donna
la victoire Mlle E. PROOT-R. VAN
DER MEERSCH qui gagnèrent par
7-5. 6-4.
Voici les classements
1rs Mlle E. PROOT-R. VAN DER
MEERSCH avec 42 jeux 2es Mlle
M. L. CARDIN AEL-A. VAN HOU
TRYVE. avec 42 jeux 3es Mlle C
PROOT-A. DE COCK avec 36 jeux
4mes Mlle A. KERKHOFS-A. REY
CHLER, avec 31 jeux 5es Mlle A.
HANSSENS-A. DE BISSCHOP avec
25 jeux et Mlle S. DREYEPONDT-
P. LEPEZ avec 25 jeux. Les 6e et
7e places doivent encore être disputées
entre Mlle S. DE BUSSCHERE-H.
ROELENS et Mlle S. PEEMANS-G.
LEPEZ.
Au tournoi juniors de Paris très belle
performance de nos joueurs belges.
Mlle Jenny Adamson et Eric Wiele-
mans qui arrivent en demi-finale.
Nos lecteurs liront avec plaisir l'in
terview pris par La Nation Belge
Louis Carlier. le sympathique sportif,
joueur de hockey et de tennis.
L'Olympic Brugeois vient d'organiser
un important meeting d athlétisme
nous avons mis cette manifestation
profit pour demander Louis Carlier,
l'actif secrétaire du club organisateur,
quelques renseignements sur l'athlé
tisme Bruges.
A quand remonte la formation de
votre section d'athlétisme demandons-
nous tout d'abord.
L'Olympic Brugeois a été fonde
en février 1933, mais il importe de sou
ligner que nous ne fûmes pas les pre
miers nous occuper de ce sport. Avant
nous, Cercle et Club érigèrent Bru
ges avec des moyens autrement puis
sants des sections qui eurent leur pé
riode de vogue.
1923. C'est l'époque où Vanden Broe-
le et Desodt, au Cercle, Degrar.de au
Club jouaient la vedette; le premier
notamment en se classant troisième au
Cross des VI Nations. Il y eut aussi
Gérard Devos, international de football,
qui, le même été. fut international des
800 mètres. Le Club s'adjoignit même
une section féminine... mais tout cela
ne fut que feu de paille et le foot
ball absorba bientôt toute l'activité des
clubs brugeois.
Il me semble que vous oubliez de
parler de vous-même, faisons-nous re
marquer.
Pas du tout, nous répond Louis
Carlier, mais il importait de souligner
que si de puissants clubs de football
échouent dans leurs entreprises les dif'
ficultés que rencontre un petit club sont
énormes. Tel fut. d'ailleurs, le sort de
l'Olympic Brugeois .qui commença par
disposer du terrain de Rust Roest. pu's
resta plusieurs mois sans terrain, pouf
échouer finalement sur celui des Frè
res Xavériens. Il n'en reste pas moins